Vos meilleures fausses rumeurs

rumors-150x150Vous avez été nombreux à vouloir faire œuvre utile en démentant des fausses rumeurs qui circulent ou, pire, qui pourraient circuler, en lien avec la crise étudiante.

Je transmets donc vos principales trouvailles aux autres internautes, qui en seront d’autant mieux informés :

 

Marc St-Pierre :

Line Beauchamp a été vue en train de boire une sangria avec des étudiants sur une terrasse à Outremont.

Marc Chapleau :

En guise de protestation contre la loi 78, Denis Coderre boycotte Twitter et Facebook pour les trois prochaines semaines.

Adi Boisjoly :

Selon le Réseau Liberté Québec, le simple fait de posséder une casserole signifie un appui inconditionnel au communisme.

Antoine Lavoie :

Jean Charest s’est acheté un bungalow dans le Nord avec une hypothèque de seulement 0,50 $ par jour !

André Gravel :

La Presse et Radio-Canada présentent toutes les deux un sondage CROP sur la crise étudiante et arrivent aux mêmes conclusions.

Michel Cossette :

Line Beauchamp est en Afrique. Nicolas Sarkozy aussi. Coïncidence ?

Jean-François Trottier :

Lagostina offre un rabais étudiant sur ses batteries de cuisine « Maple Spring », garanties un an. Cette offre comprend un jeu de cinq casseroles (une  par soir de la semaine). [..] Des arrangements de crédit sont possibles, par paiements de 50 cents par jour, pour un faible total de 325 $.

Gilles Jean :

Jean Charest a les deux mains sur le volant.

Si d’autres fausses rumeurs vous passent par la tête arrivent aux oreilles, faites-le moi savoir.

Ce contenu a été publié dans Printemps érable, Un conflit créatif par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !