Dans son livre de 2012, Theories of International Politics and Zombies, le politologue américain Daniel Drezner examine l’efficacité qu’auraient, face à une attaque zombie, les réponses traditionnelles des gouvernements. Il y a ceux qui voudraient rencontrer le chef des zombies, lui expliquer que la matière cérébrale individuelle a une réelle valeur qu’il est préférable de ne pas consommer. Incapables de le convaincre de changer ses choix alimentaires, ceux-là voudraient au moins négocier avec les assaillants. Il y a ceux qui ont la gâchette chatouilleuse et qui répondraient avec une force maximale et létale à la première apparition du foyer de rébellion. La conclusion du politologue coule de source : dans ce cas précis, il est préférable d’avoir Arnold Schwarzenegger à la tête du processus décisionnel plutôt que, disons, le Mahatma Gandhi.
Zombie 1, Canada 0
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