Un genre de déni (et la problématique pratico-pratique des toilettes mixtes)

C’est fou le nombre de gens qui ont tenu à nous rassurer, depuis une dizaine de jours, (ce texte fut d’abord publié en septembre 2023) sur l’inexistence de quelque problème que ce soit dans l’enseignement de la théorie du genre à l’école. Dans Le Devoir, une universitaire écrit que “la théorie du genre ne nie pas l’existence des sexes biologiques. Ce serait ridicule, bien sûr, mais ce n’est pas vrai, et il est inadmissible qu’on laisse tenir ce genre de propos dans nos médias”. C’est clair ! Dans La Presse, un chroniqueur d’ordinaire plus circonspect accuse tous ceux qui soulèvent des doutes de “bêtise” et de “délire”. À Radio-Canada, une psychologue arrive à convaincre Patrice Roy que la question du changement de genre n’est jamais abordée au primaire. Circulez, il n’y a rien à voir !

Les traqueurs (et traqueuses) de transphobes

Je vais faire des jaloux, je sais. J’ai eu droit à une consultation psychiatrique gratuite. Quand on connaît les prix qu’ils vous réclament, ça ne se refuse pas. C’est la médecin psychiatre Marie-Êve Cotton, souvent vue à la télé, qui s’est portée volontaire. Sur sa page Facebook elle a, à distance, relevé de graves symptômes.

Le sexe de nos anges (version maxi-intégrale)

Image distribuée aux enseignants par la CSQ.

L’éducation sexuelle a fait son retour en force dans nos écoles. Bravo.

Mais elle est accompagnée de la promotion désinhibée de la théorie du genre.


Dans un service de garde de Montréal, un jour de mars, une dizaine d’enfants de cinq ans, surtout des filles, accueillent une invitée spéciale. L’intervenante, sexologue d’une organisation spécialisée dans le domaine, vient leur parler de genre. Comment sait-on qu’on est une fille ou un garçon ? demande-t-elle d’emblée. Les parents sont invités. Une mère enregistre.