Chers contribuables, chers clients, à l’approche de votre fête du mouton, dont on nous informe que vous l’appelez désormais « fête nationale », nous, de l’Association canadienne des producteurs pétroliers, souhaitons vous transmettre nos meilleurs voeux et, surtout, nos plus sincères remerciements.
Archives de catégorie : Économie
Les bonnes idées d’André Pratte
« L’histoire économique du Québec est jalonnée de grands projets, de la Manic à la Baie-James. Cette fois-ci, tous les experts s’entendent, le grand projet dont le Québec a besoin n’est pas fait de béton et d’acier, mais de productivité et d’innovation. » La citation, de bon sens, est tirée du « nouveau plan économique » déposé — et pour l’essentiel adopté — lors du conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ) en fin de semaine.
Tapis rouge pour l’assassin
Le 16 octobre 2017 fut le jour le plus noir de l’histoire économique du Québec. Le joyau de l’entrepreneuriat québécois, Bombardier, devait ce jour-là procéder à la plus humiliante des ventes au rabais. Il avait eu l’audace d’inventer le meilleur avion moyen-courrier du monde. Grâce à l’expertise accumulée dans toute la grappe aéronautique québécoise, son avion de la CSeries était le plus écologique, le plus léger et le plus silencieux sur le marché. Une merveille. Mais ce jour d’octobre, Bombardier était contraint de céder le fruit de ses efforts à l’européenne Airbus. Pour un dollar. C’était ça ou la faillite.
L’obsession ontarienne (intégral)
Il faut savoir ce qu’on veut, dans la vie comme en politique, sauf si on se satisfait d’une vie contemplative. René Lévesque souhaitait faire du Québec “un pays normal”, ce qui était à la fois ambitieux mais non prétentieux, à son image. Jean Charest visait plus haut. Faire du Québec, spécifiquement, un “paradis des familles”, et plus généralement le faire “briller parmi les meilleurs”. Nous avons assisté depuis à un rapetissement des attentes, car Philippe Couillard avait lancé son action gouvernementale en se fixant comme horizon “la moyenne canadienne”. Comptable, et s’avisant peut-être que le pétrole de l’Alberta faisait gonfler cette moyenne, François Legault réduisit le champ des possibles en choisissant comme étalon-or la seule Ontario.
La piastre à Parizeau
Régis Labeaume est sorti du placard. Il est indépendantiste. Bon, on savait qu’il fut naguère candidat du Parti québécois à Québec. Mais le temps passe et les convictions fluctuent. Pas pour Régis. Dans sa chronique de La Presse, il met les choses au clair. Mais il a pris en grippe Paul St-Pierre Plamondon. Ce qui est son droit le plus strict. Régis a la dent dure généreuse. Il a entamé une chronique sur le Parti libéral du Québec en annonçant : « Je serai sans coeur, mal avenant et condescendant. » Promesse tenue. Geneviève Guilbault est une de ses têtes de Turc : GG, écrit-il, « ne se prend pas pour un 7-Up flat ». Ceux qui lient la crise du logement à la vague d’immigration, comme PSPP (et les banques canadiennes), écrivait-il le 22 janvier, créent des « métastases xénophobes » et nous préparent une campagne électorale où « ça va roter du vieux sûr ».