Bataille de Londres: le lingot et les pépites

J’ai terminé depuis quelques jours la passionnante lecture du livre La bataille de Londres, de l’historien Frédéric Bastien.

Dans ce genre de grande enquête historique, il arrive qu’on trouve un filon d’or. On en ressort un lingot: dans ce cas, l’extraordinaire fait que le juge en chef de la Cour suprême et un de ses collègues ont enfreint la règle de la division des pouvoirs pour aider le gouvernement Trudeau et le gouvernement britannique à réussir leur opération de rapatriement unilatéral de la constitution.

Suggestion de lecture à Justin T.

Il y a quand même du progrès.

Récemment, Justin Trudeau prétendait que c’était un « mythe » de dire que le Québec n’avait pas signé la constitution de son père.

Ce mercredi, le nouveau chef libéral admet que cette signature n’a pas eu lieu. Bravo. Il prétend cependant que c’est la faute du gouvernement souverainiste québécois de l’époque.

Le remords québécois de feu Peter Lougheed

Peter Lougheed et René Lévesque.

L’Alberta pleure, ces jours-ci, l’homme qui a porté sa province dans la modernité: son ex-premier ministre, Peter Lougheed. Élégant, intelligent, pugnace, Lougheed était de la race des bâtisseurs. Mais il était aussi un acteur central dans le grand drame qui ne finit pas de hanter le Canada: le rapatriement et la modification de la Constitution du pays, faite en 1981 contre le voeu des Québécois et de leurs élus.

Le club des démocrates / Réponse à Pierre Trudeau

Note du blogueur:

Je mets ce texte en archive. Il s’agit de la réponse du 10 février 1996 de Lucien Bouchard,  alors Premier ministre, à la lettre ouverte J’accuse, publiée par Pierre Trudeau quelques jours auparavant.

La réponse de M. Bouchard présente une synthèse de la critique qu’on peut faire de Trudeau et de son oeuvre face au Québec. J’en fus le principal auteur.

Un extrait de la lettre de Trudeau: