L’enfer patriacal caquiste (vraiment ?)

Je retiens de mes lectures féministes des derniers jours que la Coalition avenir Québec (CAQ) défend une vision fondée sur la famille patriarcale, préférablement blanche, qu’elle se distingue par son mépris envers les bas salariés, le travail de soin et dont l’action « féministe » ne sert que les femmes occupant déjà des lieux de pouvoir.

Si j’étais épicier

Le magasin de feu mon papa.

Si j’étais président de, disons, les épiceries Metro, je sauterais sur l’occasion. L’inflation dans l’alimentation est terrible et, par un très malencontreux hasard, les profits de mon entreprise gonflent à vue d’œil. Plutôt que de tenter d’expliquer à des parlementaires incrédules que ces deux informations n’ont absolument rien à voir l’une avec l’autre, je m’empresserais de concevoir une opération de promotion à tout casser avant qu’un de mes compétiteurs ne se réveille et voie l’extraordinaire occasion de croissance qui s’offre à nous.

Le scandale des aînés au rabais

Ayant franchi le cap des 65 ans le mois dernier, j’ai pour la première fois eu droit à une réduction lors d’un achat. Deux dollars de rabais pour voir au cinéma l’excellent Le plongeur, de Francis Leclerc. J’y serais allé même sans la réduction, je vous rassure, et on ne peut reprocher aux entreprises privées de tenter d’attirer à leur guise et à coups de rabais des segments de clientèle.

Torpille intersectionnelle

Comment faut-il s’y prendre pour transformer une cause immensément consensuelle, comme la volonté de progrès vers l’égalité des femmes, en foire d’empoigne ? Il suffit d’insister pour y insérer un concept nouveau, apparemment anodin, et exiger que tous y adhèrent, sous peine d’être suspects de n’être pas de vrais féministes, à quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars.