

(Ceci fut d’abord publié dans Le Devoir.)
Cette semaine, j’examine une réelle bizarrerie:
Les Québécois veulent la laïcité mais, selon de nouvelles données très récentes, ils sont à plusieurs égards moins racistes que les Canadiens !
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(Psst: ne le dite pas aux trudeauistes !)
Écoutez des extraits des balados précédentes:
Pourquoi le Québec devrait taxer l’Alberta
On avait cru comprendre, depuis quelques mois, que le gouvernement Couillard voulait transformer les Québécois en Canadiens moyens, sur tous les plans.
Il semble que l’opération de ratatinement est plus chirurgical: on voudrait nous transformer en Ontariens moyens.
Cela a de l’importance, car comme le disait mon collègue Nicolas Marceau ce mardi à l’Assemblée nationale, amener le Québec à la moyenne canadienne signifierait réduire de 11 milliards de dollars les services publics aux citoyens du Québec. Mais atteindre la moyenne ontarienne signifierait couper… 17,5 milliards de services. La marche est plus haute, ou le précipice est plus profond.
On a vu ces derniers jours sur ce blogue comment les plumes qui insistent pour « Mettre le Québec dans le rouge » utilisent des chiffres et des comparatifs erronés.
Mais au-delà du débat sans cesse recommencé sur le diagnostic québécois, la question essentielle demeure: que faire pour que le Québec soit encore plus riche, encore plus fort ?
Le rapport du Centre sur la productivité et la prospérité des HEC est assez bref sur les solutions à apporter, mais on y lit ce constat:
C’est comme la marée. Chaque année, on nous revient avec le caractère chétif de l’économie québécoise. Les exagérations pleuvent.
Chaque année, des économistes doivent remettre les pendules à l’heure et c’est souvent le cas de Pierre Fortin. Hier, on a vu comment il a dégonflé le ballon de l’écart de richesse entre le Québec et les États-Unis.