Le vrai côté obscur de Jean Charest

Il n’est absolument pas impossible que Jean Charest devienne, d’ici quatre ans, premier ministre du Canada. Oui, il a présidé à une période trouble de l’histoire récente du Québec. Oui, il a déclenché des élections en cachant aux Québécois que la Caisse de dépôt venait de perdre 40 milliards de dollars et en promettant qu’il ne ferait pas de déficit malgré la crise financière de 2008, ce qui était clairement mensonger. Oui, l’immense majorité des Québécois ont jugé que son gouvernement était corrompu. Oui, il est à ce jour le suspect numéro un dans une enquête sur la corruption menée par l’UPAC.

Déchiffrer l’élection de 2012

Nous avons quelques éléments, à cinq jours du vote, pour dégager de la masse de données fournie par les électeurs, quelques données essentielles. Voici mon tri:

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C’est le nombre de circonscriptions supplémentaires que le Parti québécois aurait pu emporter, n’eut été de la division du vote souverainiste. Il aurait donc obtenu un gouvernement majoritaire, avec 65 députés. Ce calcul est celui de Bryan Breguet, du site Too Close to Call: