Il y a pire que la famine. Il y a la famine voulue, organisée. Suivant un objectif froid : la disparition d’un peuple.
Ce qui se déroule sous nos yeux dans la bande de Gaza est un acte d’une cruauté sans nom. L’État israélien a bloqué tous les accès, a arrêté tous les convois humanitaires, a mis hors-la-loi l’organisation internationale jusqu’ici chargée de distribuer l’aide et a poussé un Palestinien sur cinq, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à la sous-alimentation.