Bonne semaine pour la haine

Au moment où ces lignes étaient écrites, les missiles israéliens avaient déjà quintuplé la mise. En riposte aux actes barbares du Hamas contre 1000 civils et militaires israéliens, les bombes de l’État hébreu ont fait plus de 5000 victimes civiles, hommes, femmes et enfants agonisant sous les gravats. À ce point du récit, et alors que se réunissent les conditions du débordement du conflit du Liban au Yémen à l’Iran, l’exigence d’un cessez-le-feu immédiat, suivi d’une mise sous tutelle de Gaza par l’ONU, semble à mon humble avis la seule posture prudente et humaine possible.

La fabrique de désespoir

Le début de ce siècle était un sale temps pour l’impossible et l’insoluble. On avait assisté à la démission de Pinochet et à la fin des dictatures en Amérique latine, à l’implosion de l’Union soviétique et à l’indépendance retrouvée des pays baltes, à la réunification de l’Allemagne. En Irlande du Nord, des ennemis séculaires se répartissaient les sièges au gouvernement commun. L’apartheid était défait en Afrique du Sud, vaincus et vainqueurs se partageant un prix Nobel. La liberté individuelle fleurissait sur la tombe du maoïsme, des pays africains faisaient l’expérience de l’alternance.

Échanges épistolaires au sujet du boycott d’Israël

À la suite de mon article Les chaussures d’Amir Khadir, de décembre, Richard Marceau et David Ouellette ont publié une lettre ouverte répliquant à mon analyse.  Richard est conseiller politique principal au Comité Canada-Israël et David est Directeur de la recherche au Comité Québec-Israël, cependant ils ont écrit cette lettre à titre personnel et l’ont publiée sur le blogue de David. Il me fait plaisir de la reproduire ici et d’y faire apparaître mes commentaires, entrelardés.

La guerre, reportée de cinq ans ! (Ouf !)

20110101_CNA4001J’étais heureux de voir que The Economist avait eu la même idée que moi, en mettant en Une la possibilité d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

(Deux scénarios dans leur cas, une attaque Israélienne sur l’Iran et/ou un nouveau conflit avec le Hezbollah au sud-Liban.)

Mes collègues de The Economist seront sans doute aussi rassurés que moi en lisant les commentaires du directeur sortant du Mossad, rapportée ce vendredi dans le quotidien israélien Haaretz, selon lequel l’Iran n’obtiendra sa capacité nucléaire, non cette année ou l’an prochain comme le jugeaient les évaluations récentes, mais seulement en 2015.