La stratégie de l’Alberta, de l’ouvrage bien fait

Le discours à la nation prononcé lundi soir dernier par la première ministre albertaine était en tous points remarquable. Bon, elle n’a pas dit « nation », car il est compliqué d’inventer une « nation » provinciale qui rendrait les Albertains distincts de la plupart des autres Canadiens anglais. Retirez le pétrole de l’équation, vous n’aurez plus de point d’appui pour un mouvement autonomiste albertain.

Mark Carney, menace à l’unité canadienne?

Avertissement : cette chronique n’est pas un appel au vote. Elle n’offre que des constats. Mais ceux de mes lecteurs qui souhaitent maximiser les chances que le Canada reste uni devraient voter pour Pierre Poilievre. Et ceux de mes lecteurs qui souhaitent maximiser le risque de fragmentation du Canada devraient voter pour Mark Carney.

Ce que nous doit l’Alberta (texte intégral)

Cher Jason Kenney,

Nous avons pris bonne note du message envoyé hier par vos citoyens qui, à 61,7 %, veulent mettre fin au programme de la péréquation. Vous estimez ce programme injuste envers vous et trop généreux envers nous. Vous avez raison. Nos propres calculs (de Francis Vailles, de La Presse) indiquent que, par ce programme, vos citoyens nous envoient chaque année environ deux milliards de dollars. Cela doit cesser.

Feu le bénéfice du doute (version intégrale)

À 36 ans, j’avais déjà beaucoup de débats derrière la cravate. Indépendantiste face à des mononcles fédéralistes, militant étudiant chantant L’Internationale, j’étais toujours partant pour une bonne discussion. Journaliste, j’avais ensuite assisté à des empoignades sévères au Québec, à Paris et à Washington.