(Pas toutes) Mes excuses

Le Devoir

samedi 13 décembre 2008

Jean Charest était fidèle à lui-même au lendemain d’une élection boudée par 43 % des électeurs — une catastrophe démocratique. Il n’y est pour rien, dit-il. Il ne connaît ni regret, ni excuses, jamais, sur aucun sujet. C’est sa ligne de conduite. On trouve parfois le travers inverse, soit le cas où, pour reprendre la fulgurante expression d’Yves Boisvert au sujet d’un chef forcé de se dédire, « ses excuses ont dépassé sa pensée ». Je vais tenter de naviguer entre ces deux écueils en présentant ici mes excuses mesurées à Jean Charest, à Françoise David et Amir Khadir, puis à Mario Dumont.

Les périls de Pauline

Le Devoir

samedi 22 novembre 2008

Pauline, la protagoniste de la série d’aventures américaine The Perils of Pauline, nourrissait le désir de devenir auteure. Elle était à chaque fois placée dans une situation de mort certaine. Féministe avant l’heure, elle réussissait à s’en sortir avant la fin de chaque épisode. C’est un peu ce qui s’est passé avec Pauline Marois cette semaine.

Semaine difficile pour Jean Charest

Le Devoir,  samedi 15 novembre 2008

Ce qui me frappe le plus cette semaine, c’est que c’est une très dure semaine pour Jean Charest. D’abord, la semaine a commencé alors qu’on continuait à remettre en question la raison qu’il avait invoquée pour déclencher des élections, c’est-à-dire l’économie. Déjà la semaine dernière, il avait démontré que sa plate-forme économique n’était pas foncièrement différente de celle de son principal adversaire, le PQ, et on a ensuite passé quelques jours à débattre sur la question de savoir s’il avait laissé derrière lui un déficit ou non.