PLQ: Le parti de la division (avec la réponse d’André Pratte)

Avec André Pratte, quand on était jeunes !

J’avoue avoir hésité avant d’écrire cette chronique. Il me semble inconvenant de tirer sur des ambulances. Les Libéraux québécois sont aujourd’hui dans un tel état de faiblesse que mon premier mouvement est l’empathie, ayant dirigé le Parti québécois à une époque ou on nous décrivait, non comme une ambulance, mais comme un corbillard.

Et j’ai crié, crié-é, Jean, pour qu’il revienne…

On pouvait couper la nostalgie au couteau, samedi, lors du conventum des anciens des belles années libérales. Ils et elles étaient presque tous là, anciens ministres et conseillers politiques, compagnons de trois belles victoires électorales sous la direction de l’homme dont ils s’ennuient depuis le jour de son départ : Jean Charest.

Alerte rouge !

Tous les membres du Parti libéral du Québec ont reçu, la semaine dernière, une invitation à la fois politique et vestimentaire. « Ensemble, manifestons pour la liberté de choix et les droits de la communauté anglophone ! » Le message était « en bilingue ». Le français n’y était ni nettement ni même un tantinet, prédominant. De plus, il fallait « porter le plus de vêtements de couleur rouge possible afin de montrer à toute la communauté réunie que nous sommes présents pour eux ».

Un stratagème sans stratège

Bill Clinton était en voyage officiel en Afrique lorsqu’un juge annonça un arrêt des procédures dans une des accusations qu’il traînait depuis ses années comme gouverneur de l’Arkansas. Son bureau publia un communiqué laconique sur la justice qui avait triomphé. Une caméra le croqua, par la fenêtre de sa chambre d’hôtel ce soir-là, dansant en tapant sur un tambourin.

L’amnésie prévisible de Dominique Anglade (intégral)

On ne peut pas dire qu’elle ne donne pas son 110 %. Dominique Anglade joue toutes les touches du clavier politique pour imposer sa présence dans le paysage médiatique. Parfois, elle se fait outrageusement optimiste : « Je vais gagner en 2022 ! » Parfois, elle semble tirer son texte de la pancarte d’un manifestant antivaccin : « Legault a plongé le Québec dans la noirceur ! » Parfois, comme au début janvier, elle réclame qu’on l’écoute et demande un débat d’urgence à l’Assemblée. Parfois, elle affirme qu’on l’écoute, mais qu’on ne l’entend pas, et elle se retire de la consultation hebdomadaire des chefs d’opposition, organisée précisément par le premier ministre pour faire semblant qu’il écoute.