Avant la béatification

Robert Bourassa avait rendu l’âme. Des funérailles nationales avaient été organisées. Mon patron Lucien Bouchard en revenait. Dans son bureau alors juché dans les hauteurs de l’immeuble d’Hydro-Québec, on lui passait l’appel d’André Bérard, président de la Banque Nationale, en déplacement en Asie. Bérard était un acteur clé du grand sommet sur l’économie qu’on préparait. Entre autres sujets, j’entendis M. Bouchard lui dire : « Il a eu une excellente semaine. » L’appel terminé, je lui demandai : « L’excellente semaine, c’était celle de Bourassa ? » Bouchard opina. « Vous vouliez dire, à part pour le décès ? »

Féministicides

Mais à quelle heure et dans quelle salle a lieu mon prochain cours ? Pourquoi est-il désormais impossible de trouver cette information pratique sur le site de l’université ? Parce que nous sommes en 2023. Parce que c’est dangereux. Parce que des enragés, antiféministes, parfois nostalgiques de Marc Lépine (l’auteur de la tuerie de Polytechnique) peuvent surgir dans un cours, arme à la main. Paranoïa ? Parlez-en à Katy Fulfer.

La malédiction de Jane Bond

La blague va comme ceci. On demande à un jeune couple de décrire quelle serait pour chacun la sortie romantique idéale, si les deux personnes ne se connaissaient pas l’une l’autre. L’homme répond sans hésitation : un souper et une nuit avec Gal Gadot. La femme réplique : j’ai beaucoup mieux. Pour moi, ce serait un souper, de la danse et une nuit avec Gal Gadot. Mais dans mon scénario, je jouerais mon rôle et celui de Gal Gadot !