Plus tôt cette semaine, j’ai appris qu’existait une rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, Reem Alsalem. J’ai aussi appris qu’elle venait de déposer un rapport recommandant que « les catégories féminines dans le sport organisé soient exclusivement réservées aux personnes de sexe biologique féminin ». Elle a calculé que ces dernières années, « plus de 600 athlètes féminines dans plus de 400 compétitions ont perdu plus de 890 médailles dans 29 sports ». Des athlètes aux corps d’hommes, mais concourant comme femmes, l’ont emporté.
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Avant la béatification
Robert Bourassa avait rendu l’âme. Des funérailles nationales avaient été organisées. Mon patron Lucien Bouchard en revenait. Dans son bureau alors juché dans les hauteurs de l’immeuble d’Hydro-Québec, on lui passait l’appel d’André Bérard, président de la Banque Nationale, en déplacement en Asie. Bérard était un acteur clé du grand sommet sur l’économie qu’on préparait. Entre autres sujets, j’entendis M. Bouchard lui dire : « Il a eu une excellente semaine. » L’appel terminé, je lui demandai : « L’excellente semaine, c’était celle de Bourassa ? » Bouchard opina. « Vous vouliez dire, à part pour le décès ? »
Tsunami rose
Ma précédente chronique (« La parité expliquée à ma tribu ») m’a valu un courrier abondant, y compris de lectrices. Je leur avais pourtant demandé de nous laisser entre nous, hommes. Elles ont refusé. Offrant donc la preuve de leur ambition : ne laisser aucun espace sûr (safe space) aux ex-hommes des tavernes que nous sommes. (Je blague.)
La parité expliquée à ma tribu
Vous m’excuserez, mesdames les lectrices, mais j’ai un message à livrer aux membres de la gent masculine, ma tribu. Alors, je vous retrouverai lors de ma chronique de samedi. Tourlou !
Féministicides
Mais à quelle heure et dans quelle salle a lieu mon prochain cours ? Pourquoi est-il désormais impossible de trouver cette information pratique sur le site de l’université ? Parce que nous sommes en 2023. Parce que c’est dangereux. Parce que des enragés, antiféministes, parfois nostalgiques de Marc Lépine (l’auteur de la tuerie de Polytechnique) peuvent surgir dans un cours, arme à la main. Paranoïa ? Parlez-en à Katy Fulfer.