À lire: les entrepreneurs fantômes

images2-150x150Nous nous étonnions l’autre jour, le professeur des HEC Benoît Tremblay et moi, de la bonne performance économique de Montréal, y compris dans le domaine de la création d’emploi, alors que rien de très spectaculaire ne se passe.

Montréal et Austin, Texas, sont les seules métropoles occidentales à avoir fait la liste des 30 grandes villes les plus performantes d’un index du London School of Economics et du Brookings.

Comment est-ce possible ? Outre les commandes de Bombardier, on n’annonce pas d’implantation importante de nouvelles usines, de grandes chaînes de distribution, de nouveau siège d’organisations internationales d’envergure.

La bonne tenue de la ville — comparativement aux autres métropoles — semble être le fait d’une création très diversifiée de richesse, par des entreprises très nombreuses mais pas très tapageuses.

Mon collègue blogueur Pierre Duhamel semble en avoir trouvé la piste. Dans son billet de ce lundi, il a même trouvé au Québec un entrepreneur du domaine des technologies dont la richesse n’est surpassée que par les Desmarais. Robert Miller. Vous le connaissez ? Il n’y a même pas de photo pour les médias. Pierre écrit:

Il n’y a qu’un seul Robert Miller au Québec, mais on trouve des centaines, sinon des milliers d’entrepreneurs, qui ne font jamais les manchettes et qui contribuent immensément à l’économie québécoise. Leurs entreprises sont connues dans leur secteur ou leur région, mais le grand public ignore à peu près tout de leur réussite.

J’entreprends deux grands projets qui me mèneront à mieux connaître les joyaux méconnus du Québec. […] La semaine dernière, j’ai rencontré 7 entrepreneurs pour ce dernier projet. Des gens que je connaissais pas et dont je n’avais jamais entendu parlé. Je suis tombé en bas de ma chaise tellement leurs réalisations sont étonnantes et leurs succès éclatants.