Éloge du syndicalisme

On les enterre souvent, les syndicats. On note leur déclin, la disparition des usines qui étaient leurs châteaux forts. On les dit victimes de la nouvelle technologie, du travail autonome, de l’individualisme. Les comptes de dépenses de l’ex-président de la FTQ-Construction laissent un goût amer chez plusieurs syndiqués… et non syndiqués. On impute le déclin syndical à la mondialisation, surtout. Maintenant qu’il faut être souple, rapide, compétitif et efficace, pourquoi s’encombrerait-on de tels dinosaures ?

Appliquer le principe de précaution à nos finances

(Voici le chapitre que j’ai consacré à la dette dans mon ouvrage Pour une gauche efficace de l’automne 2008)

Faut-il s’occuper de la dette québécoise ? Le sujet provoque un important débat à gauche où on le voit comme l’épouvantail derrière lequel se cache le programme de rétrécissement de l’État de la droite. Un soupçon plus que légitime.

Pour un vrai plan de réduction de la dette

(Mon premier texte sur la réduction de la dette, publié dans La Presse en avril 2006. J’ai ensuite actualisé la proposition dans mon livre de 2008: Pour une gauche efficace.)

Réduire vraiment la dette pour le Québec du déclin démographique, pour le maintien du service public et pour la souveraineté : une proposition plus audacieuse et plus équitable

L’auteur est directeur exécutif du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (cerium.ca). Il s’exprime ici à titre personnel.