Changement climatique: pourquoi le Québec peut compter

Chaque année, la Nouvelle-Delhi réunit des élus, ONGs et chercheurs pour prendre le pouls des discussions en cours sur les changements climatique, dans le Delhi Sustainable Development Summit.

Le Québec y est un invité fréquent. J’y ai expliqué comment le Québec peut s’appuyer sur des alliances avec des États comme la Californie pour provoquer des changements dans la politique climatique du Canada et des États-Unis.

Voici la vidéo de mon intervention de ce jeudi:

L’article du Devoir de ce matin résume inexactement mes propos sur le poids qu’aurait pu avoir un Québec souverain dans les débats passés. Voici ce que j’ai dit:

We in Quebec of course are not a sovereign state. Or not yet a sovereign state. Some of us would have liked to be in Rio or Copenhagen and have the ability to vote with others environmentally friendly nations and try to help tipped the balance. We may not have succeed.

 

But we would have been in the right space, in the right place and would not have had the burden to go and explain to others that yes, Canada has had the dinosaurs prize again today but, we disagree, we in Québec are not quite the same. We are the green province in a brown country.

Traduction:

Nous au Québec, évidemment, ne sommes pas un État souverain. Ou pas encore un État souverain.Certain d’entre nous auraient aimé être à Rio ou Copenhague et avoir la possibilité de voter avec d’autres nations pro-environnement et aider à faire pencher la balance. Nous n’aurions peut-être pas réussi.

 

Mais nous aurions été dans le bon endroit et n’aurions pas eu le fardeau d’expliquer aux autres que, oui, le Canada a gagné le prix du dinausore encore aujourd’hui mais nous ne sommes pas d’accord avec lui. Nous au Québec sommes différents. Nous sommes la province verte dans un pays brun.

 

Ce contenu a été publié dans Environnement, Québec international par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

8 avis sur « Changement climatique: pourquoi le Québec peut compter »

  1. L’environnement, les ressources naturelles, les ressources humaines,l’emploi,les finances,le développement de nos ressources au niveau national puis, au niveau international c’est effectivement ce que le Québec et les jeunes du Québec ont de besoin. Ne pas créer de faux espoirs mais bien travailler ensemble dans un but commun. La réalisation de nos rêves demeurent possible mais, il faut y croire car, ensemble, on va bien plus loin..Alors, soyez en faveur d’un projet Québécois qui permettra Lavancement du Québec. Allez voter en faveur au:www.trensquebec.qc.ca

  2. Et si tous les gens publiques se mettaient à dire tout haut avec honnêteté ce que la plupart de nous pensons tout bas. Wow! j’ai peine à imaginer la verdure que nous aurions comme pays une fois le Qc libéré du joug annihilant Conservateur!
    Super! Continuez comme ça, c’est très réconfortant de voir que ça avance dans la bonne direction!

    • Le joug harperien risque de durer longtemps, l’argent bitumineuse, le dénigrement du Québec comme moyen démagogique, les aides financières directes et indirectes aux industries pétrolière et de l’auto, la ferveur r’ligieuse tout azimut, le militarisme glorifié, la ‘inglish monarchy & anglican church authority’ honorée, bénite, constamment exposée et proclamée, servant de paravent à notre publiquement très pieux wasp devenu ainsi un demi-djeu alors, comment pensez-vous il sera possible de sortir cet homme et ses disciples du ‘reform party’ des hautes instances gouvernementales, des pouvoirs de quasi-souverain placés entre les mains d’un seul homme par la constitution cadna-dian ?

      Le ‘harper government’ n’a eu besoin que de 39,6% du suffrage exprimé et il y aura 30 comtés supplémentaires aux prochaines élections dont la très grande majorité sera certainement aux faveurs des ‘reformists’ et ainsi, je pense qu’on doit s’attendre à une longue dictature déguisée, celle-ci déterminée à transformer le cadna-da en le 51ème état des USA, transfigurant irrémédiablement la social-démocratie d’ici en ‘domaine privé de l’individualisme’, une jungle dite de kréation djivine favorable aux prédateurs les plus voraces de l’humanité.
      Va-t-on laisser Big Brother continuer à s’installer sans agir ?
      Il y a vraiment péril en la demeure et la seule voie possible pour le Peuple Québécois est la Souveraineté. C’est urgent !!

  3. Dinosaure et non dinausore,à partça félicitation pour le bon travail.

  4. Excellent discours. Plein d’espoir! Espérons que ça se concrétisera!

  5. Vous représentez les québécois de façon convaincante. Bravo !
    Il vous reste à convaincre notre Première Ministre et vos collègues du Parti Québécois de prioriser la protection de l’environnement à l’économie. Val Jalbert n’est pas un bon exemple pour votre parti. Faites-les méditer sur ce beau diaporama …
    http://www.youtube.com/watch?v=NNGDj9IeAuI&feature=youtu.be&hd=1

    • Vous avez tout à fait raison, Val-Jalbert est un fort mauvais exemple pour le gouvernement, décision qu’il m’est difficile de comprendre.

      Grali

  6. Jamais un homme politique québécois nous aura si bien représentés à l’étranger. Bravo!

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