DGE: Gomery signe la pétition pro-Gomery!

Enfin, c’est une façon de parler. Il affirme à Tommy Chouinard, dans La Presse de ce mardi, qu’il est intéressé par le poste:

«Ça pourrait m’intéresser», a-t-il affirmé. Ce qui l’attire, «c’est la possibilité d’assainir la situation» en matière de financement politique. «La motivation que j’aurais, c’est essayer de rétablir une certaine confiance dans nos institutions publiques. C’est pénible, ce qui arrive en ce moment», a-t-il souligné. Il serait intéressé, en outre, à mettre en oeuvre la nouvelle loi sur le financement politique, qui fait l’objet de débats à l’Assemblée nationale depuis un an.

John Gomery voit un obstacle à sa candidature: ses 78 ans. La durée du mandat d’un DGE est de sept ans. «C’est long, pour un homme de mon âge», a-t-il reconnu, tout en soulignant qu’il est «en bonne santé». Il pourrait être DGE «une couple d’années» ou, suggère-t-il lui-même, occuper un poste d’adjoint pour «aider».

La machine est en marche. Venez signer la pétition et faites la signer, en vous rendant ici.

Il est d'accord pour prendre le poste. L'êtes vous ?Il est d’accord pour prendre le poste. L’appuyez-vous ?

Il ne restera plus qu’à faire ensuite signer la pétition, dans l’ordre, par Pauline Marois, Amir Kadir, Gérard Delteil et (rrrroulement de tambour) Jean Charest. Vite, avant que Charest ne propose Bastarache !

Je signe ici.

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !