La semaine politique a été très chargée au Parti québécois cette semaine, mais cela ne nous a pas empêchés, tous, de faire consciencieusement notre travail d’opposition, pour bien représenter nos électeurs face aux dérives libérales.
Le premier ministre n’a pas de temps pour les parents d’enfants lourdement handicapés
Le dossier des Parents jusqu’au bout semblait dans l’impasse cette semaine. La ministre Charlebois tergiversait, le ministre Barrette, après avoir promis de s’en « occuper personnellement » a tenté de les discréditer, puis le premier ministre a refusé formellement leur demande de rencontre. Jeudi matin, j’ai voulu exposer la mauvaise foi du gouvernement dans ce dossier.
Que s’est-il passé dans les minutes qui ont suivi cet échange ? Jusque là, aucune conférence de presse n’était prévue pour vendredi. Soudainement, le dossier a débloqué et la ministre Charlebois a finalement annoncé, vendredi matin, une aide supplémentaire pour les familles ayant des enfants gravement malades et ayant des incapacités importantes.
Nous attendons de connaître tous les détails de cette proposition, mais il s’agit d’un déblocage majeur. Ma théorie ? Le Premier ministre n’a pas aimé se faire cibler ainsi et a réclamé une action immédiate pour éviter que je revienne le talonner à ce sujet à la période de question de mardi prochain.
Cette victoire appartient à Parents jusqu’au bout et à leur extraordinaire détermination. Mais, vendredi, je puis dire que j’étais content de les avoir accompagnées depuis un an dans leur quête et d’avoir fait partie de la solution.
CFP : paradis fiscaux
S’est poursuivie cette semaine le mandat d’initiative sur le phénomène du recours aux paradis fiscaux. Les banques sont venues témoigner à la commission l’automne dernier, sans grand succès. Une seconde phase des travaux s’entame avec les grandes firmes de stratèges-comptables dont KPMG-Secor et Raymond Chabot Grant Thornton. C’est une commission parlementaire très intéressant, en plus d’être essentielle afin de contrer l’évasion fiscale. Les réponses ne sont cependant pas faciles à avoir …
La Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale remise à quatre personnalités d’exception
Décernée exceptionnellement à des personnalités méritant la reconnaissance de l’ensemble des députés, la médaille de l’Assemblée nationale est une distinction prestigieuse. J’étais très heureux de participer, lundi, à la cérémonie de remise de la Médaille de l’Assemblée nationale à quatre Québécois s’étant distingués dans leur domaine d’activité : Mmes Arlette Cousture et Lise Watier, ainsi que M. Oliver Jones et le docteur Pierre Lapointe. Bravo à vous 4 !
Table ronde pour l’Est de Montréal !
J’ai participé vendredi matin au au Comité de développement de l’Est Montréal, la grande rencontre des acteurs de l’Est. La question du transport collectif dans l’Est, à la lumière de l’investissement de 5 milliards accordé aux trasports dans l’Ouest, a dominé nos échanges.
Membre du comité transport, j’ai participé pendant la semaine à la préparation du rapport présenté par notre présidente, Isabelle Foizy de la Chambre de commerce de l’Est, rapport présenté et adopté vendredi matin.
Isabelle et la présidente du CDEM, ma collègue députée de Pointe-Aux-Trembles Nicole Léger, ont été chargés de présenter notre cahier de revendication au public et aux décideurs sous peu.
Le temps de la réflexion
Deux derniers mots sur le contexte politique. J’ai publié après la démission de Pierre Karl un texte pour souligner sa contribution:
Et j’ai engagé une réflexion sur mon propre avenir politique qui se terminera sous peu.
J’ai indiqué ceci mardi: «La question que je me pose et que je pose aux gens à qui je parle, c’est quelle serait l’utilité ou la nécessité de ma candidature? Est-ce que j’ai des choses à dire qui ne sont pas dites par d’autres? Est-ce que j’apporte à la course des forces et des faiblesses qui ne sont pas celles de mes collègues? Alors, c’est ça qu’on est en train de regarder.» On peut voir un extrait de l’échange avec les médias ici.
Mercredi, le caricaturiste Garnotte, du Devoir, m’a fait le grand bonheur de me dessiner en Cyrano, un de mes personnages préférés. Audacieux, romantique, plein d’humour, ne défendant que les bonnes causes. Un beau modèle, quoi !
Il est encore temps de me donner votre avis, en laissant un commentaire dans l’endroit indiqué plus bas.
Bonne semaine !
Au candidat à la direction du Parti québécois Jean-François Lisée
A propos de la proposition des trois députés péquistes, voici le commentaire que j’ai publié sur le Journal de Montréal.
Robert Barberis-Gervais
Excellente idée de donner le choix aux Québécois. Ils ne se sont jamais prononcés sur la Constitution de Pierre-Elliott Trudeau (PET) de 1982.
Toutefois, une forme de fédéralisme renouvelé sera difficile à formuler. Ce sera un beau défi pour les fédéralistes sincères qui veulent aussi défendre les intérêts du Québec. Car il y a des fédéralistes comme Justin Trudeau qui croient que la Constitution de PET de 1982 est parfaite et n’a pas besoin d’être modifiée. On les appelle les tenants du statu quo. Si les fédéralistes ne parviennent pas à s’entendre, et bien le référendum donnera le choix aux Québécois. Voici comment ça pourrait être formulé.
On pourrait demander aux Québécois et Québécoises de choisir de répondre OUI à l’une des deux questions suivantes :
« Voulez-vous que le gouvernement du Québec signe la Constitution de 1982 et qu’ainsi le Québec et la nation québécoise réintègrent la famille canadienne avec tous ses avantages y compris la péréquation ?
Ou
Voulez-vous que le Québec cesse d’être une province canadienne et devienne un pays indépendant qui contrôle toutes ses lois, tous ses impôts et toutes ses taxes ainsi que toutes ses relations extérieures tout en permettant la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.
(RBG, Tribune libre de Vigile.Québec, « Pour un référendum sur la Constitution de 1982 », 21 mai 2016)
Un peu tard pour mon commentaire car votre décision a été annoncée ce matin…. j’étais ambivalente concernant votre candidature, même en sachant que vous êtes le plus qualifié, le plus articulé, etc… j’arrête ici mes « plus » mais ils seraient nombreux, j’étais ambivalente donc et suivais la vague du « temps pour les jeunes », vague créee en partie par les journalistes et suivant à l’élection de Justin Trudeau. Mon ambivalence a donc pris le bord ce matin et je vous dis BRAVO M. Lisée pour l’accouchement de votre réflexion. Le Parti Québécois est encore un fleuron de gens compétents, on ne peut pas accepter qu’ils se taisent, on ne peut accepter de s’en priver. Merci de votre courage et bon vent!!
Monsieur Lisée,
Je considère que vous êtes un atout indispensable pour le parti québécois. Cependant, même si j’avais voté pour vous lors de la dernière course, je pense que votre style ne passera pas. Pardonnez-moi la comparaison, vous êtes un intellectuel un peu comme Stéphane Dion au fédéral. Vos forces sont très grandes, mais peut-être craintes par trop de gens ordinaires dans le parti et la population.
Je vous vois comme ministre et principal conseiller du(de la) futur(e) premier(e) ministre, libéré d’une foule de présences obligatoires à différents événements sociaux, pour mieux travailler à la bonne administration du pays.
Bonjour.
Bien, de belles pensées, des critiques constructives, etc..comme à l’habitude.
Mais, si pour changer, on parlait de qu’est-ce qui doit être fait pour réaliser l’indépendance.
Inspirons-nous des initiatives des citoyennes et citoyens. Le passage à l’acte.
«« Cette victoire appartient à Parents jusqu’au bout et à leur extraordinaire détermination. Mais, vendredi, je puis dire que j’étais content de les avoir accompagnées depuis un an dans leur quête et d’avoir fait partie de la solution. »»
Que les politiciens viennent supporter, oui, dans une certaine mesure.
Une action à saluer, mais qui demeure partiel et dans ma cour.
Nous avons vue des tonnes de ces actions qui sont toujours à recommencer.
Voilà sur quoi il faudrait réfléchir.
Se limiter, dans un pays indépendant, à jouer les mêmes jeux qui finissent par diviser. Apprenons des leçons du printemps érables.
Passer de l’état de droit avec son maniérisme (formater par le N.-C.-S.) des politiques économiques d’ajustement, qui en dernière analyse destabilise les avancés sociétales, nous devrions le voir avec les jeux économiques (l’épouventaille du déficit) du PLQ et de son amateur de la guillotine….. de L’Ar. Saou.,
à l’État Démocratique, la Souveraineté du Peuple.
Et ce que cela signifie.
Votre entrée dans la course à la chefferie serait un apport majeur pour le Québec et le PQ.
Dans le passé, vos propositions étaient souvent originales et de grandes portée. Je pense en particulier à celle portant sur les étudiants-émigrants du post-secondaire.
Je crois qu’un programme d’action proposé par vous forcerait tous les participant(e)s à se dépasser.
Une remarque sur le projet du transport dans l’ouest de Montréal de la Caisse. La solution alternative du monorail ne semble aucunement avoir été considérée.
Tout semble traditionnel dans le projet de la Caisse; y compris la corruption probable.
À mon avis, vous êtes le meilleur, tout comme l’était, pour moi, Jacques Parizeau. Malheureusement, tout comme Monsieur Parizeau, vous ne prenez pas auprès de la population en général. Une partie ne vous suit pas. Il vous faut donc rester dans le parti pour rectifier le tir. Votre présence est non seulement précieuse, mais nécessaire à l’avancement de la cause.
Dans la course à la chefferie du PQ, c’est à vous de juger ce que vous pouvez apporter à la cause indépendantiste et/ou à la cause de la gouvernance progressiste, et à vous de décider qu’elle est la plus importante en ce moment. Le moment PKP a démontré que la cause de l’indépendance peut avoir la priorité. Le niveau progressiste de la gouvernance est sujet à être partagé avec les autres partis dans la tête des électeurs.
Votre efficacité parlementaire ne se dément pas. Tablez là dessus.
Vous ne pouvez facilement changer votre image, quant à moi vous ne devriez pas avoir à le faire. Parizeau avait le même genre de problème malgré sa dimension. Mon avis de gérant d’estrade :
– ne craignez votre image d’intello, les baveux ont la cote s’ils argumentent bien
– trouvez moyen de profiter de la course à la chefferie pour élever le débat notamment sur l’indépendance
Je souhaite que vous soyez dans la course à la chefferie du PQ, parce que vous êtes indispensable par votre efficacité dans les débats sur l’indépendance du Québec, et les débats ‘droite-gauche’.
Je suis heureux que Mme Hivon se présente à la tête du PQ.
Mais, à moins qu’elle rallie l’ensemble des membres du PQ autour du sujet phare qu’elle a annoncé:
le projet de la souveraineté comme priorité, c-à-d. un projet sociétal dans ses grandes lignes à déterminer avec la collaboration de votre pôle jeunesse et dans une certaine mesure avec les citoyens de toute obédience, je ne crois pas que les batailles internes de ce grand parti ne se résolvent.
Je ne vous vois pas comme chef, mais comme un stratège pour élaborer ce projet sociétal invitant à la souveraineté. Mais le pôle jeunesse doit être le maître d’oeuvre et quelques ressortissants de la société, dont des groupes sociaux.
je suggère, la naissance du m6r.Fr, initié par Jean-Luc Mélenchon comme modèle pour réaliser cette instance sur le projet sociétal souverain. Une Constitution devra prendre le jour avec le citoyen-travailleur, comme maître d’oeuvre.
Nous devons admettre la faillite de l’état de droit et construire l’État Démocratique, d’où la Constitution Citoyenne travailleur.
Attention à la récupération et à la manipulation, c’est une vague qui émerge, et tous nous pouvons le constater, en France, au Brésil…..
Une question se pose, sur quoi reposerait ce statu de la souveraineté ?
Mais plus fondamentalement, quelle est la question qui touche tout le monde, celle qui détermine la vie de chacun et qui nous angoisse tous à un moment ou à un autre de nos vies, en ces temps de crises économiques qui pointent à l’horizon ?
Penser globalement, agir localement !
Ne soyons pas naïf, nous ne sommes pas dans un film de Spielberg.
Je vus suggère de vous présenter, car vous avez le cran d’un chef de parti avec, en plus, des idées audacieuses, ce qui manque pour sortir des répétitions du passé avec des mots d’hier.
Pierre Karl Péladeau portait en lui la flamme de l’indépendance et a du rebrousser chemin parce qu’il avait laissé derrière lui un problème que son mariage avait laissé en plan.
Il a néanmoins fait progresser la démarche menant à l’indépendance en misant sur une alliance à préciser et en disant que le projet de pays n’appartient pas au PQ, mais aux futures citoyennes et aux futurs citoyens du Québec.
Ce point est majeur. Ceux qui veulent un pays ne veulent pas seulement que leurs taxes leur reviennent, leurs lois soient les leurs et leurs traités soient les leurs. Ils veulent être d’abord et avant tout des citoyens et des citoyennes du Québec, ce que seul permet un pays indépendant du Canada.
Ça implique de faire écho aux contours envisageables de cette citoyenneté en indiquant ce qui la différenciera de la citoyenneté canadienne, mais surtout en précisant que ces contours seront définis après l’indépendance comme cela s’est fait dans tous les pays devenus indépendants et que, d’ici là, le Québec appliquera à la citoyenneté canadienne les éléments qui définissent déjà les rapports entre les Québécois et les Québécoises et qui se retrouve dans la Charte québécoise des droits de la personne.
Cela implique aussi de faire écho au régime politique esquissé par monsieur Péladeau, soit une république de langue française respectueuse des langues autochtones et anglaise. Mais pas n’importe quelle république. Une république qui assure un meilleur contrôle des citoyens et des citoyennes sur les décisions qui les concernent.
Ici aussi, il y a des éléments à mettre de l’avant, qui devront être analysés en détail par une commission spéciale de l’Assemblée nationale immédiatement après la déclaration de l’indépendance du Québec.
Autre point. Vous êtes le seul péquiste qui a mis de l’avant l’idée d’une entente préalable avec le Canada pour la tenue d’un référendum. Cette entente devrait traiter de tous les points suivants : question, pourcentage requis favorable, pourcentage du vote exprimé, période référendaire, financement, période de la succession des pouvoirs, observateurs et observatrices sous la responsabilité de l’ONU, accès aux médias et reconnaissance par le Canada.
À défaut d’une telle entente, il m’apparaît des plus légitimes de procéder autrement. Et procéder autrement consiste à privilégier non pas une élection référendaire avec une majorité de députés, mais une élection décisionnelle avec un appui majoritaire et une majorité de députés indépendantistes ou qui s’affichent tels après les élections.
Vous êtes, je pense, le seul candidat qui osera aller dans cette direction, ce qui vous vaudra l’appui des indépendantistes quels que soient les partis dans lesquels ils se trouvent. En l’absence d’un candidat qui prônera de telles idées, je pense sincèrement que le PQ quittera la scène politique québécoise et sera remplacé très vite par un parti qui rejoint les jeunes et leur attachement au Québec qui n’a rien à voir avec leurs origines ethno-culturelles.
Le parti Québécois doit profiter de la présente campagne pour se poser les vrais questions et y apporter de vrais réponses. J’espère qu’il n’y aura pas un autre couronnement qui mettrait un couvercle sur sa réflexion. J’espère aussi que vous vous présenterai. Votre présence dynamiserait le débat et serait plus que pertinente.
Bonjour M. Lisée,
Il est certain que vous pouvez apporter une forte capacité de réflexion, un argumentaire de haut niveau et une passion pour votre collectivité exemplaire, sans oublier votre foi à un pays nommé Québec. La question, selon moi: Pouvez-vous venir complémenter un ou une collègue. Ma réponse à cette question est OUI. Et je serais très heureux de vous voir rejoindre l’équipe de Mme Hivon. Vous pourriez ainsi contribuer en exploitant votre plus grande force : réfléxion, analyse, synthèse et conseils à celle au front. Vous êtes un Kissinger, exploitez vos talents naturels au maximum. Ne vous enlisez pas dans un rôle qui risque d’étouffer vos talents naturels. Enfin, j’admire votre implication à titre de député, vous redonnez les lettres de nobllesse au métier. Et que dire de votre témoignage envers PKP, vous surprenez bien des gens et je vous souhaite de poursuivre en donnant l’exemple à chaque jour.