Le candidat Lisée donne un préavis à Ottawa : avec lui, le Québec réclamerait sans relâche sa juste part d’investissements fédéraux

Ville de Saguenay, le 25 août 2016 – Un gouvernement Lisée réclamerait haut et fort la fin du déséquilibre fédéral d’investissements qui prive le Québec de dizaines de milliers d’emplois depuis des décennies.

Chiffres et tableaux à l’appui, le candidat à la direction du Parti québécois et député de Rosemont, Jean-François Lisée, a démontré qu’Ottawa investit systématiquement moins d’argent créateur d’emplois au Québec que dans le reste du Canada. L’injustice fédérale en matière d’investissements prive le Québec de 4 milliards de dollars par an et de 35 000 emplois permanents directs.

Empruntant son refrain célèbre à Dédé Fortin des Colocs, M. Lisée a comparé l’attitude fédérale à un joueur qui « mange la puck » et qui se plaint ensuite que son coéquipier ne compte pas assez. « Passe-moi la puck on va en compter des buts » a-t-il lancé.

« Nous allons faire une campagne permanente sur le déficit d’investissement fédéral au Québec, pour avoir notre juste part et pour réparer les erreurs du passé » a averti le candidat. « Si Ottawa nous avait correctement passé la puck , la richesse du Québec augmenterait significativement, les paiements de péréquation baisseraient tout autant et peut-être que le premier ministre Wall arrêterait de nous considérer comme les assistés sociaux du Canada. »

Lisée a souligné que cette injustice fédérale était en train de s’aggraver pour atteindre des proportions historiques. « Il y avait déjà un déficit annuel d’investissement de 300 millions par an pour le Québec dans les dépenses en défense canadienne. Mais ce n’est rien à côté de ce qui s’en vient. L’investissement fédéral dans les navires de guerre va atteindre 110 milliards de dollars d’ici 25 ans. Les contribuables québécois vont payer de leur poche 21 de ces milliards. Ils ne reçoivent en retour que moins de 700 millions en investissement productif. Le Québec se fait donc escroquer de 20 milliards de dollars. Imaginez sortir 20 milliards de notre économie pour créer de l’emploi à Halifax et en Colombie-Britannique. C’est inacceptable. Ce sera refusé. »

Le candidat a rappelé que s’il est porté au pouvoir, il ne tiendra pas de référendum et n’utilisera pas de fonds publics pour faire la promotion de l’indépendance. Mais il a noté que Terre-Neuve, l’Alberta et l’Ontario étaient nettement plus tenaces et efficaces dans la défense de leurs économies face à Ottawa, alors que le gouvernement Couillard refuse de monter le ton. « Un gouvernement que je dirigerais ne se contentera pas d’avoir un ou deux hot-dogs de péréquation gratuits entre les périodes. S’il faut faire quelques mises en échec pour avoir des passes, on va les faire. On va tout faire pour défendre les intérêts du Québec. S’il faut aller chercher le gouvernement Trudeau dans les coins et prendre la puck soi-même, comptez sur moi, on va oser et on va réussir. », a conclu M. Lisée.

Manque à gagner

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Construction de navires

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !