L’image: les nouveaux souliers de Pauline Marois

Gilbert Lavoie, chroniqueur au Soleil, commente ainsi les questions dures posées par la chef péquiste au premier ministre, quatre heures durant, en commission parlementaire lundi dernier :

« Pauline Marois a du cran pour s’attaquer aussi durement à Jean Charest. Le premier ministre peut devenir vicieux quand il décide de déstabiliser un adversaire, comme il l’a fait en traitant Mario Dumont de girouette pendant des mois. […] Depuis le début de l’année, les péquistes sont tout sourire et Pauline Marois affiche une assurance qu’on ne lui connaissait pas. Elle possède mieux ses dossiers et répond du tac au tac à Jean Charest sans se laisser intimider. Comme on dit au hockey :  la puck roule de son bord… »

La chef péquiste a remis ça ce jeudi, en offrant une comparaison assassine entre Robert Bourassa (pas mon politicien favori) et Jean Charest, le premier ayant au moins 1) lancé une commision d’enquête sur la construction et 2) fait des demandes constitutionnelles au Canada.

Qu’est-ce qui donne à Pauline Marois autant d’assurance ? Ce blogueur a obtenu en exclusivité la photo de ses nouveaux souliers :

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Ouch !

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !