Rien de ce que M. Jacques Parizeau ne pourra dire à mon sujet n’entamera l’énorme respect que j’ai pour l’homme et sa remarquable contribution à l’histoire du Québec. Je lui dois aussi d’avoir accepté de faire de moi son conseiller spécial (et non son bras droit, qui était Jean Royer) pendant qu’il était Premier ministre. Je lui en serai toujours reconnaissant.Nos relations ont connu des hauts et des bas, lui et moi, depuis la fin de notre lien d’emploi. Je préfère les hauts: c’est à lui que j’ai dédié mon ouvrage « Pour une gauche efficace », et il était présent au lancement, car j’ai tenté de m’imprégner de son progressisme pragmatique.
Il m’a, en retour, fait quelques coups de chapeau dans son propre ouvrage suivant, en citant favorablement quelques passages. Les points de convergence sont donc majeurs.
Samedi dernier, dans le Journal de Montréal, mon ancien patron m’a grondé.
« Lisée a toujours été porté sur l’ouverture aux Anglais. C’est lui qui a rédigé le discours de Lucien Bouchard au Centaur. Jean Royer le surnommait le conseiller à l’ouverture. C’est certainement une dérive que ces déclarations. Mais c’est normal qu’on assiste à ces dérives quand on perd l’objectif. Quand on n’a pas une idée claire, tout devient négatif’’, souligne-t-il. Et il ajoute en souriant : ‘‘ Dans toutes les sociétés, il y a des apôtres de la bonne entente. Des bone-ententistes.’’ »
Je lui ai répondu:
« On peut être pour l’indépendance du Québec, pour le renforcement du français à Montréal, et faire ça avec de l’ouverture et de la bonne entente. Je ne pense pas que la fermeture et la mauvaise entente soit une bonne pratique envers tous les Québécois, y compris les Anglo-Québécois »
et encore:
« Pour freiner le déclin du français à Montréal, il ne faut pas tirer des roches aux anglais, il faut plus de francophones, c’est ça la différence d’approche »
Je crois en effet aux vertus de l’offensive: retenir les familles francophones sur l’ïle, franciser l’immigration au point d’entrée, franciser les petites entreprises pour favoriser l’intégration des allophones au français. C’est ainsi qu’on augmente le nombre de francophones, au centre ville et ailleurs, et qu’on renverse la tendance. Pas en s’en prenant aux autres.
Voilà pour les effets de toge. Mais les choses sont beaucoup plus nuancées, et intéressantes, que cet échange peut le laisser supposer.
Parizeau, anglophile
Car mon intérêt pour un changement de comportement du PQ envers les anglophones vient de… Jacques Parizeau.
Il faut se souvenir de l’énergie avec laquelle M. Parizeau a bataillé en 1993 pour faire introduire, dans le programme du PQ, la garantie que les droits des anglophones seraient enchâssés dans la constitution d’un Québec souverain. Il a dû pour y arriver, traverser un barrage de militants, minoritaires, qui ne voulaient rien savoir de cette « bonne entente ». Il a tenu bon.
Une fois au pouvoir, il est allé encore plus loin. Il a pris sur lui d’introduire dans le Projet de loi sur la souveraineté une clause conférant à la communauté anglophone un « droit de veto » sur tout changement à leurs droits constitutionnels. Ce qui aurait nécessité la constitution d’un « collège constitutionnel » représentant la communauté. (J’étais et suis toujours d’accord).
Encore plus fort — et cette phrase nous avait valu plusieurs remontrances de militants outrés — il avait prévu que: « la nouvelle constitution garantira à la communauté anglophone la préservation de son identité et de ses institutions ».
Ce qui aurait pu conduire un juge, nous objecta-t-on avec raison, d’obliger l’État québécois à financer une école anglaise pour l’éternité dans un village ou il n’y aurait plus aucun anglophone. Cela me semblait un peu large, et je m’en étais ouvert au secrétaire général du gouvernement. Mais il y tenait.
Sur la question spécifique de la connaissance de l’anglais par les Québécois, M. Parizeau a toujours fait très fort. Il avait promis de « botter le derrière » de ses ministres qui ne connaissaient pas l’anglais. Il est cohérent car, dans son entrevue de samedi dernier, il récidive en affirmant qu’au Québec, il est normal de bien connaître l’anglais.
L’anglais est la lingua franca nouvelle. Il faut qu’on en favorise l’acquisition comme on le fait dans les pays européens. Comme je crois que les dirigeants de notre société seraient grandement avantagés s’ils pouvaient s’exprimer en anglais.
Il ne faut pas se boucher les yeux. On n’a pas le choix. On vit sur un continent anglophone et, parler anglais au besoin, tout en vivant en français chez soi, devrait être normal.
Il n’y a rien à corriger dans ces sages paroles, sauf peut-être d’ajouter tout en vivant « et travaillant » en français.
Bref, je conçois sans difficulté que Monsieur et moi ayions des divergences sur, par exemple, la possibilité pour la STM de se prévaloir de dispositions incluses dans la loi 101 pour décider qu’en certains cas, très minoritaires, des employés peuvent répondre (répondre, donc pas s’adresser en anglais/français comme dans la caricature) à des usagers anglophones.
Mais pour l’approche générale, je dois avouer que je tire une partie de mon ouverture aux anglophones des leçons que m’a données mon plus estimé professeur, un anglophile reconnu: Jacques Parizeau.
Mon second commentaire corrige la phrase de M Parizeau, à l’effet que nous vivrions sur un continent anglophone.
Ce n’est pas exact : les Amériques sont un continent latin et non un continent anglophone. Il y a 350 millions d’anglos (dont 40 millions de latinos) et plus de 600 millions de latins: 400 millions d’hispanophones (20 pays) et 200 millions de lusophones (brésil). Le drame c’est que nos médias ignorent totalement l’Amérique latine (pourtant plus 700 000 Québécois y séjournent chaque année dans un pays américain qui a l’espagnol comme langue nationale… Mexique, Cuba, Rép, Dominicaine, Costa Rica… etc
le drame c’est que nos médias nous ferment sur l’Amérique anglo et ignorent les latinos. Nous avons accès à des dizaines de médias anglo et francos, voire des centaines de canaux…. Notre école publique nous ferme sur un duel anglais français.
mais seul Vidéotron offre UN canal en espagnol sur le cable (Nuevo Mundo) dans le forfait supplémentaire
L’intercompréhension des langues latines (français-espagnol-portugais-italien) fait qu’en 50 heures, quelqu’un qui a terminé son secondaire peut lire un journal en espagnol ou autre langue latine car 70 % des mots ont la MÊME RACINE d’origine.
Il faut mettre de l’avant le multilinguisme des Amériques (français-anglais-espagnol)
un bilinguisme strict anglais-français mène à l’américanisation (et la marginalisation du français), un multilinguisme peut favoriser le développement de l’amérilatinité des Québécois … voir le texte ci-dessous
http://quebec.blog.lemonde.fr/2010/06/22/quebec-identite-et-americanisation/
Il y a deux petites précisions qui méritent d’être faites au sujet de ce débat:
– voici la première : seul le multilinguisme peut sauver la langue française au Québec comme l’a montré Claude Hagège un bilinguisme strict (ex: français -anglais) ne peut à terme que défavoriser la langue française
Car comme l’a maintes fois soutenu le linguiste Claude Hagège un peuple qui s’enferme dans un bilinguisme où l’anglais est une des 2 parties de l’équation, risque de voir sa langue maternelle se marginaliser. Selon Hagège «le bilinguisme représente un danger pour la raison très simple que la pression de l’anglais est si forte dans le monde contemporain qu’il a la capacité de chasser, d’éliminer toute autre langue » ». (il faut lire son livre récent: « »Contre la pensée unique, 2012)
À terme, un bilinguisme strict français-anglais finira par condamner le français à la marginalisation en envoyant à tous le message que finalement le bilinguisme important au Québec, c’est anglais-arabe, anglais-français, anglais-espagnol, etc. C’est pourquoi Hagège favorise le multilinguisme. C’est d’ailleurs la voie choisie par les “petites nations” comme le Danemark, la Suède, etc
Nous devons oeuvrer à faire du français notre langue commune. L’école doit ouvrir non pas au bilinguisme mais au multilinguisme des Amériques: le français comme essentiel, puis deux langues autres, l’anglais et l’espagnol. En résumé seul le multilinguisme des Amériques peut sauver le français
(je m’explique dans mon prochain commentaire)
« »Contre la pensée unique »
Que pensez-vous de votre intention d’inscrire l’enseignement intensif en 6e année. Je ne comprends pas que le peuple le plus bilingue (anglais et français) de la planète cherche davantage à se bilinguiser.
Il me semble qu’il est d’abord important d’améliorer la connaissance de notre langue avant tout. Faire du français la langue commune des Québécois et du même souffle les bilinguiser me paraît une grande contradiction.
Éclairez-moi sur la contradiction de cette mesure initiée d’abord par Bourassa, puis ensuite par Charest et maintenant madame Marois.
Louis Cousineau
Le bilinguisme systématique est une maladie mentale dont souffrent les Québecois et ne peut que conduire qu’à l’anglicisation du Québec comme il a mené à l’anglicisation du Canada. Seulement 10% des êtres humains parlent anglais et la langue continentale n’est pas l’anglais mais l’espagnol .
Tout est faux dans votre discours car il faut que tous les emplois au Québec soient accessible aux unilingues français , car l’emploi et l’unique moteur de l’anglicisation.
MICHEL GUAY
Le bilinguisme collectif des minorités mène à une assimilation lente et toute en douceur mais elle sera inexorable. Je vous invite fortement à prendre le temps nécessaire pour lire un excellent article du linguiste Paul Daoust. Ce linguiste rejoint un peu les propos de Christan Rioux du journal « Le devoir » celui-ci citait le journaliste Étienne Parent qui dès 1839 écrivit ceci: »: « L’assimilation, sous le nouvel état de choses, se fera graduellement et sans secousse et sera d’autant plus prompte qu’on la laissera à son cours naturel et que les Canadiens français y seront conduits par leur propre intérêt, sans que leur amour-propre en soit trop blessé. » Le linguiste conclut que la meilleure arme pour éviter cette mort lente c’est de faire du Québec un pays. http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4415
M. Lisée, vous êtes Ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur. Êtes-vous conscient que n’eût été du vote francophone, vous n’occuperiez pas ce poste aujourd’hui ? Ce n’est sûrement pas le vote anglophone qui vous aurait mis au pouvoir à la dernière élection, et qui vous mettra au pouvoir lors des prochaines élections. Souffrez-vous d’aveuglement volontaire?
Lorsque vous avez invité la STM à offrir un service bilingue, vous avez fait une grave erreur d’appréciation. Reconnaissez-le. Vous n’aimez pas que l’on compare le PQ au parti libéral, mais comme ministre péquiste vous faites pire dans le dossier de la STM que l’ex-ministre libérale Christine Saint-Pierre qui n’a jamais demandé que la STM devienne bilingue.
Les mesures que vous proposez pour franciser Montréal (retenir les familles francophones sur l’ïle, franciser l’immigration au point d’entrée, franciser les petites entreprises pour favoriser l’intégration des allophones au français) sont à long terme. À court terme, l’anglicisation se poursuit à grande vitesse.
À force de faire des courbettes aux anglophones, vous finirez par vous faire botter le derrière par l’ensemble des francophones. Déjà dans mon entourage, on commence à parler de traîtrise. Vous êtes devenu une embûche de plus pour tous ceux qui luttent afin que le français soit la seule langue de communication au Québec.
J’ai vue hier soir (mardi le 19)une entrevue à R’D’I avec Anne-Marie Dusseault et ses invités Louise Beaudoin et un anglophone et je dois dire que j’ai été choquée parce que le monsieur ne s’est pas tourné la tête pour regarder Louise Beaudoin quand elle parlait.Il regardait Anne-Marie Dusseaut.Comme si Louise ne méritait pas son regard et son attention quand elle donnait son point de vue.Une insulte de la part de cet undividu. Un manque de savoir vivre d’après moi.Je n’ai pas aimé du tout son attitude.
C’est là, chère dame, une attitude proprement rhodésienne. Il commence être temps que l’on cesse de parler de l’anglophobie des Québécois et que l’on aborde franchement la francophobie des Anglos. De continuellement tendre l’autre joue nous rend encore plus méprisables à leurs yeux.
En effet, ce M Jedwab était très méprisant dans son non-verbal. Et selon moi, c’était méprisable de sa part.
Ce n’est pas l’anglais qui est menacé au Québec, c’est le français.
La minorité anglophone du Québec est sûrement parmi les plus choyées au monde. La radio anglophone semble être majoritaire à Montréal. Un réseau hospitalier anglophone gras dur, avec un CHU svp. Avec trois universités anglophones pour 7% de vrais anglophones, va-t-on pour une fois s’interroger sur le degré de subvention des universités anglophones du Québec eu égard au poids démographique des vrais anglophones du Québec ?
On en est rendu au point où le Québec finance lui-même son assimilation à l’anglais : alors que les véritables anglophones représentent 7 % de la population du Québec, le réseau collégial et universitaire anglophone québécois reçoit environ 25 % des subventions. Ce qui revient à dire que les universités francophones ne reçoivent pas la juste part qu’elles devraient avoir. On en est rendu au point où le Québec finance lui-même son assimilation à l’anglais. Une situation absurde.
Dans les faits, la minorité anglophone du Québec est sûrement parmi les plus choyées au monde, avec ses institutions d’enseignement, de santé et de médias surgonflées par rapport à la proportion de vrais anglophones au Québec.
C’est bien beau de tendre la main aux anglophones, mais il y a des limites à la bonnasserie.
Tout à fait raison! Nous avons élu un parti que nous avons cru pouvoir changer des choses… Mais ce n’en est rien. Il continue à remplir le Québec de nouveaux arrivants. Et le français n’est « pas obligatoire »! Toutes les écoles et universités devraient obligatoirement être Françaises, incluant des cours d’anglais, si désiré, pour notre propre culture, mais non le contraire.
Le gouvernement va-t-il nous écouter une bonne fois pour toute avant que notre belle langue soit complètement effacée de la planète?
« Pour freiner le déclin du français à Montréal, il ne faut pas tirer des roches aux anglais, il faut plus de francophones, c’est ça la différence d’approche » et vous oubliez : avoir plus de services publics bilingues à Montréal à commencer par le STM ? Vraiment, vous n’êtes pas facile à suivre. C’est quoi cette lubie d’ouverture aux Anglos ? Les Anglos comme leurs assimilés (y compris, plusieurs Québécois de souche) sont réfractaires à l’idée même de culture francophone. Et vous voulez quoi ? Les intégrer ? Gagner 3 votes de plus au prochain référendum ? Mais vous ne voyez pas qu’ils ont rien à n’en cirer ! Ils applaudissent déjà à la dernière sortie de Trudeau et vous, vous continuez votre pèlerinage ? À ce compte, vous aurez autant de chance qu’un Mormon à convertir un islamiste à la foi judéo-chrétienne. Bon Chance !
Si nous croyons vraiment en l’indépendance du Québec il faut la préparer et non pas s’attendent qu’au lendemain du grand jour d’un OUI majoritaire, que soudainement le français occupera tout l’espace auquel il aurait droit !
Que l’on constate que plusieurs commerçants, que plusieurs employés dans le public et que plusieurs jeunes diplômés anglophones ne soient toujours pas capable, après 35 ans de Loi 101, de s’exprimer dans la langue de la majorité, c’est renversant, sinon révoltant.
N’oublions jamais, comme le disait si bien Josée Legault, que les anglophones du Québec ne forment pas une minorité mais qu’ils sont plutôt une extension de la majorité canadienne anglaise ! Plusieurs d’entre eux se comportent en Rhodésiens, inconscients de leur attitude raciste envers les francophones, ils exigent haut et fort de garder tous leurs privilèges de « colonisateurs loyalistes » envers la reine d’Angleterre ! Si non ils iront se réfugier de l’autre côté de la rivière Outaouais !
Encore en fin de semaine dernière ils exigeaient de ne pas avoir à passer un test en français à la fin de leurs études … alors que nos élèves finissants du primaire doivent réussir en français, en mathématiques et … en anglais pour passer au secondaire !
Les 650 000 franco-ontariens ont une seule université (Hearst) et un seul hôpital francophone, alors que nos 700 000 anglos d’origine ont 9 commissions scolaires, 3 universités, 5 CEGEPs et 9 hôpitaux dont un super-hôpital. Pour 7% de population anglophone au Québec, leur 3 universités reçoivent plus de 25% des fonds publics accordés aux institutions d’Étude supérieurs. (Et on sait comment il gèrent cet argent en primes de départ, en condo, en dépassement au CUSUM ) Quand parlerons-nous de RÉCIPROCITÉ et d’ÉQUITÉ ?
Monsieur Lisé,
Vous êtes avec Monsieur Parizeau et le Dr Kadhir, ainsi que son »ami » Legault, les politiciens Québécois pour lesquels j’ai le plus de respect actuellement…:-)
Je suis content de vos échanges avec Monsieur Parizeau concernant la façon de traîter le dossier des Anglophones et Allophones du Québec et je partage vos visions jusqu’à un certain point.
Mais sans vouloir vous découragez, laissez-moi partager avec vous deux vérités basées sur l’Histoire et l’expérience:
1) Je ne vous apprends rien en vous disant que l’Histoire démontre quand tout temps, ces monsieurs les Anglais dont j’adore l’humour…ne ce sont jamais au grand jamais mêler aux Autochtones des pays qu’ils ont conquis et colonisés. C’est leur marque de commerce….c’est leur façon de faire…ils sont comme ça. Si vous avez un cas d’exception, j’aimerais bien le connaître…:-)
2)Maintenant, ma petite expérience dans les rapprochements entre les deux solitudes. À la fin des années 80, j’ai agis comme co-fondateur de la Régionale Plein Sud de l’OIQ sur la grande Rive-Sud de Mtl et j’ai convaincu les autre membres fondateurs que l’on devait avoir l’aide de personnalités anglophones de la Rive-Sud pour nous aider à la création de ladite régionale. Nous avons identifié les ingénieurs potentiels et je leur ai envoyé une belle lettre en anglais pour les inviter à participer. Un seul à répondu à l’appel…:-( Et j’étais content de l’identifié sur le comité des Personnalités appuyant notre démarche. Et la Régionale fut créée avec un des plus grands ressemblements d’ingénieurs au Québec, soit environ 350 participants. Un succès d’équipe!
Au début la Régionale Plein Sud regroupait environ 4300 membres, elle en a maintenant environ 9200. J’ai été président pour deux mandats de la Régionale et là encore, je voulais faire participer tous les membres, incluant les anglophones (env. 10% des membres dans certaines villes comme St-Bruno…) et les allophones. Donc, on prenait le temps de traduire nos annonces d’activités, j’utilisais l’anglais lors de l’introduction d’activités ou de conférenciers…je mettais arranger pour avoir sur le C.A. de 12 membres, un anglophone et un allophone chez d’entrepises…tout pour créer de la participation des anglophones.
À ma grande surprise et après tant d’efforts, la participation des anglophones était presque nulle aux activités…:-( Je veux comprendre, on en discute au C.A., je parle avec certains anglophones (toujours le mêmes…) venant aux activités sociales et professionnelles…et on en arrive à la grande conclusion: les anglophones ne sont pas intéressés et préfèrent rester en famille et entre amis (es) anglophones.
Et je ne crois pas que la situation a changé aujourd’hui dans la Régionale Plein Sud, même si la jeune génération plus bilingue s’intègre un peu plus aux activités.
En résumé: Bon courage Monsieur Lisée dans votre démarche de rapprocher les deux solitudes. L’Histoire et la majorité des médias sont contre votre démarche.
Hervey le missionnaire manqué…:-)
M.Lisée ,je vous conseille sérieusement de revoir votre position sur ce sujet. Les réflexions de tous ces lecteurs qui vous désapprouvent sur votre blogue devrait vous laisser songeur . On ne peut pas tous se tromper à ce point . Quel éclairage vous faut-il de plus pour tempérer vos ardeurs a vouloir tant vous faire accepter et même aimer par les anglais . Les respecter oui mais tout en se respectant aussi. Le respect de l’anglophone ne doit pas se faire au détriment de la consolidation du fait francophone dont la situation est de plus en plus précaire à Montréal en particulier. J’ai hâte de retrouver sur ce sujet le bel équilibre et la brillance de vos propos et gestes auxquels vous nous avez habitué dans les blogues précédents. Sur ce sujet du moins laisser vous conseiller par l’anglophile Parizeau . Il avait trouvé la bonne mesure à adopter et le bon esprit.
M. Lisée,
Vous considérez que s’est nécessaire de flatter le dos des anglos Bien moi je considère que c’est inutile, très inutile. Je considère que les anglos et un bon % d’immigrants sont des ennemis du français au Québec. Ils y sont indifférents, lis veulent favoriser l’anglais ou pour plusieurs immigrants, ils voulaient avant leur départ fonctionner en anglais. Donc rien ne sert de leur flatter dos ou d’être insultant à leur égard.
Vous allez vous couler avec cette attitude. Les Québécois ont toujours flatté le dos et admiré les anglos. Voyez où l’on est rendu.
Simognac! Il y a une différence entre savoir et même maîtriser l’Anglais ET le parler.
Derrière le verre de votre guichet, est-ce que vous allez vous adresser en anglais, à moi francophone, si je parle un anglais avec ou sans accent?
Vous et le PQ allez me perdre M. Lisée. 42 ans à travailler pour la souveraineté.
P.S.
« Mais pour l’approche générale, je dois avouer que je tire une partie de mon ouverture aux anglophones des leçons que __m’ont données__ mon plus estimé professeur, un anglophile reconnu: Jacques Parizeau. » (Lisée)
Est-ce que c’est Jacques Parizeau qui vous _a_ donné des leçons ou est-ce que ce sont les anglophones ou les leçons?
Monsieur Lisée les bons mots et le respect que vous témoignez à l’endroit de Monsieur Parizeau vous honore et ne font que rehausser la considération que j’ai pour vous.
Maintenant en ce qui concerne le petit différent apparent entre vous et Monsieur Parizeau; des broutilles, je dirais. L’ouverture aux autres n’est jamais une marque de faiblesse c’est plutôt un signe d’assurance. Il est bien évidemment nécessaire de protéger le visage français de Montréal mais ce n’est certainement pas en recourant à des mesures mesquine que nous y arriverons.
Monsieur Lisée, résistez aux intransigeant, sans s’en rendre compte ils sont les pires ennemis de la cause qu’ils croient défendre.
Je suis moins porté sur la chose… souverainiste, avec le temps, mais mon amour pour ma patrie et ma sollicitude pour mes compatriotes, qui parfois m’énervent brûle encore dans mon coeur, comme dirait un certain Georges, Et si il y avait plus de personnalité politique comme vous je crois bien que la petite flamme (qui couve) se rallumerait.
Bonne continuation.
Denis Blouin.
Je réclame la démission du ministre Jean-François Lisée
Mardi le 19 février 2013
Considérant que le ministre responsable de la francophonie ne connaît pas le mandat qui lui était confié puisque Monsieur Jean-Français Lisée nuit aux francophones du Québec et du même coup des francophones hors Québec.
Ce n’est pas un manque d’expérience de sa part puisque Monsieur Lisée connait très bien la musique. Il va sans dire qu’il était meilleur blogueur que ministre.
Lorsque l’on s’arrête quelques minutes et que l’on se rend conte que Monsieur Lisée était le collaborateur de Lucien Bouchard, qu’il a écrit le discours Centaure, qu’il prend plaisir a forniquer avec la minorité anglophone, finançant une chanson pour l’intégration des anglophones parmi un Québec (pas nécessairement francophone), qu’il déclare que la STM sera dorénavant bilingue, et félicite l’ATM de l’être , c’est la francophonie au grand complet qu’il met en péril et ce au dépens de la communauté francophone.
Je demande à la Première Ministre Madame Pauline Marois de destituer immédiatement Monsieur Lisée en tant que ministre.
Je réclame la démission de monsieur Jean-François Lisée, député de Rosemont, ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur.
Soyez assurée, Mme La Première Ministre, que si un député, peu importe son parti politique, accepte de déposer cette pétition à l’Assemblée nationale, c’est avec plaisir que je m’associerai à lui pour ce mandat.
Manon Arsenault, Terrebonne.
http://www.petitions24.net/je_reclame_la_demission_du_ministre_jean-francois_lisee
Bonjour,
Je suis de decue de constater que les gens qui croient vouloir defendre nos interets, comme Manon Arseneault de Terrebonne, ne soient pas en mesure de bien lire le francais et ecouter l’autre, c’est tres frustrant.
Alors, mme Arseneault, non seulement je ne signerai pas votre petition, je reclame une modification, car vous n’avez aucun droit de reclamer la demission d’un depute democratiquement elu dans un autre compte que le votre! Vous etes outrageusement offansante.
Vous ne semblez pas vous rendre compte que nous ne vivons pas en periode de guerre aves les anglais, ils sont ici, et ils sont aussi quebecois que vous.
Notre peuple a besoin de se faire un bon examen de conscience, ceci inclut Monsieur, svp pour le bien commun, laisser faire les autres, faites confiance!!! Vous ne cessez de les critiquer, c’est vraiment agacant! Il faut encourager ceux qui ont le courage, la fougue et tout ce qu’il faut pour reussir.
Vive le Quebec libre, libre de ses fantomes!
LOuis R –
Citoyenne de Rosemont
Et si madame Marois n’obtempère pas, quelle sera votre prochaine étape? Le conseil de sécurité de l’ONU? 😉
Bonjour, Hi, M. Lizée,
À lire vos commentaires et la façon habille avec laquelle vous tenter d’utiliser M. Parizeau pour démontrer que, comme toujours vous avez raison, même dans le dossier de la STM, je me demande pourquoi on a besoin de renforcer la Loi 101? Ce qu’il faut, c’est plus de concessions aux anglophones … tant qu’ils ne seront pas satisfaits … et pourquoi pas, jusqu’à ce qu’ils vous aiment! #ironie
Parfait bien dit.
Pour moi, l’essentiel est et sera toujours la Souveraineté, tous les pouvoirs concernant les progrès et l’avenir du Peuple Québécois.
Et c’est certain qu’il faut faire une place aux anglophones alors, je vous fais confiance M. Lisée, même si je garde le droit de commenter en toute Liberté, ce que vous dites et faites.
Je demeure cependant un de celles et ceux qui se sont faits dire à Montréal : ‘Pourquoi tu ne me parles pas en anglais !’, comme si cela était devenu une obligation depuis la tricherie référendaire de 1995. Il est remarquable à quel point ils ne peuvent pas accepter le fait ‘français’ !!?!?!!
Enfin, les anglais ont presque tout et ils ne sont pas encore contents alors, c’est qu’ils ne le seront pas, tant que le français n’aura pas disparu.
L’opposition est vraiment mais, vraiment coriace, il faut le dire et le redire-là !
Cher Monsieur Lisée,
Je comprends que comme Ministre « responsable de l’île de Montréal » vous ayez à tenter de maintenir des relations cordiales entre tous les habitants de cette vaste agglomération.
Je crois qu’il est toutefois important de vous rappeler que l’expérience abondante depuis la fondation du PQ démontre clairement que comme Ministre d’un gouvernement du Parti Québécois vous ne pouvez espérer gagner « des votes » de la Communauté anglophone du Québec et ce peu importe ce que vous allez réussir à leur donner en plus de ce qu’ils ont déjà…
Par contre, vous comprendrez aisément qu’il n’en est pas ainsi du côté de la communauté francophone, et en particulier de tous ceux qui ont mis de grands espoirs dans le PQ pour le redressement de l’affaiblissement constant du Français à Montréal depuis les 10 dernières années…sans compter le fait que le Français continue d’être outrageusement bafoué au niveau de l’affichage public des commerces de même que sur les ondes des postes de radio et de télévision de Montréal où on n’entend plus que des chansons anglaises aux heures de grande écoute: un autre cadeau culturel « fortement assimilateur » provenant du gouvernement fédéral et de son CRTC.
Je vous suggère donc de bien réfléchir aux combats publics que vous choisissez de mener, en particulier dans le cadre d’un gouvernement minoritaire du PQ.
Prenez ainsi bonne note que de très nombreux francophones du Québec ayant voté pour le PQ aux dernières élections (en particulier dans le comté de Rosemont) sont très inquiets de vous voir publiquement jouer à l’anglophile pendant que les francophones se retrouvent maintenant en minorité sur l’île de Montréal, pendant qu’on accueille plus de 50,000 immigrants (très peu parlant adéquatement le Français) chaque année essentiellement à Montréal, pendant que les francophones ne se voient offrir essentiellement que des chansons anglaises aux heures de grande écoute, pendant que la minorité anglophone de souche qui ne représente plus qu’environ 5% de la population continue de bénéficier d’un réseau de santé et d’éducation dont les coûts de maintien sont hors de proportion avec leur poids démographique…et ce sur « le bras » de la majorité francophone (qui dans certains coins de l’île de Montréal ne peuvent même plus se faire soigner en Français).
Inutile de dire que le niveau de leur espoir de voir le PQ faire un effort sérieux pour promouvoir et réaliser la souveraineté politique du Québec est inversement proportionnel à l’intensité avec laquelle vous semblez vous plaire à jouer à l’anglophile sur les ondes de CJAD où ailleurs dans le cadre de vos fonctions officielles.
Il en va de même de leur intention d’appuyer le PQ aux prochaines élections, lesquelles ne sauraient d’ailleurs tarder bien longtemps encore… Pensez-y bien.
Vous vous posez en Reine d’Angleterre qui demande un effort aux colons qui refusent d’abdiquer leur langue Doc…
Je viens de lire les commentaires à l’article du Devoir «Lisée défend son ouverture envers les anglophones» . Je suis étonné (…) de constater que tous les négationnistes et nihilistes de toutes sortes sont derrière vous. Tout ça ne vous laisse-t-il pas perplexe ? Y’a comme un défaut-là, dirait mon prof de philo.
Si en contrepartie d’une « bonne entente » avec nos amis anglo-britaninques du Québec vous dénonciez chez nos institutions publiques et de
beaucoup trop de francophones le passage automatique à l’usage de l’anglais en tout ce qui peut paraître « étrange » à leurs seuls yeux et oreilles votre stratégie me semblerait beaucoup plus crédible, sérieuse.
N’y a-t-il pas, ici, erreur sur le ministre? M. Lisée a mission de faire bonne figure avec TOUS les Montréalais, incluant ceux qui votent de façon atavique contre la seule nation de langue française en Amérique (des votes ethniques).
Or, l’application de la loi 101, la protection de la langue française, ultra minoritaire en Amérique, n’est-ce pas l’affaire de la ministre en charge, et qui justement vient de faire un appel au calme de la part des angryphones? Mme DeCourcy a beaucoup à faire comme successeure de Mme St-Pierre, qui avait à exécuter les basses oeuvres de M. Charest comme démolisseur du Québec. Le Parti Québécois doit user de doigté pour rappeler à tous qu’au pays du Québec, c’est en français que ça devra se passe et qu’il faut donc apprendre le français pour y vivre ou pour y séjourner en touriste ou en employé.
« au pays du Québec, c’est en français que ça devra se passer »… et le PQ minoritaire vient de trouver l’argument contre les allos qui refusent d’apprendre le « québécois »: les jeunes Français, qui sont venus apprendre l’anglais à McGill, à nos frais, se sont pris au jeu, ils aiment le Québec et ils y restent. Immigration massive des jeunes Français, qui articulent à perfection, fins prêts pour des postes dans les médias, tout comme dans les années ’60. On les retrouve à la banque, au resto, dans les bureaux du gouvernement, etc… c’est la fin de la pensée molle, issue de la bouche molle. Si les Québécois n’y prennent garde, ils en seront réduits au divertissement: télé-réalité, cirque, musique folklorique…
Monsieur Lisée,
Si les anglophones se méfient de vous et de votre gouvernement, donnez leurs dont des raisons de se méfier; parce qu’ils vont le faire de toute façon.
L’anglophone du Québec s’est très bien organisé, et est très intelligent dans cette bataille pour la survie de la langue française.
– L’anglophone a organisé la division du vote nationaliste au Québec, il a donc le pouvoir politique, et il peut mettre les libéraux au pouvoir plus ou moins à sa guise. Votre gouvernement minoritaire au pouvoir actuellement, est là, seulement parce que l’anglophone a décidé qu’il serait préférable que vous soyez là pour un certain temps.
– L’anglophone a la cour suprême du Canada anglais basé sur la charte canadienne anglaise pour dicter tous ses caprices sur le territoire du Québec. Même si le Québec n’a jamais signé la charte canadienne anglaise, pour une raison que je ne connais pas, on accepte les conséquences de cette charte exactement comme si on l’avait signé.
– L’anglophone a sa promotion d’assuré constamment et d’une façon des plus efficaces par des médias comme CJAD am qui se veut une radio des plus efficaces et des plus convaincantes depuis au moins 60 ans anti francophone. Ces gens sont bourrés de talents, et ils ‘’vendent’’ le racisme anti québécois francophone sur notre territoire continuellement; continuellement; ils ne lâchent jamais …
– L’anglophone à réussit aussi à ‘’tuer’’ tous les médias francophone nationaliste au Québec. En effet, il ne reste au Québec dans les médias que des ‘’ticouns’’ à la Éric Duhaime ou style LaPresse, et des gauchistes communistes de plus en plus faiblement nationalistes.
– Etc.
À la lumière de ces vérités, Monsieur Lisée, vous voulez être gentils et poli avec ces gens ?
Monsieur Lisée, la promotion de la langue française doit devenir immédiatement un DEVOIR pour chaque individu, chaque corporation, chaque organisation au Québec, sans exception.
Il faut mettre ça dans une loi, dans une charte; il faut foutre ça quelque part toute de suite …
Ça urge …
Ce n’est pas le moment pour les demi-mesures, Monsieur Lisée …
JL
Monsieur Lisée,
J’y vais en accord avec JL. Il y a belles lurettes que cette charte aurait due être établie. Ce n’est plus le moment de la politesse avec ceux qui auraient
« OBLIGATOIREMENT » à apprendre la langue de la population qui les accueille.
Le reste du Canada peut faire comme il l’entend mais pas au Québec. Il faut se rappeler que lors des derniers référendums, le Canada a accepté de donner la citoyenneté à des immigrants juste avant ces référendums. Le temps LÉGAL n’avait pas été respecté. Bien entendu, les référendums ont échoués « grâce » à ces immigrants (qui devaient voter NON).
Si cette charte n’est pas faite dans les délais les plus rapides (c’est-à-dire MAINTENANT), nous pourrons dire Adieu à notre belle langues et à notre moins beau pays, écorché par ceux qui y entrent.
Et, c’est vrai Monsieur Lisée, le Québec est entrain de se mettre aux couleurs des immigrants. Êtes-vous d’accord pour que ça arrive?
DB
Addendum:
Et désolée: Mon nom est Danielle Beaudet
Si « des médias comme CJAD am qui se veut une radio des plus efficaces et des plus convaincantes depuis au moins 60 ans anti francophone. Ces gens sont bourrés de talents, et ils ‘’vendent’’ le racisme anti québécois francophone sur notre territoire continuellement », il faudrait que des actions criminelles soient intentées contre les gens qui distillent le racisme.
Qui le fera ?
« Pour freiner le déclin du français à Montréal, il ne faut pas tirer des roches aux anglais, il faut plus de francophones, c’est ça la différence d’approche »
C’est pas mal simpliste vous ne trouvez pas? Ne serait-ce pas un peu plus complexe?
Et les rapports entre les anglophones et les francophones qu’est-ce que vous en faites?
A ma connaissance personne ne songe à tirer des roches aux anglais.
Vouloir que le français soit la langue publique commune unique au Québec, même à Montréal et même dans le métro, et prendre les moyens pour y parvenir, à ce que je sache ce n’est pas tirer des roches aux anglais.
Le problème c’est que beaucoup d’entre eux ne veulent tout simplement pas entendre parler de cette idée de faire du français la langue publique commune unique au Québec.
Nous n’avons pas l’intention de leur lancer des roches. Nous espérons plutôt que le gouvernement sera ferme et qu’ il tentera de faire adopter le projet de loi 14.
Nous ne voulons pas que Montréal devienne de plus en plus bilingue.
Ce que la STM pourrait faire c’est donner la possibilité aux gens qui ne parlent pas le français et qui ne le comprennent pas de pouvoir obtenir de l’information auprès de préposés parlant plusieurs langues, préposés postés dans certaines stations de métro du centre-ville.
Quand j’écoute TLMP, je déplore que l’on massacre notre belle langue française et que les sacres soient nombreux. Les humoristes font un tort immense à notre langue et je les trouve minables.
Les humoristes ont le tort de faire trop dans l’humour et pas assez en politique…
Ne pas croire que la langue québécoise est une sous culture. Elle est une langue à part entière. Référons à Michel Tremblay pour vous en convaincre 40 ans plus tard que l’exemple nous soit donné…
Il y a presque autant de francophones en Ontario qu’il y a d’anglophones au Québec, pourtant, Toronto est une ville où absolument tout se déroule en anglais et il n’y a strictement aucune place pour le français ! Comparés aux anglophones du Québec, les francophones de l’Ontario vivent littéralement dans le tiers-monde, c’est curieux, mais on n’entend personne au Canada parler de cette réalité, pourtant, elle existe. Pourquoi ? Qui sont les véritables intolérants dans ce pays ?
Respects pour M. Parizeau, mais bientôt 20 ans que M. Lisée le conseilla et l’ancien Premier ministre a sans doute oublié la mémoire étonnante de son ancien poulain. C’est ravageur. Il y a un parallèle avec René Lévesque qui était un peu moins (et c’est peu dire) Loi 101 que Camille Laurin qui l’a défendue devant l’Assemblée nationale.
Et ce pour la même raison, le respect des Anglo-Québécois et de leurs droits. Bizarre.
Bonjour M. Lisée,
Permettez moi de vous dire que je ne vous comprends pas du tout. Je croyais pouvoir compter sur vous pour qu’enfin les Québécois réalisent les luttes qui ont été faites par ceux qui nous ont précédé, afin que nous nous affirmions comme peuple francophone en Amérique du Nord.
Vous pouvez démontrer l’ouverture que vous voulez comme citoyen mais comme Ministre vous devez prendre en considération les gens qui vous ont élu. Présentement vous assumez un gouvernement péquiste, les gens qui ont voté pour vous ne vous demande pas d’avoir l’ouverture aussi molle que vous avez.
Retour à la loi 22 de Monsieur « Anchois » Premier, François Cloutier pour ceux qui ne sont pas trop fort en histoire, le « Pompadour » de la Délégation Générale du Québec à Paris avec son appartement de 800M² au coeur de Paris. Il est psychiatre mais il oublie de se soigner. Je ne vous raconte pas la tête qu’il avait lors de l’élection de 1976, à la Délégation Générale, assis sur des cartons de la fameuse loi du compromis en écoutant Radio Canada Internationale tard dans la nuit. Je m’occupais de la radio. Madame Deschênes à raison : Pas de compromis. La langue française, langue d’origine, historique de par sa culture, la seule officielle et incontournable. Pas de compromis, des écoles uniquement en français où, bien sûr, il est possible d’apprendre d’autres langues, l’anglais, le chinois, l’arabe… Vous croyez que les anglais vont accepter que les « indies » imposent leur langue au Royaume ? Que les français acceptent que l’arabe soit la seconde langue alors qu’il y a davantage d’arabe en France que de québécois au Québec
? La France a déjà été bilingue de 1939 à 1945, ça n’a pas tenu. Ce n’est pas négociable. Aucun compromis n’est envisageable pour le Québec, un pays qui reprend son autonomie par l’élection d’un parti souverainiste après 250 ans d’occupation, traité de Paris, 1763, la France cède l’Amérique aux anglais.
Ce n’est pas tout a fait ce que vous déclariez sur les ondes de CJAD où vous prôniez la bilinguisation des services de la STM. Et que viennent faire les touristes américains dans l’histoire ? Le réseau métropolitain de Paris si je me souviens bien est pas mal plus complexe que celui de Montréal et à ce que je sache, même avec 20 fois plus de touristes américains, il n’y a pas un chrétien de guichetier ou de chauffeur d’autobus qui parle un traitre mot d’anglais.
Ce que vous faites en définitive c’est simplement de dire aux nouveaux arrivants: nul besoin de parler français, tous les services au Québec vous sont offerts en anglais. Même le métro ! Erreur de parcours M. le ministre ? Pour reprendre les mots de M. Parizeau, bon-ententiste ne veut pas dire à-plat-ventrisme .
De plus, Monsieur Lisée,
Il n’est pas juste question de langue, il s’agit de traditions.
Si nous allons dans les pays islamiques ou indous, allons-nous pouvoir emmener notre culture chez eux?
Les immigrants qui arrivent ici doivent obligatoirement prendre NOTRE culture.
Le droit des femmes… quelle bataille! Nos mères, grand-mères et nous avons combattu pour la libération…
Et ces immigrants arrivent ici pour une libération?
Non pas du tout! S’ils sont si mal chez eux, pourquoi viennent-ils nous forcer à les endurer dans leurs masochisme?
Incompréhensible que le gouvernement (garnement) Québécois accepte autant d’aberration???
Vous avez raison : « Pour freiner le déclin du français à Montréal, il ne faut pas tirer des roches aux anglais, il faut plus de francophones ». La situation actuelle est l’aboutissement de décennies de désintérêt de Québec et du Québec pour sa métropole. Il faut renverser la vapeur et c’est possible.
Je crois que nous en sommes actuellement à évaluer la juste place que doivent occuper le français lié au peuple majoritaire au Québec, et à l’anglais. À Montréal et au Québec en général.
Les statistiques sont claires, il y a recul du français à Montréal et au Québec en général.
Il faudrait d’abord établir un objectif; 1) stopper le recul ou 2) ramener les mêmes proportions de français au Québec qu’il y a 50 ans? Pourquoi pas.
Deuxièmement: la manière;1) garder les familles francophones sur l’île de montréal, très bien! MAIS AUSSI: 2) légiférer…mais jusqu’où? Et 3) franciser les immigrants de tous les horizons.
La réponse, comme dirait monsieur Pariseau, se trouve dans l’objectif établi et poursuivi. Quels seuils, quels niveaux désirons-nous établir en tant qu’objectif ultime?
Là est la question.
Ramener les mêmes proportions de français au Québec qu’il y a 50 ans ? Tant qu’à y être, ramenons aussi la proportion d’anglais d’il y a 50 ans, soit 13,3 % de langue maternelle, ou presque le double du 7,7 % actuel. De quelle anglicisation parlait-on encore au juste ?
Et ramener ça à 87 % pour le français? Pas de problème…
Le 7% dont vous parlez doit faire référence aux anglophones de souche, car aujourd’hui au Québec, le poids francophone s’évalue à environ 79%..
Monsieur devra comprendre qu’il y a un juste milieu et que le les solutions radicales n’ont plus leurs places dans le contexte actuel ….
Les anglos devraient comprendre que leur statut serait protègé dans un Québec souverain. Lorsque les Québecois ne sentiront plus qu’ils sont des opossants à leur culture.
On devrait donné aux anglos les mêmes droits que les français dans les autres provinces.
Donc vous souhaiteriez qu’on leur enlève des droits? Les anglos d’ici sont beaucoup mieux traités que les francos du ROC.
Je crois que c’est exactement ce que monsieur Laroche voulait dire, son affirmation impliquait implicitement la notion de cynisme.
Quand je vois la situation des Francophones hors Québec, d’une part, pis je vois, d’autre part, des Anglophones d’ici pousser les hauts cris pcq on veut renforcir la loi 101….je perds le nord.
Il suffit de lire « Le Suburban » distribué gratuitement à Laval, maintenant: c’est du délire!
À lire dans LE DEVOIR, de ce jour, l’article(verrouillé): »Le tabou ». On y constate la disproportion entre les fonds accordés aux universités anglos(surtout McGill) en regard de la proportion d’Anglos au Québec. Dans la même veine, la construction du complexe de la santé à McGill….
La presse anglophone déforme les faits sur ces questions….pendant que, hors Québec, le français agonise.