Un trio sur la glace pour la Métropole ?

C’est l’édito-blogueur pour la Métropole de La Presse, François Cardinal, qui se pose la question dans son dernier billet. Extrait:

Rencontre intéressante avec le nouveau ministre responsable de la région métropolitaine, hier. J’étais des «scribes» (comme il dit) réunis à l’invitation de Jean-François Lisée pour échanger de façon non partisane sur les défis de Montréal.

«Je suis en mode apprentissage», nous a-t-il lancé d’emblée.

Plusieurs dossiers ont été abordés, mais manifestement, celui qui captivait le plus M. Lisée concernait son éventuel degré d’interventionnisme. En un mot : à quel point devrait-il s’interposer dans la bonne marche du Grand-Montréal?

Excellente question qui définira son mandat. […] J’ai déjà illustré dans un texte ce à quoi la région de Montréal me fait penser : une patinoire sur laquelle évoluent 82 joueurs simultanément. […] Tout le monde veut compter un but, donc personne ne réussit.

Il faut donc un peu d’organisation et de leadership dans l’équipe. Ce que peut apporter le ministre responsable à la fois de la région et du comité ministériel sur Montréal. Il devient en quelque sorte le directeur général de l’équipe métropolitaine.

On se retrouve ainsi avec le DG Lisée, l’entraîneur André Lavallée (sous-ministre à la Métropole) et l’entraîneur adjoint responsable du jeu de puissance Nicolas Girard (PDG de l’AMT).

En espérant qu’ils aient plus de succès que l’autre équipe montréalaise…

Il faudra bien aiguiser nos patins, avoir un bon plan de match, se passer le puck, savoir viser et scorer !

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

3 avis sur « Un trio sur la glace pour la Métropole ? »

  1. Monsieur Lisée, Oubliez pas que le plus important est de marquer des buts (scorer) !

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