BULLETIN SPÉCIAL: Montréal saluée pour être peu corrompue !

bonhomme-150x150Une toute fraiche étude de la firme Aon Conseil désigne Montréal cinquième meilleure ville au monde (sur 190) dans le palmarès des métropoles présentant le moins de risque pour les employeurs. C’est ce qu’on apprend ce lundi dans le journal Les Affaires.

Parmi les critères qui expliquent cette bonne place:

– Un flux constant de nouveaux employés;
– Une productivité relativement élevée par personne;
– Une faible discrimination qui permet d’utiliser le bassin local complet d’employés;
– Des pratiques solides en matière de santé et de sécurité au travail;
– Une main-d’oeuvre extrêmement scolarisée et qualifiée, et des moyens considérables de formation et de perfectionnement sur place;
– Des gestionnaires et des spécialistes multilingues ayant accès à d’excellentes possibilités de formation et de perfectionnement en gestion;
Le peu de corruption dans les entreprises et des pratiques d’emploi et de promotion largement basées sur le mérite.

Dommage que cette étude ne soit disponible que ce matin. Quelques jours de plus, et nos amis de Maclean’s auraient tué leur une. Non ?

Nos amis de Maclean’s

Ma patronne et amie Carole Beaulieu, éditrice de L’actualité, livre ici le fond de sa pensée sur la Une de Maclean’s. Un extrait:

Si le Québec est la pire province, Maclean’s peut-il nous indiquer laquelle est la meilleure ? Ou nous faire part de la méthodologie employée de façon que nous puissions en juger ?

 

Si les causes de la corruption sont l’existence d’un État plus interventionniste ou d’un mouvement nationaliste, comme l’affirme le chroniqueur Andrew Coyne, on se demande comment les pays scandinaves ont pu se hisser au sommet du classement de Transparency International.

Puisque dans l’histoire récente, les gouvernements du Parti québécois sont ceux qui ont la meilleure réputation en matière de lutte contre la corruption, on se demande comment M. Coyne arrive à associer nationalisme et corruption, alors que le fédéral a commis des actes inélégants pour empêcher la sécession.

Et soyez patients, j’aurai moi-même plus à dire sur l’affront à notre Bonhomme national sous peu. Stay tuned…

Ce contenu a été publié dans Corruption/Intégrité par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !