Pétition: John Gomery pour DGE !

L’actuel Directeur général des élections, Marcel Blanchet, a remis sa démission. Le poste sera donc bientôt libre. Il a du pain sur la planche, le futur DGE: en plus de la réforme de la carte électorale, il doit mener plusieurs enquêtes sur les malversations entourant le financement du Parti libéral du Québec. Avouons que la tâche est lourde.

Dans ces temps on où nous affuble du titre de «Province la plus corrompue au Canada» et où on s’en prend même à notre Bonhomme Carnaval, nous avons besoin comme nouveau DGE d’un homme solide, expérimenté, qui en a vu d’autres, et qui est au-dessus de tout soupçon.

Je n’en vois qu’un: John Gomery, l’ex président de la commission éponyme sur les commandites.

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L’homme providentiel. Le DGE rêvé. (photo : Jonathan Hayward / PC)

De plus, depuis que ce billet a d’abord été mis en ligne, M. Gomery a déclaré être intéressé par les poste ! Québec solidaire, aussi, a appuyé officiellement la pétition.

Alors je vous appelle, chers internautes, à vous joindre à moi pour soutenir sa candidature à ce poste stratégique.

Utilisez ce blogue comme une pétition.

Voici ce que vous signez:

Moi, soussigné, citoyen du Québec, prend note de la disponibilité de M. John Gomery pour le poste de DGE et appelle les députés québécois à voter sa nomination.

Et vous signez comme moi: Nom, occupation, ville.

Jean-François Lisée, blogueur, Montréal

Allez, le compteur tourne…

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !