Greenpeace vs Wolkswagen vs Smart: propagande et humour

Stormtrooper-11-150x150Vous aviez vu la charmante pub de VW montrant l’enfant déguisé en Darth Vader tentant de faire démarrer — en usant de la seule force — la voiture familiale ?

Vous avez peut-être vu le pastiche produit par Greenpeace ? (Plus bas). Mais avez vous vu les pubs anti-Greenpeace d’une autre compagnie de voiture ? Non ? Suivez-moi:

L’ONG Greenpeace s’est donc lancé en Europe dans une campagne contre Volkswagen, premier constructeur européen, lui reprochant notamment de se traîner les pieds dans la réduction de la pollution émise par ses nouvelles voitures:

Entre 2006 et 2009, Volkswagen est parvenue à réduire les émissions moyennes de sa flotte de 7,8 % en moyenne,contre 18 % pour BMW et 14 % pour Toyota.

Greenpeace accuse aussi VW de s’opposer activement à la proposition de hausser de 20 à 30% la réduction des gaz à effet de serre en Europe.  D’où les deux pubs pastichant le petit Darth Vader.

D’abord l’originale:

Cette vidéo n’existe plus

Puis le pastiche:

Cette vidéo n’existe plus

Pour l’instant, VW n’a pas réagi officiellement (du moins je ne l’ai pas trouvé, merci de me le signaler). Cependant le combat entre Greenpeace et les constructeurs européens se poursuit depuis quelques années. Voici une pub anti-Greenpeace ET anti-VW de 2008, produite par… je vous laisse découvrir:

Mais Greenpeace n’est pas resté muette et a répliqué que la petite voiture faisait partie d’un ensemble plus grand… et plus polluant !

Ce contenu a été publié dans La vidéo de 10h10 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !