Accablé par de lourdes accusations depuis un an, le premier ministre Jean Charest fut complètement blanchi par le commissaire Bastarache et son rapport qui lave plus-blanc-que-blanc. On aurait pu penser que le Premier ministre en sortirait réjoui, soulagé, souriant.
Je me souviendrai toujours, dans une affaire complètement différente, du jour où l’alors président Bill Clinton avait été blanchi, en Cour, pour des accusations d’avances sexuelles envers Paula Jones. Les caméras l’avaient surpris, par la fenêtre de l’hôtel où il était ce soir-là, dansant et tapant sur un tambourin.
Jean Charest ? Un tambourin ? Non. Il avait le verbe dur et le regard foudroyant. Les journaux de ce matin ont publié des photos où on voit son œil rageur. Mais votre blogue favori a obtenu le négatif d’un des photographes. C’est pire: