Ma rencontre avec les questions de Stéphan Bureau

Ce printemps, Stéphan Bureau m’a invité à sa nouvelle balado Contact pour évoquer l’air du temps politique, la santé du mouvement indépendantiste et autres sujets croustillants…

Ce contenu a été publié dans Indépendance, Sur le blogueur par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

3 avis sur « Ma rencontre avec les questions de Stéphan Bureau »

  1. Quel échange lumineux entre deux intellectuels québécois! Je suis une aînée qui a vécu toutes les époques politiques depuis les années 1950. Née dans un milieu «rouge» libéral, à l’époque de René Lévesque je suis devenue péquiste à cause de l’homme sans jamais détenir de carte de membre. Même que j’ai fait du porte-à-porte enceinte pour le PQ en 1970. Après la mort de René Lévesque, je me suis séparée de la politique et je n’ai jamais plus entretenu de convictions dans quelque parti que ce soit. J’ai voté QAC en désespoir des Libéraux de M. Couillard. Récemment, je me suis arrêtée à écouter Paul St-Pierre-Plamondon et j’ai été agréablement surprise par sa logique et son jugement. Je découvre aujourd’hui M. Lisée, le profond et sincère amoureux du Québec. Du référendum 1995, je n’ai retenu que la dernière phrase de M. Parizeau dont je partageais la conviction profonde et qui me hante depuis car encore aujourd’hui, il me semble que le PQ et les indépendantistes n’effectuent aucun rapprochement tangible avec les ethnies. M. Lisée peut-être êtes vous trop jeune pour avoir connu M. Victor Teboul, un amoureux du PQ et de René Lévesque, auteur entre autres de l’excellent livre, «Les juifs du Québec, In Canada We trust» que tout québécois devrait lire en particulier durant la période de chaos international que nous traversons. Je vous souhaite une vie assez longue pour enfin voir votre désir le plus cher pour le Québec se réaliser. Quant à moi je mangerai les pissenlits par la racine. Cordialement!

  2. Entrevue particulièrement intéressante, ça valait vraiment la peine de prendre le temps de m’y arrêter.
    Mon admiration s’amplifie pour l’intelligence de ces deux personnages qui ont permis à mes connaissances de s’accroître au fil de ces discussions.
    Toute ma reconnaissance.

  3. C’est toujours un plaisir de vous entendre sur différents sujets d’actualités , vos propos avisés sont une source de motivation et d’inspiration dans la recherche d’une meilleure compréhension des enjeux sociaux et politiques de la société québécoise. Je lis vos articles d’opinions dans le Devoir, l’argumentaire et l’ironie y sont toujours pertinents.

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