Nous interrompons comme chaque vendredi le lancinant commentaire anti-modèle québécois des plumes économiques locales pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.
Même les Québécois mal informés le savent maintenant, le Québec est un des endroits au monde qui a le mieux résisté à la récession. Mais voilà, cela commence à se savoir même à l’étranger.
Le prestigieux Brookings Institution de Washington, en collaboration avec la non moins prestigieuse London School of Economics ont publié ce 30 novembre le Global Metro Monitor: The Path to Economic Recovery. Ils ont examiné les données économiques pour une centaine de métropoles mondiales pour identifier celles qui ont le plus de ressort économique, puis ont effectué leur Top 30.
C’est clair: la croissance est au Sud. Sur les 30 premières, 27 des villes les plus dynamiques sont en Chine, en Inde, dans les îles du Sud-Est asiatique et en Amérique latine. Du « monde développé » seulement trois se hissent parmi les meilleures. AUCUNE en Europe. Il y a Melbourne, en Australie. Puis, seulement deux en Amérique du Nord: Austin, au Texas (26e) et Montréal, Québec (27e).
Donc, pas Toronto, pas Vancouver, pas Boston, pas Chicago, pas Los Angeles — arrêtez-moi quelqu’un !
En fait, les données colligées démontrent que la résilience de Montréal l’a fait passer de la 72e place avant la récession, à la 27e après. Imaginez si, en plus, le modèle québécois n’était pas médiocre…
Tout un bond en avant ! (Cliquez pour agrandir)
Mon collègue blogueur Jean-Frédéric Légaré-Tremblay offrait ces jours derniers un point de vue plus international du rapport.
Nous retournons maintenant à notre programme régulier.
(merci à l’alertinternaute Jacques L. pour ce signalement.)