Pause Beaux dimanches: Romantisme vrai

Vous vous êtes gavés de romantisme de pacotille pour la Saint-Valentin? Vous voulez passer à l’étape supérieure et goûter à quelque chose d’à la fois plus intense et plus pur ?

J’ai ce qu’il faut. Le Concerto pour piano et orchestre du Québécois Alain Payette.

Pourquoi lui ? Seulement parce qu’il est, selon le critique Daniel Boissier

le meilleur compositeur romantique contemporain, comme l’attestent ses 12 émouvants préludes pour piano («Confidences poétique », 1998, interprétées par Alain Lefèvre) dont on peut écouter sur collectionCB le Prélude n° 7. Son «Concerto pour piano et orchestre», créé en 2000, est un retour aux sources du sentiment dans toute l’acception du terme, tout y est mesuré et sincère, profond et juste. Nous l’écoutons ici dans l’interprétation de la pianiste Anne-Marie Dubois et sous la direction de Marc Bélanger.

C’est ici pour la seconde partie:

(transparence totale: Alain a déjà tenté de m’enseigner le piano.)

Ce contenu a été publié dans La vidéo de 10h10 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !