Pourquoi Curzi est (et restera) le politicien le plus populaire…

Un sondage récent l’indique, l’ex-acteur et ex-syndicaliste artistique Pierre Curzi est LA personnalité politique la plus estimée par les Québécois (et les Québécoises!). Il est majoritaire ! 52% ont une bonne opinion de lui, contre 16% seulement qui ne l’apprécient pas. En plus, ça monte. Entre décembre 2009 et juin 2010, il a pris cinq points de plus.

Si vous voulez savoir pourquoi, allez visionner l’entrevue qu’il a accordée à Patrick Lagacé dans le dernier Francs-Tireurs. L’absence de langue de bois est évidemment ce qui, à première écoute, détonne. La franchise aussi, au risque de froisser la hiérarchie.

Mais il y a plus. L’authenticité et la sincérité lui sortent par tous les pores de la peau. Sont-ce ces denrées, si rares en politique, qui feraient de Curzi un phénomène ?

Détrompez-vous, cela ne suffit pas. On peut être franc, sincère et inintéressant, déprimant, éteignoir.  Curzi, lui, a la foi. La foi du Québec. Et il ne l’a pas qu’intellectuellement. Ça lui fait mal que le français soit en déclin, il est physiquement malade de voir le Canadien de Montréal s’éloigner de ses Habitants. On sent qu’il finirait sa vie dans le malheur et l’abîme, si le Québec ne devenait pas un pays.

Mais voyez vous-mêmes et dites-moi si vous êtes d’accord:

curzi1

 

 

 

 

 

Un homme qui habite notre imaginaire.

Ce contenu a été publié dans Parti Québécois par Jean-François Lisée, et étiqueté avec . Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !