Sarah Palin contagieuse… même au Québec

nathalie_elgrably_levy-150x150Lorsque l’humoriste Jon Stewart a d’abord parlé de la candidate du Tea Party du Delaware Christine O’Donnell, il a dit:  « le Palin est puissant chez elle », tout en mimant un geste que font les Jedis dans Star Wars lorsqu’ils disent: « la force est puissante chez cet individu ».

Je suis au regret de vous informer que « le Palin est puissant », très puissant, chez une chroniqueuse du Journal de Montréal qui écrit ce mercredi, au sujet d’Obama:

Les Américains voulaient un rédempteur, ils ont élu un imposteur. Ils voulaient sauver leur économie, leur président l’a mutilée. Ils voulaient se sortir de la crise, Washington les y a enfoncés.

L’élection de mardi représentait bien plus qu’un bras de fer entre les partis démocrate et républicain. C’était un affrontement entre l’idéologie socialiste et les valeurs américaines, entre la tyrannie et la liberté.

L’auteure est Nathalie Elgrably-Lévy, elle est désignée économiste sénior sur sa page de l’Institut économique de Montréal (bien qu’elle n’aie qu’une maîtrise en gestion, comme elle l’indique sur ses pages de l’IEDM et sa page de Chargée de formation à HEC).

Il est vrai que l’IEDM est de droite et que son président, Michel Kelly-Gagnon, est de tendance libertarienne. Cependant je n’avais jamais lu ou entendu des membres de l’Institut tenir des propos aussi exagérés.

Je suis curieux de savoir, par exemple, ce qu’en pense un des gouverneurs de l’Institut, Marcel Boyer, auteur du très intéressant « Manifeste pour une social-démocratie concurrentielle ».

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !