Être vert dans un pays brun

(La question du pétrole albertain étant d’actualité, je republie cette semaine une série de billets à ce sujet.)

iranian_oil_euro-150x150Les Québécois doivent se rendre à l’évidence. Ils vivent dans un pays qui se transforme, sous leurs yeux, en grande puissance pétrolière.

D’ici 10 ans, la production canadienne d’hydrocarbures va doubler. Le Canada sera un des quatre pays pétroliers les plus importants du globe. Combiné à l’augmentation inéluctable du prix du pétrole, cela va pousser le pouvoir économique du pays vers l’Ouest comme jamais.

Pétrole albertain: 14 milliards de dollars québécois plus tard

(Comme la question du pétrole albertain est d’actualité, je republie cette semaine une série de billets sur ce thème.)

petrole_oil_dollar_2-150x150Peut-on affirmer, comme le titrait André Pratte dans un éditorial de La Presse, que le pétrole albertain est Notre pétrole ? Absolument.

Depuis 40 ans, les Québécois ont investi collectivement, par leurs taxes et impôts fédéraux, 14 milliards de dollars dans l’industrie canadienne des hydrocarbures.

L’emploi québécois dans les sables mouvants albertains

(Comme la question du pétrole albertain est d’actualité, je republie cette semaine une série de billets sur ce thème.)

TarSandsLeaf-150x150Ils ont un chiffre. Selon le rapport que vient de publier le Canada West Foundation (CWF), l’économie québécoise sera dopée, d’ici 25 ans, par l’exploitation des sables bitumineux.

Comment le pétrole albertain détruit les emplois québécois

Le projet de pipeline Transcanada, le passage de super-pétroliers sur le fleuve, l’augmentation du nombre de wagons de pétrole traversant notre territoire sur des rails, tout cela fait du Québec un des points de passage entre les sables bitumineux albertains et les marchés étrangers.

Le risque environnemental, pour nous, est énorme. Le débouché que nous offrons, en laissant passer ce pétrole, permet à l’Alberta d’augmenter sa production, donc d’augmenter les gaz à effets de serre.

Philippe Couillard et l’éloge de l’impuissance

On savait que notre premier ministre avait un grand objectif pour sa nation: qu’elle se conforme à la moyenne canadienne. Il le veut pour l’impôt, pour les programmes sociaux, pour le respect pour les représentants de la monarchie au Québec, pour le ratatinement de la présence internationale du Québec, entre autres.

Mais à l’Assemblée nationale, ce jeudi, notre premier ministre a été plus canadien-moyen que d’habitude. Il était question de pétrole, et du fait que le Québec devient, sous nos yeux, une immense autoroute de pétrole albertain, par bateau, par train et, demain peut-être, par pipeline.