Power, l’ambassadeur US, Sophie Durocher et moi

desmarais-sarkozy-photo1-150x150Plus tôt cette semaine, j’ai failli écrire sur le câble diplomatique envoyé à Washington par l’ambassadeur américain au sujet de l’influence des Desmarais sur Jean Charest.

J’aurais écrit que ce câble n’était pas très flatteur pour… l’ambassade américaine. En effet, au sujet des liens entre Desmarais, les sables bitumineux et Jean Charest, l’ambassadeur David Jacobson et son personnel — y compris une petite antenne de la CIA à Ottawa dont il faut faire semblant qu’elle n’existe pas — n’ont pas réussi à dégoter une seule information qui n’était déjà publiée dans le Journal de Montréal et reprise sur ce blogue.

Qui défend le mieux le Québec: La Presse ou The Gazette ?

Gazette

Plus de colonne vertébrale québécoise que La Presse? Shocking ! (for La Presse!)

And the winner is, by a long long strech: The Gazette.

Je parle évidemment de la réponse officielle des deux quotidiens montréalais, via leur éditorialiste, à l’article du Maclean’s sur le caractère intrinsèquement corrompu des Québécois. (Je ne parle pas des autres journalistes et chroniqueurs, dont les avis sont variés.)

Les Desmarais: un empire médiatico-bitumineux ?

desmaraisLe talent de Sacha Guitry pour la réplique ironique cinglante le précédait partout. Un jour qu’il entrait dans la résidence d’une riche parisienne, il s’exclama: « quel magnifique lustre! ». Un convive, l’ayant entendu, de commenter: « qu’est-ce qu’il peut être méchant ! »

De même, il ne fait aucun doute que les membres de la famille Desmarais, propriétaires de La Presse et de la chaîne de journaux Gesca, sont fédéralistes, capitalistes et heureux de jouer dans les coulisses du pouvoir québécois, canadien et français pour hisser les amis vers le haut et écarter les importuns vers les côtés.

Citation du jour: Alain Dubuc

Nouveau rendez-vous épisodique, la citation. Aujourd’hui, une fois ne sera pas coutume, la conclusion de la chronique d’Alain Dubuc intitulée Les peurs de Jean Charest.

Le gouvernement Charest multiplie les gestes pour montrer qu’il a la situation bien en main et donc qu’une commission n’est pas nécessaire. En fait, les libéraux ne font que réagir après coup. Or, nous avons besoin d’un gouvernement qui agit, c’est-à-dire qui prévient les dérapages. Mais pour prévenir, il faut savoir. Pour savoir, il faut comprendre. Et pour comprendre, il faudra enquêter.