Pourquoi Harper est content de la crise étudiante

harper_stephen_big_381C’est certain, le premier ministre du Canada aurait préféré que, lors des nombreuses manifestations étudiantes depuis maintenant 16 semaines, quelqu’un ait eu la bonne idée de brandir un drapeau canadien.

C’est Jacques Parizeau qui a remarqué cette absence en fin de semaine. Remarquez, quelqu’un s’est peut-être peint l’unifolié sur le torse, mais cela s’est perdu dans la mer rouge des manifs.

Le président de CROP nous écrit

Mes deux billets sur les errements de CROP ont convaincu le président de la maison de sondage, Alain Giguère, à nous envoyer la réponse que voici. Je la commente brièvement plus bas.

Le message et le messager
Par Alain Giguère, Président de CROP

Dans des moments d’intensité comme en vit le Québec, il y a des réalités qui dérangent. On le sait, le débat qui fait rage actuellement au Québec polarise énormément. Il faut toutefois garder une certaine perspective de manière à ce que les faits veuillent encore dire quelque chose.

L’heure avancée de CROP

crop-ligne-dureL’éditorialiste du Soleil, Pierre-Paul Noreau, débutait ainsi son texte de samedi dernier: « L’important sondage de la maison CROP diffusé aujourd’hui remet les pendules à l’heure à un moment crucial de la crise sur la hausse des droits de scolarité. »

Le sondage « remet les pendules à l’heure ». Pourquoi ? Quelqu’un les avait-elle détraquées ? Il faut croire que oui. La semaine précédente, un sondage CROP réalisé pour partie avant que les détails de la loi spéciale soient connus avait conduit La Presse et Le Soleil à titrer que 66% des Québécois favorisaient « la ligne dure ».