«Le pouvoir de dépenser exorbitant a donné naissance à un fédéralisme dominateur, un fédéralisme paternaliste qui est une menace sérieuse pour l’avenir de notre fédération.»
Ainsi parlait Stephen Harper, à Québec, en 2005. Ce qu’il appelait le « fédéralisme d’ouverture » était né. Il était bien chétif. Harper n’allait jamais remplir sa promesse de voter « un projet de loi qui imposera des limites explicites à l’utilisation du pouvoir fédéral de dépenser ». Il allait tenter, encore et encore, d’imposer une Commission canadienne des valeurs mobilières. Il refuserait de laisser gérer par Québec les sommes versées aux municipalités pour les infrastructures.