La zone radioactive

J’ai tout de suite vu que ça poserait un énorme problème. La caricature de Chapleau, dans La Presse de mercredi dernier, reprenait une illustration du film sur le vampire Nosferatu de 1922 pour montrer le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’apprêtant à planter ses longues griffes sur la ville de Rafah, à Gaza. Wow, me suis-je dit, ils ont laissé passer ça !

Le ressac n’a pas tardé. Aux États-Unis, le journaliste d’origine torontoise David Frum a dénoncé la chose sur X auprès de son million d’abonnés. Le Jerusalem Post, entre autres, en a fait état. Ici, l’ambassadeur israélien, des personnalités et organisations juives ont réclamé et obtenu le retrait du dessin maudit, rappelant notamment que les Nazis avaient utilisé la même imagerie dans leurs campagnes antisémites. La Presse s’est platement excusée.

D’ordinaire, tous les acteurs prudents de la vie médiatique et politique savent que, si la critique du gouvernement israélien est nécessaire et permise, il existe un champ lexical et iconographique, entourant la shoah, qui est radioactif. On ne s’y aventure qu’à ses risques et périls. Yves Michaud a chèrement payé, 24 ans durant, son incursion dans ce champ. C’est au tour de La Presse. Alors pourquoi avons-nous cette semaine un nouveau candidat à l’opprobre: Yves-François Blanchet ?

Voici ce qu’ a écrit jeudi sur X le chef du Bloc québécois: “Je comprends en effet que la caricature puisse choquer les défenseurs du premier ministre israélien. Une autre pourrait décrire le Hamas comme une organisation monstrueuse.” Il poursuit: “Je n’en ai pas tant contre la caricature. J’en ai assurément contre la censure. Ce n’est pas de la propagande haineuse ni de l’incitation à la violence.”

Les faits sont indéniables. Netanyahu prépare une offensive contre Rafah pour y débusquer les terroristes du Hamas qui, eux, utilisent les civils comme boucliers humains. La communauté internationale, dont le président américain Joe Biden, lui demande d’y renoncer, estimant qu’il est impossible de mener cette opération militaire sans faire un grand nombre de morts et de blessés civils. Israël propose à un million 300 milles gazaouis, dont plusieurs sont venus se réfugier là pour fuir les bombardements au nord, de déguerpir avant que ne pleuvent les bombes. La famine, provoquée par le refus de Netanyahu de laisser entrer les convois de nourriture, est déjà commencée. La Cour internationale de justice n’a pas décidé, sur le fond, qu’Israël était en train de commettre un génocide, mais l’a enjoint de prendre des mesures pour éviter que son action militaire ne frachisse ce pas.

Alors comment le caricaturiste peut-il dessiner, en exagérant comme c’est son métier, l’homme qui préside à cette catastrophe humaine ? On comprend qu’il pourrait lui donner les traits de n’importe quel vilain réel ou imaginé – Palpatine, Chuky, Darth Vader, le Terminator, le Joker seraient permis, comme Staline, Pol Pot ou Pinochet. Mais il est convenu d’interdire toute association avec le régime hitlérien ou avec les images utilisées par les nazis, y compris les vampires, pour diaboliser les juifs. Blanchet a donc raison de dire qu’il s’agit de censure, mais on lui rétorque qu’elle est justifiée par l’histoire, incomparable, de la tentative nazie d’éradication des juifs. Le même argument fut utilisé pour déclarer intolérable qu’un peuple victime d’une tentative de génocide puisse être accusé de vouloir en faire un, quelques soient les arguments et les preuves qu’on puisse présenter – y compris des déclarations de ministres israéliens en exercice souhaitant ouvertement la disparition des Palestiniens.

L’argument de l’ignorance peut-il être invoqué ? Un caricaturiste québécois pourrait-il plaider ne pas avoir eu en mémoire ou à sa disposition la liste complète des images interdites ? Qu’il ne savait pas que Nosferatu avait été détourné par le troisième Reich ? L’auteur montréalais Mordecai Richler a un jour offert la réponse à cette question. Dans le grand magazine américain The Atlantic, Richler avait affirmé que le Parti québécois utilisait sciemment dans sa campagne une chanson nazie, “Demain nous appartient”. À Stéphane Venne, l’auteur de la chanson qui écrivait dans l’édition suivante du magazine que c’était complètement faux, Richler a admis que la chanson “n’était pas une provocation volontaire, seulement un manque de tact.” L’auteur de Duddy Kravitz suggérait ainsi tout nouveau titre de chanson, avant d’être enregistrée, soit d’abord comparé au registre complet des chansons nazies réelles ou fictives (la chanson incriminée tirée de Cabaret n’ayant été inventée qu’en 1972). Richler, évidemment, ne s’est jamais excusé d’avoir ainsi diffamé le PQ et ses dirigeants. 

Il existe donc un cordon infranchissable. Mais dans un sens seulement. Le gouvernement israélien a beaucoup comparé, depuis l’attentat meurtrier et barbare du Hamas du 7 octobre, l’organisation palestinienne et ses méthodes à Hitler. Ils sont pires, a-t-on entendu, car au moins les Nazis cachaient au monde leurs exécutions et leurs tortures, alors que le Hamas les diffusent gaiement sur les réseaux sociaux. Un excellent argument, si vous voulez mon avis.

Au fond, on nous dit que les rescapés des camps (il y en a encore beaucoup à Montréal) et le traumatisme causé par ces événements par les générations suivantes est tel que même l’utilisation ciblée, envers un chef politique mais non contre la communauté, d’une image parmi mille utilisée jadis par les nazis est trop dure à supporter. Je le crois. Comme je crois aussi que des musulmans dévots sont physiquement révulsés par la vue de caricatures de Mahomet. On défend pourtant le droit de les publier et de les montrer en classe.

Les tenants de la liberté d’expression sont ainsi convenus que cette liberté ne doit pas se heurter à un inexistant droit à ne pas être offensé. Légalement, seuls les appels à la haine et à la violence en forment les murs d’enceinte. Parmi les gens censés, et dans les grands quotidiens, l’antisémitisme, comme toute expression de racisme, dépasse les bornes.

Dans ce périmètre, La Presse a tout de même indiqué que la caricature de Chapleau “se voulait une critique de la politique de M. Nétanyahou. Il visait le gouvernement israélien, pas le peuple juif.” Elle n’était donc pas antisémite. Le premier ministre était ridiculisé non pour son ethnie et sa religion, mais pour sa politique. C’est indubitable. Elle l’a retiré et s’est excusée quand même, jugeant “malheureuse” l’utilisation de l’image de Nosferatu. Yves-François Blanchet pense que ces excuses sont mal venues..

Je comprends que l’existence même de ce débat (et de la chronique que vous lisez en ce moment) nous approchent dangereusement de la zone radioactive. J’admets l’argument que, même si le peuple juif, comme le disait Yves Michaud, n’a pas le monopole de la souffrance, la shoah occupe une place à part dans l’échelle historique de la barbarie.

Je vais risquer de poser une question dangereuse: devrait-il y avoir une date de péremption ? Non pour l’antisémitisme, qui comme tout racisme est éternellement condamnable, mais pour, disons, l’utilisation de certains argument et de certaines images que les Nazis n’ont pas inventé mais détournés, pour commenter ou caricaturer, non un peuple, mais des dirigeants et leurs politiques ? A fortiori des images et des expressions (c’est le cas, par exemple, de la « nuit des long couteaux ») ?

C’est en 1945 que les derniers camps ont été démantelés, donc il y a bientôt 80 ans. Peut-on penser qu’en 2045, donc après 100 ans, on puisse dessiner un politicien israélien en vampire sans être taxé de détester nos concitoyens juifs ? Je ne dis pas que ce serait judicieux. Je teste les limites de la liberté d’expression, à la façon de Charlie Hebdo, dont beaucoup de dessins sont implubliables dans la presse généraliste, mais qui campe dans le périmètre de la liberté. Ça nous laisse quand même 21 ans pour y penser. Et, de toutes façons, je ne le demande pas pour moi, mais pour un ami, caricaturiste.

(Une version plus courte de ce texte a été publiée dans Le Devoir.)

11 avis sur « La zone radioactive »

  1. Pour ma part, mon commentaire est que les Palestiniens méritent eux aussi un Centre Mémorial pour illustrer les exactions commises contre eux ainsi que toutes les souffrances subies depuis 1948, soient les déportations, les destructions de leurs maisons, la dépossession de leurs terres, les emprisonnements et les victimes civiles tuées ou blessés tant femmes, enfants que les hommes.
    Ils méritent bien un Mémorial comme on en connaît d’autres.

  2. Est-ce que la barbarie se compte en nombre de victimes, ou par la nature de l’idéologie?
    Pol Pot et ses Khmers rouges ont fait seulement 4 millions de morts parmi les Cambodgiens.
    Combien le Stalinisme a fait de morts? Certains avancent le chiffre de 20 millions. La révolution culturelle Chinoise sous Mao a tué combien d’intellectuels et combien ont été envoyés en « camp de rééducation » parce que soudain le pouvoir Chinois avait décidé que les intellectuels représentaient une menace à la « révolution communiste ». On pourrait allonger cette liste, encore et encore tellement l’histoire de l’humanité est riche en barbaries de toutes sortes. Et ça ne fait que continuer avec le conflit entre Palestiniens et Israéliens. Les uns comme les autres souhaitant la disparition de l’autre.

  3. Faudrait en revenir avec les revendications et les micro agressions de tous en 2024. Si ça continue dans ce canada multiculturelle, d ici 10 ans ont ne pourra plus rien dire histoire de ne pas en choquer une poignée qui cris fort Va faloir un jour se tenir debout et dire, Hey! les snowflakes, les choses sont comme elle sont et si ça dérange au point dans faire une crise psychiatrique, appeler aiu 1 800 ta gueule!

  4. Possédant tous les recueils annuels de caricatures de M. Chapleau dont j’ai adoré l’exposition il y a trois ans au Musée McCord/Stewart, avoir retiré sa caricature est pour moi une atteinte à la liberté éditoriale et bien davantage: une entreprise de brouillage des faits sur lesquels il faut se concentrer, des actes génocidaires que la Cour Internationale de Justice dénonce. Depuis 25 mois, nos articles sur la paix ne sont publiés que par l’Aut’Journal et Presse-toi à gauche, censurés par Le Devoir, La Presse etc.

  5. Il y a mécréants et mécréants (re: autre chronique vôtre la plus récente en ligne).
    En lien avec l’ici-radio-activité (anti)sémite ou shoahite, qqch me dépasse au chapitre de la mécréance ou agnosticisme (à la) Q. Soit dit en passant, apprends-je qu’est-ce par-chez-nous, en mon patelin, qu’au Q, y serait-ce le plus prononcé — (p’t’être expliquerait-ce ce pourquoi J. Charest s’en balance à ce point!?…)

    Alors, voilà, c’est cela : n’y comprends-je rien, moi, mais rien, à ce genre de comportement, achrétien ou carrément antichrétien, bouchardien, charestien, ouelletien, par rapport à fautes objectivement « condamnables » ou répréhensibles, que soit-ce religieusement ou ‘seulement’ séculairement; telles celle agie par messieurs Bouchard et Charest, ou celle par cardinal Ouellet. Celui-ci ne se contentant pas d’«encaisser», mais s’r’lançant même à l’Attaque (en diffamation) à l’encontre de la fille alléguant que ses mains s’seraient trouvées trop à proximité de ses fesses lors d’une étreinte câline d’affection.
    Tel comportement cardinalice ne correspond à rien, mais rien!, d’jésusien, d’évangélique, d’christien ou de paulinien même non plus; qui allait en même sens de non-agressions mutuelles réciproques retalioniennes, a fortiori entre chrétiens mêmes (frères en foi). Or, là, voyez-vous, est-ce un cardinal, qui agit ainsi, en contradiction parfaite flagrante avec sa présumée foi. D’où ma question : mais l’a-t-il la foi, c’gars-là, croit-il! ?
    Moi, ai-je le sentiment que non.

    Même chose eu égard à not’ Lucien Bouchard, relativement à Michaud. Est-ce possible qu’il soit, véritablement, croyant, c’gars-là, avec c’genre de comportement, aussi blâmable qu’inextirpable, concernant « l’Affaire Michaud »?…
    Non. Impossible. En vérité, en vérité, je vous le dis — (et je connais fort bien les ‘Écritures’ ainsi que leur sens profond pour être allé chez les ‘Frères’, et pour avoir ensuite fréquenté Témoins de Jéhovah, Baptistes évangéliques et al., en sus d’avoir passé milliers d’heures en relectures et méditations personnelles de ces ‘choses’) —; NON, ça s’peut juste pas qu’un gars, ‘comme ça’, callé en Droit, sachant fort bien avoir mal fait et fait mal…, puis ayant toutes les chances possibles imaginables de s’en « ‘repentir’ », d’l’reconnaître, de le confesser ou d’s’en « confesser » — (soit dit en passant, en écrits chrétiens mêmes, c’pas à un prêtre ou curé la confession, c’est « confessez-vous les uns aux autres ») [ouvertement pas secrètement] —; pis qu’il ne le fait point… … …

    WO, là, WO. V’nez pas m’dire qu’un gars d’même A la foi (chrétienne). C’pas vrai. Il l’a juste PAS. Vous pourrez-le-lui dire de ma part. «Scandalisé», suis-je, donc, par tel genre de comportement. Y a haine et haine. (On voit qu’il y en a là-bas, e.g. en PalestIsraël).
    Quant à savoir s’il pourra aller ‘au ciel’ ou ‘au paradis’ quand même…, advenant que…; m’en fiche, monsieur.
    Ce dont n’m’fiche pas, c’est qu’qqn, comme ça, essaie d’nous faire accroire être croyant (chrétien), lui, avec c’genre de comportement on ne peut plus anti-chrétien. C’est tout.

  6. Péremption n’est pas bête. De toute façon, le temps fait son temps. Un moment donné…
    Il y des dits et représentations aujourd’hui de Jésus qui n’auraient pas « passé », il y a un siècle seulement. Qui sait, donc, si des caricatures de Mahomet ne « passeront » pas dans quelques siècles? (L’islam arrive six siècles après le christianisme).
    Au chapitre des libertés et de la philosophie de vie (e.g. guerre), perçoit-on plus de rigorismes en judaïsme et islamisme qu’en christianisme; ainsi qu’à la fois plus de ressemblance et d’antinomie entre judaïsme et islam qu’eu égard au christianisme. YHWH et Allah sont souvent comme frères jumeaux identiques. Alors que le père de Jésus… Bien, pour lui, différemment des deux autres, n’est-il pas question de faire ou d’envoyer à ‘guerre. Méchante différence. Par contre, enfin, in Coran voit-on/lit-on qu’ç’accrochait davantage entre juifs et musulmans, qu’entre ceux-ci et chrétiens. C’est c’qu’voit-on en c’moment en PalestIsraël. (Les chrétiens, eux, s’entretuant en RussUkraine…).

    Bon. La caricature de La Presse aurait donc été seulement précoce, prématurée.
    Dans quelques décennies, ramenez-la, elle ‘passera’. Sans peine ni chichi d’aucune sorte.
    Même chose pour Michaud, quoi, donc. Qui aura dit juste plus d’bonne heure que d’autres la plate vérité — qu’il n’y a pas que les juifs qui ont souffert sur Terre.
    Dans cinquante, soixante ans, au plus tard, tout le monde en conviendra. J’vous jure.

    Il en est de cela comme de la rotondité de la Terre. Y eut un Moment, l o n g, au cours duquel t’avais pas l’droit, sous peine de mort, de dire ça. Maintenant? Bien, maintenant, tu peux même ostiner qu’elle est/serait plate, et on n’en fait pas d’cas.
    L’mot en N. On avait l’droit d’l’utiliser. Maintenant/dorénavant, pus; sauf si tu l’es toi-même.
    Et…
    Dans ou d’ici un demi-siècle, à nouveau redeviendra-ce licite ou permis de l’énoncer.
    Juste l’effet du temps. Courant. Mon grand-père, illettré, le disait : « Le temps arrange bien des choses ».

    Bon (bis). Alors? La caricature? Bon ou mauvais? Bonne ou mauvaise?
    L’un(e) et l’autre, ni l’un(e) ni l’autre.

    Des gars l’ont dit : « Ce n’est pas par la colère, c’est par le rire que l’on tue » et « au moyen d’humour, on peut dire même la vérité ». That’s it.

    Si bien qu’une caricature de p’tit malin peut faire plus (d’)mal qu’une bombe nagazakienne
    du fait que Word is mightier than sword et qu’une image vaut mille mots…

    P. S. N’empêche… moi n’l’aurais pas retiré la caricature
    ni n’aurais-je accusé Michaud de crime qu’il n’a pas commis
    ni, le cas échéant, n’l’aurais pourchassé jusqu’en sa mort tel un… « ‘criminel’ »…

  7. La notoriété de M. Chapleau n’est plus à faire dans sa profession. Sa probité non plus et son sens de la justesse et de l’à-propos quant à ses caricatures lui ont valu sa renommée, à juste titre. Qu’a-t-il fait de répréhensible? Il a réalisé un portrait somme toute réaliste et selon moi honnête de ce despote cruel et machiavélique qu’est Netanyahou dont la haine des palestiniens et de sa soif de les ostraciser, à défaut de les anéantir, n’est plus à démontrer. Je me demande bien pourquoi d’aucuns s’insurgent car sa représentation n’est ni fausse ni diffamatoire, elle rappelle que loin d’être un saint, Netanyahou est plutôt un monstre ne reculant devant rien pour persécuter un peuple et en même temps, sauver sa peau, un peu comme Trump tente de le faire. Serait-ce la vérité qui blesse? Après tout, il a été élu et a pu former un gouvernement de coalition avec l’extrême droite, ce qui n’aurait pu avoir lieu sans le soutien important de la population. Et je trouve à ce moment trop facile de prétexter la shoah pour s’offusquer d’une réalité encombrante. Comme M. Lisée le dit, presque 100 ans, un siècle plus tard… Bien entendu, ceci n’enlève rien à la monstruosité des attentats du 7 octobre.
    J’oublais : Tiré de Wikipedia pour évoquer le statut financier et juridique de la Presse, «Son capital devient incessible et il est désormais détenu par une fondation pour la liberté de la presse.». https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Presse_(Montréal).

  8. Ce qui est le plus surprenant, à mon sens, c’est le fait que Chapeleau soit toujours en poste après ça. Je me serais attendu au contraire. Un autre y aurait laissé son poste. Je trouve sain que vous souleviez ce débat. Et puis tant mieux : la prochaine fois que vous vous ferez censurer, M. Lisée, faites-vous plaisir : rappelez-leur que Chapleau est toujours en poste après avoir commis  »l’ultime pêché ». Lâchez pas !

    • Serge Chapleau va fêter ses 30 ans à La Presse avec une feuille de route jusqu’ici impeccable. La caricature était malheureuse, mais ça reste une tempête dans un verre d’eau.

  9. Et dire que tous les humoristes, les partisans du droit de parole sans limite ainsi que la cour ont défendu le droit de Mike Ward et co. de rire d’un handicapé et de suggéreŕ la mort du petit Jerémy, soir après soir, devant une foule en délire ayant payée pour entendre ça !

  10. Vous ne demandez pas pour vous mais par un moyen détourner vous les faites. Parce-que j’ai pas besoin d’un ami irréel ou anonyme pour en faire cette demande. Oui il devrait exister une date de préemption dans ce cas-ci a moins que la communauté juive fasse par une démonstration par a+b=c que les auteurs mettent dans le même tableau les images du passé dans un style encadré du plus vieux au plus récent pour en faire un lien direct.

    Moi je le demande pour moi quand les images sont clairement un produit détourner de son origine sauf exception explicite

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