2500 %
c’est le rendement sur investissement qu’on pourrait calculer pour la Fondation Catania, s’il était un jour établi qu’il y a une relation de cause à effet entre les 40 000 $ donnés par les Catania au PLQ en 2008 et le million de dollars de profits réalisé dans une opération bénie par le gouvernement Charest.
Rien d’illégal, évidemment, dans le fait que la firme ait acheté 600 000 dollars un terrain d’une Commission scolaire pour y construire un Centre communautaire, que le projet de centre soit abandonné, puis qu’elle ait revendu le terrain 1,6 millions.
La question à 1 million est la suivante: lorsque le gouvernement libéral, dont deux ministres et une députée locales très au fait de ce dossier, ont appris que la Fondation Catania allait revendre le terrain, qu’est-ce qui les a empêché de dire à la Fondation que, dans ce cas, il serait préférable que le secteur public reprenne le terrain pour le prix qu’il l’avait vendu plus quelques frais? S’il y avait un profit à faire sur la revente, ne devait-il pas se réaliser au profit du propriétaire initial, l’État ?
Quelque chose, donc, les a retenu d’intervenir, privément ou publiquement, auprès des Catania, pour le bien commun. Qu’est-ce que ça pourrait bien être ?
Je cherche, je cherche…
Mes collègues Drainville, Girard et St-Arnaud cherchent aussi.
Photo: André Fortin et Paolo Catania de Construction Frank Catania; Fatima Houda-Pepin, députée libérale de La Pinière et l’alors ministre Nathalie Normandeau, devant le projet de centre qui n’a pas vu le jour, sur le terrain très profitable.