Le chiffre du jour: 2500 %

2500 %

c’est le rendement sur investissement qu’on pourrait calculer pour la Fondation Catania, s’il était un jour établi qu’il y a une relation de cause à effet entre les 40 000 $ donnés par les Catania au PLQ en 2008 et le million de dollars de profits réalisé dans une opération bénie par le gouvernement Charest.

catania-150x150Rien d’illégal, évidemment, dans le fait que la firme ait acheté 600 000 dollars un terrain d’une Commission scolaire pour y construire un Centre communautaire, que le projet de centre soit abandonné, puis qu’elle ait revendu le terrain 1,6 millions.

La question à 1 million est la suivante: lorsque le gouvernement libéral, dont deux ministres et une députée locales très au fait de ce dossier, ont appris que la Fondation Catania allait revendre le terrain, qu’est-ce qui les a empêché de dire à la Fondation que, dans ce cas, il serait préférable que le secteur public reprenne le terrain pour le prix qu’il l’avait vendu plus quelques frais? S’il y avait un profit à faire sur la revente, ne devait-il pas se réaliser au profit du propriétaire initial, l’État ?

Quelque chose, donc, les a retenu d’intervenir, privément ou publiquement, auprès des Catania, pour le bien commun. Qu’est-ce que ça pourrait bien être ?

Je cherche, je cherche…

Mes collègues Drainville, Girard et St-Arnaud cherchent aussi.

Photo: André Fortin et Paolo Catania de Construction Frank Catania; Fatima Houda-Pepin, députée libérale de La Pinière et l’alors ministre Nathalie Normandeau, devant le projet de centre qui n’a pas vu le jour, sur le terrain très profitable.

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !