J’ajouterai peu de choses à la grande couverture dont a bénéficié la sortie du livre de Sarah Palin, Going Rogue.
Je retiens le commentaire de Eugene Robinson, du Washington Post.
Je vous traduits: «Aucune force au monde ne peut empêcher que Sarah Palin devienne notre propre version ‘diète’ d’Eva Perón– une légende glamour et tragique, moins la tragédie. Un jour, un brillant compositeur écrira une spectacle musical au sujet de sa vie et de son époque.»
Il ajoute: «Vers la fin de sa vie, Eva Perón livra un discours fameux dans lequel elle promit: ‘Je reviendrai et je serai des millions !’ . Sarah Palin, notre Evita, est revenu — et elle empochera des millions!»
Les parallèles s’arrêtent là. Evita avait son côté glamour mais elle s’était vraiment associée aux causes des déshérités argentins. Sarah se réclame des Américains ordinaires, mais sa croisade actuelle, par exemple, contre la réforme du système de santé démontre bien qu’elle n’a rien à cirer des quelque 40 millions d’Américains qui n’ont aucune couverture médicale. Jamais, elle ne parle de pauvreté ou d’aide aux déshérités. En ce sens, c’est une anti-Evita.
Photp: Sarah Peron ? Amusant mais boîteux. (Montage d’un blogueur américain.)