Soirée télé: Event, Enquêtes et Karma

41784_112860395403954_5256_n-150x150Friand de science-fiction, j’étais bien calé devant mon écran pour voir la première hier de The Event, la nouvelle série de NBC dont on ne sait trop encore s’il s’agit de politique ou d’extraterrestres (probablement les deux).

(Attention: je vais révéler le scénario du premier épisode:) Alors que le président noir/latino s’apprête à annoncer au monde qu’un groupe de prisonniers sont incarcérés secrètement par la CIA en Alaska, les forces de l’ombre complotent pour qu’un avion de ligne vienne s’écraser sur sa villa. Puis, pouf !, l’avion disparaît.

J’ai mes doutes. Déjà l’an dernier, Flash Forward était parti plus fort que The Event, et pourtant on nous l’a retiré de l’horaire après une saison, sans jamais savoir la suite. Donc, je mets The Event en probation pour un ou deux épisodes.

Pas de probation pour Enquêtes, sur Historia. Les épisodes sur Jacques Parizeau et le premier sur Robert Bourassa sont menées avec compétence et énergie. Les émissions posent les bonnes questions, apportent plusieurs éclairages et gardent l’intérêt même pour les blasés comme moi. On peut d’ailleurs voir les épisodes passés en ligne, sur le site d’Historia. Christopher Hall, dans le rôle de l’enquêteur, est surprenant.

J’ai abandonné Les Rescapés au deuxième épisode pour cause de lenteur extrême du récit. Mais je me suis rabattu, sur Tou.TV, sur les deux premiers épisodes de Mauvais Karma, la chronique de trois trentenaires sur le bord de la crise de nerfs. Le premier des deux est particulièrement bien monté, les répliques sont cinglantes, les trentenaires bien jouées et diversement déjantées. L’intérêt fléchit au second épisode, mais pas trop, et on ne voit pas très bien comment la mayonnaise va tenir pour la suite (en ondes demain).

 

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !