Meurtres au 2,5eme degré

Le président américain avait fait installer des panneaux solaires sur le toit de la Maison-Blanche. Il s’appelait Jimmy Carter et nous étions en 1979. Les 32 panneaux permettaient à peine de réchauffer un peu d’eau pour la cuisine présidentielle. Le républicain Ronald Reagan les fit enlever. Ce n’était pas que symbolique. Il supprima aussi les budgets prévus par Carter pour la recherche en énergie renouvelable.

En énergie, le Québec tombe pile

Arabes à l’érable. C’était le titre. Pendant les années 1970, les chocs pétroliers provoqués par l’augmentation massive des prix par les producteurs, principalement arabes, se traduisaient en Occident par des pénuries d’essence et de longues files d’attente aux stations-service. L’imagination de mes 17 ans en avait tiré une version québécoise. Dans cet univers, le sirop d’érable était devenu une denrée extrêmement convoitée, presque addictive. Mais voilà qu’un insecte jamais répertorié auparavant ravageait les érablières de l’Ontario et du Nord-Est américain.

Si Steven Guilbeault se fâchait…

J’ai un faible pour le politicien qui se retrouve un peu malgré lui dans une situation impossible. C’est classique. Pour faire avancer ses idéaux, il accepte d’avaler une couleuvre. Puis deux. Mais il examine la vingtième avec moins d’appétit. Alors j’ai tenté de me mettre dans les souliers de Steven Guilbeault, en cette année où nos forêts brûlent de nous voir agir contre le réchauffement. Soit dit pour les sceptiques : chaque degré de température de plus multiplie par trois l’ampleur des feux, quelles que soient leurs causes premières.