Ressources naturelles: Quand le PQ et Jean Lesage disent la même chose !

Voyez cette première pub télé du Parti québécois:

Quebecs-Quiet-Revolution-Jean-Lesage-286x300Cela me fait penser au discours donné par Jean Lesage en 1962:

Un discours extraordinairement actuel

Je sais qu’il y en a qui diront : «Laissons les étrangers venir ici et investir leur argent et tout ira bien». Maintenant, cela n’est plus suffisant. Les étrangers ne viennent ici que lorsque cela leur rapporte, et je comprends cela. Ils viennent ici lorsqu’ils peuvent exploiter des ressources naturelles qui peuvent leur rapporter un profit. Tel est leur but, et c’en est un parfaitement normal.

Pour nous toutefois – oui pour nous Québécois de toute origine – est-ce que cela est suffisant ? Pouvons-nous nous contenter de ce que cela peut nous rapporter ? Serons-nous toujours victimes de cet état d’esprit qui nous condamne à ne toucher toujours que les miettes qui tombent de la table à laquelle mangent ceux qui viennent d’ailleurs ? Certes ces miettes peuvent en certains moments paraître être très abondantes, mais elles ne seront toujours que des miettes. N’en avons-nous pas assez d’être perçus comme un peuple de quêteux dont les richesses sont exploitées par tous excepté nous-mêmes ? Comme si cela était le mieux dont on peut d’attendre ?

Mes chers amis, j’ai la conviction profonde que le peuple du Québec a fait son choix. Je suis convaincu qu’il veut devenir le maître de son économie.

On peut en lire la version complète ici.

Ce contenu a été publié dans campagne 2012 par Jean-François Lisée, et étiqueté avec , . Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !