Le remède imaginaire

Il a fait son apparition dans le débat public en 2011, cosignant un ouvrage choquant. Le malotru utilisait des chiffres probants pour crever un dogme. Le livre s’intitulait Le remède imaginaire (Boréal). Le dogme qu’il trucidait était celui de l’immigration comme solution à la pénurie de main-d’oeuvre et au vieillissement de la population et comme levier pour l’enrichissement. Les études existantes, osait-il affirmer contre l’avis unanime des gouvernements, du patronat et d’associations de gauche, démontrent que ce n’est tout simplement pas le cas. L’immigration peut avoir d’autres vertus, mais pas celles-là.

La pendule du Dr Dubreuil

C’est bien de vouloir remettre les pendules à l’heure. Mais encore faut-il avoir une pendule. Encore faut-il savoir l’heure. Dans la discussion sur le déclin du français — ou, comme certains le prétendent, son « déclin présumé » —, ce ne sont pas les données qui manquent. Dans cette chronique comme ailleurs, on est davantage dans le trop-plein que dans la disette.