Voir: Une première fiction sur les ‘deep fakes’ / et un docu sur la Casa de papel

Pour l’instant, on a beaucoup vu des « hypertrucages » (deep fakes) de politiciens, dans des démonstrations de ce qui pourrait être produit pour tromper les électeurs. Des hypertrucages auraient aussi cours dans l’industrie du porno, pour y introduire les visages — mais non les corps — d’actrices connues.

Le New York Times en a fait un excellent exposé l’an dernier:

 

Mais pourrait-il y avoir d’autres usages, moins spectaculaires mais non moins insidieux? C’est ce qu’examine l’excellente série britannique The Capture. Un homme est arrêté pour un crime qu’il n’a pas commis, mais qu’on voit clairement se dérouler, en direct, sur la caméra de surveillance. Comment est-ce possible ? On entre alors dans une chasse à la vérité et au mensonge superbement imaginé.

Sur Prime Vidéo


Une série qui a frappé un nerf dans le monde !

L’extraordinaire hold-up de l’hôtel de la monnaie espagnole imaginée par les auteurs de Casa de papel n’avait pas été un hit en Espagne. C’était, admettaient les membres de l’équipe, un « fracaso » – Un échec.

La série fut mise sur le catalogue international de Netflix sans profiter d’une publicité particulière, mais devint le plus grand succès international du site. Provoquant la mise en chantier de deux nouvelles saisons (en ligne) et d’une autre sous peu, car l’intrigue n’est nullement terminée.

J’ai adoré les saisons déjà en ligne, et apprécié le documentaire qu’on peut visionner sur Netflix. Il aborde la question de ce succès imprévu, mais aussi de la résonance de la fibre de révolte qui suinte de l’intrigue. À voir.

Sur Netflix


La bande annonce de ma dernière balado:

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !