Quebec’s plan to eradicate English

It’s much worse than everything you’ve heard. The assault on the Anglo minority in Quebec has been best summed-up by Marlene Jennings: it is, she said, a “perfect formula” for “eradication.” She should know. The former Liberal MP headed until recently the Quebec Community Groups Network, spearheading the fight against François Legault’s many-pronged and still evolving eradication plan.

Le plan québécois d’éradication de l’anglais

Cette chronique est la traduction d’un texte (sarcastique) que j’ai commis en anglais, rejeté par le Globe and Mail, le National PostMaclean’s et les pages Opinion de la CBC avant d’être retenu avec enthousiasme par le Toronto StarEnjoy !

C’est pire que tout ce que vous avez entendu. L’assaut du gouvernement québécois contre la minorité anglo-québécoise a été brillamment résumé par Marlene Jennings : une « formule parfaite » pour « l’éradication » . Elle est en bonne position pour en juger. L’ancienne députée libérale dirigeait jusqu’à récemment le Quebec Community Groups Network, fer de lance de la lutte contre le plan de François Legault.

Premier devoir de français

Le hasard a voulu que je sois récemment assis à la même table que le nouveau ministre de la Langue française, Jean-François Roberge. C’était avant qu’il ne déclare que « tous les feux sont au rouge » et que « nous ne marchons pas vers le mur, nous courons ». Non encore informé de l’intensité de sa conviction, je l’ai un peu vivement apostrophé : « Alors, votre mandat est d’inverser le déclin du français en quatre ans ? » Pas du tout démonté, il répondit : « Je ne vais pas l’inverser en quatre ans, mais je vais poser des conditions pour qu’il s’inverse par la suite. »

Rions un peu… des tensions linguistiques !

À l’été 1978, le premier ministre Pierre Elliott Trudeau reçoit une bien étrange missive d’un des intellectuels les plus brillants au pays, Marshall McLuhan. Spécialiste des communications modernes, auteur de la célébrissime phrase « le médium, c’est le message », McLuhan propose un remède inédit pour calmer les tensions linguistiques qui minent le Canada, surtout depuis l’élection, deux ans plus tôt, du Parti québécois de René Lévesque.