Duchesneau à TLMEP: Le sans-faute de M. Net

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Je ne suis pas de ceux qui reprochent à Jacques Duchesneau d’avoir choisi de parler, ce dimanche soir, devant quelque deux millions de Québécois.

Sans en connaître les détails, on décode qu’il existe un rapport de force entre Duchesneau et le gouvernement Charest. Le simple dédain avec lequel le Premier ministre a, dans un premier temps, accueilli le rapport en est le plus fort témoignage.

SNC: le génie-conseil au Québec? Aussi propre que Khadafi !

PC_110222_c7j31_snc-lavalin-duhaime_8Enfin de bonnes nouvelles sur la probité dans l’industrie de la construction. Comme il était réconfortant d’entendre le PDG de la principale firme de génie-conseil au Québec, Pierre Duhaime de SNC-Lavalin, affirmer que le gouvernement Charest a les choses bien en mains et qu’il n’est pas nécessaire de tenir une Commission d’enquête.

Le rapport Duchesneau ? Des sources anonymes, donc sujettes à caution.

Construction: la soif d’ignorance de Jean Charest!

La grande nouvelle est la suivante: le Premier ministre du Québec n’a pas lu le rapport Duchesneau sur l’ampleur de la collusion dans la construction au Québec. Il trouve ça normal. Il nous avise même de bien comprendre « pour la suite » des choses que :   »ces rapports-là ne sont pas écrits pour aller au bureau du Premier ministre ».

Un pont de 42km en 4 ans ? Facile !

Alors qu’on s’interroge sur la possibilité de construire, d’ici au moins dix ans, un nouveau pont Champlain et alors que les travaux avancent à pas de tortue sur le Pont Mercier, les Chinois viennent d’inaugurer le plus long pont du monde — 42 km. Ils ont mis quatre ans à le construire.

Selon la BBC, il paraît qu’il faut resserrer un ou deux boulons et changer quelques ampoules. S’ils veulent venir faire nos ponts, on leur donnera quatre ans et demi !

La leçon de journalisme faite à Maclean’s

QuebecCorruption_MacLeansArticleLe Conseil de Presse du Québec a rendu publique ce mardi sa décision concernant le fameux dossier de Maclean’s « The most corrupt province ».

L’utilisation de Bonhomme.

Concernant l’utilisation du Bonhomme pour symboliser le Québec, le CPQ estime qu’il « s’agissait d’une utilisation caricaturale de ce symbole, servant à illustrer le sujet principal du magazine. Cette pratique ne contrevient pas aux règles déontologiques reconnues. »

Je suis d’accord.

Le titre: la province la plus corrompue.