« Patente à gosse »: Mode d’emploi

judge_cartoon-150x150Selon le quotidien Le Soleil et selon le chroniqueur Jean Lapierre, les libéraux cherchent à innover.

Ils proposeraient une Commission d’enquête qui n’aurait pas le pouvoir de contraindre les témoins à venir lui parler. Ce qui est, pourtant, le principal avantage d’une telle commission.

Simon Boivin, du Soleil, affirme que trois sources libérales lui ont confié cette information. Jean Lapierre affirme ce mercredi qu’un contact libéral a « testé » cette idée avec lui en fin de semaine. Il l’a trouvé « flyée ».

(Tomassi) Amir persiste, le blogueur répond: « Et si c’était toi, Amir? »

À la suite de mon billet À la défense (des droits) de Tony Tomassi, Amir Khadir m’envoie la réponse qui suit:

Comme citoyen il a droit à la présomption d’innocence. Ce principe vaut pour lui comme pour quiconque. Autrement dit on ne peut le jeter en prison avant d’avoir prouvé qu’il est coupable.

 

À la défense (des droits) de Tony Tomassi

168693-tony-tomassi-demissionner-poste-ministre-150x150Le député de Mercier, Amir Khadir, est formel. Les accusations criminelles portées contre l’ex-ministre libéral Tony Tomassi devraient entraîner sa démission immédiate car, dit le cochef de Québec Solidaire, Tomassi est « au banc des accusés ».

Il est rare qu’Amir Khadir me fasse penser à Nicolas Sarkozy. Mais cette fois, oui. Il y a un an, le président français déclarait ce qui suit à propos de son ennemi politique Dominique de Villepin, lui aussi au banc des accusés:

La crédibilité de l’Unité anti-corruption

closing-the-door-2-150x150La citation du jour va à mon collègue blogueur Patrick Lagacé, réagissant à la déclaration, ce lundi, du directeur de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC), Robert Lafrenière:

Le pire, c’est de voir M. Lafrenière s’empourprer devant une attaque de M. Duchesneau sur la crédibilité de l’UPAC. On croira à la crédibilité de l’UPAC quand elle fera des arrestations qui embarrasseront ses maîtres politiques. Quand elle ira pêcher ailleurs qu’à Boisbriand.

On nous l’avait caché: c’était les PPPs ou la corruption!

La gauche québécoise, y compris votre humble blogueur, a beaucoup critiqué les PPPs qui furent, un temps, la mode au gouvernement du Québec. Nous aurions peut-être été moins durs si on nous avait tout dit.

Un argument massue nous a été caché. Nous n’avions pas le choix entre les PPPs et la méthode conventionnelle, comme nous le croyions. Non, nous avions le choix entre les PPPs et la corruption.