Il avait disparu pendant la campagne électorale. Remplacé par quelqu’un qui disait « détester » le gouvernement péquiste, vouloir être « tough » envers Pauline Marois qui allait « en manger toute une » et j’en passe et des meilleures.
Mais il est revenu, Placide Couillard. Pendant son discours d’ouverture, ce mercredi à l’Assemblée Nationale, le bon docteur avait repris le dessus sur le Hulk-Couillard qui avait usurpé son identité, le temps d’un combat.
Il était tout miel, celui qui a lu sans effet de manche, et pour l’essentiel recto-tono, un discours au ton paternel. Un coup de chapeau à Mme Marois comme introduction, deux références à son chantier sur l’électrification des transports, un retour sur mourir dans la dignité en en attribuant le mérite à Véronique Hivon, une ouverture à des projets de loi déposés par l’opposition, y compris Québec Solidaire: que du bon pain.
Il n’y avait pas trace de Jean Charest dans le ton, les mots choisis, les citations de Montaigne et de Rosa Luxembourg (oui, la communiste allemande, citée par le chef du PLQ!). Ni le talent oratoire de Charest, ni surtout le ton vindicatif et retors. En un mot: c’était reposant.
Des lubies libérales qui retroussent
Le discours, c’est sûr, va alimenter la lune de miel que le gouvernement Couillard est en train de vivre. Majoritaire pour quatre ans, Philippe Couillard a les moyens de la magnanimité. Il faut la lui reconnaître tout de même. Il aurait pu choisir une autre approche, revancharde, qu’il n’a laissé poindre qu’au moment où il a laissé entendre que lui et les siens étaient favorables à la diversité et que ceux d’en face (les pro-chartres) ne l’étaient point.
Mais passons. Reposant, le discours ne l’était pas trop pour qu’on n’y voit poindre des lubies libérales qu’un Philippe Couillard complètement habile aurait évité.
D’abord, le retour du programme des petites centrales est un drapeau rouge posé à l’intersection de la mauvaise gestion des fonds publics (chaque dollar produit par ces centrales en coûte quatre à Hydro-Québec, donc aux consommateurs, et est indéfendable en période de surplus) du clientélisme (il y a un projet dans la circonscription du Premier ministre) et des promoteurs libéraux qui en sont les promoteurs depuis des lustres.
Ensuite, le rappel dans le discours d’ouverture de la promesse de 50 nouvelles cliniques privées ouvertes sept jours sur sept semble droit sortie des fantasmes de médecins spécialistes se demandant comment faire encore plus d’argent sur le dos de l’État — et de constructeurs libéraux voulant investir dans 50 immeubles de béton des millions qui seraient mieux utilisés en services directs aux patients.
Le PLQ nous annonce pour bientôt un comité permanent de révision des programmes pour juger de l’opportunité et de l’efficacité de l’action de l’État. Le nouveau président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux, qui ne croit pas, par exemple, que les garderies à bas coût sont justifiables, veillera au grain. Puis-je formuler une suggestion ? Qu’on lui soumette préalablement ces deux initiatives — petites centrales et 50 cliniques — avant qu’un seul sou en soit présenté. M. Coiteux ferait œuvre fort utile en abolissant ces programmes avant leur mise sur pied, plutôt qu’après !
D’autant que M. Couillard lui a donné le mode d’emploi:
« La logique est simple : aucun nouveau programme ne sera autorisé sans la réalisation d’une économie équivalente ailleurs dans l’appareil de l’État. Cette mesure est d’ailleurs en place. Au moment où nous nous parlons, elle engage tous les organismes de l’État. C’est un coup de frein. »
Allez Martin, appuie sur le frein de toutes tes forces !
Un nouvel environnement
On aura noté que le premier ministre n’a pas utilisé le mot BAPE lorsqu’il a parlé d’environnement, mais a plutôt promis une Évaluation Environnementale Stratégique sur la politique pétrolière à venir. Le recul est majeur. Les Libéraux de Jean Charest avaient fait le même coup sur l’étude des Gaz de schistes, le gouvernement Marois avait renvoyé le dossier au BAPE (et avait promis un BAPE pour Anticosti, une fois les premiers prélèvements faits).
On voit donc les réflexes libéraux réapparaître: privatisation partielle de l’énergie avec les petites centrales et les 50 cliniques, volonté de prendre des raccourcis avec l’environnement sur le pétrole. Et a-t-on bien entendu, au détour d’une phrase, le Premier ministre promettre de redistribuer localement les redevances « gazières » ? Pardon ? Le moratoire est-il déjà terminé ?
Et étiez-vous assoupi lorsque le premier ministre a promis de réduire les émission de gaz à effet de serre au Québec de 20% d’ici 2020 ? Assez pour ne pas remarquer que la cible québécoise avait été, jusqu’à ce moment, exactement, de 25% ?
Jouer avec les chiffres
C’est simple, Madame, Monsieur, dit notre premier ministre: » Si rien n’est fait, le déficit budgétaire du Québec dépassera les 5 milliards de dollars en 2014‑2015 et serait de plus de 7 milliards de dollars en 2015‑2016. »
D’où sortent ces chiffres ahurissants ? Pas du rapport du Vérificateur général qui, à la demande du PLQ et de la CAQ plus tôt cette année, avaient regardé les calculs de Nicolas Marceau et avait conclu que les prévisions de contrôle des dépenses et d’atteinte du déficit zéro l’an prochain étaient, certes « ambitieux », mais « raisonnables ».
Comment a-t-il pu ne pas voir le trou de 7 milliards qui se creusait devant ses yeux ? C’est tout simplement qu’il n’existe pas, comme l’expliquait le chroniqueur économique de Radio-Canada, Gérald Fillion, dans un billet de blogue récent:
Pour justifier les compressions à venir et les mesures d’austérité qui seront incluses dans le premier budget Leitao, le gouvernement Couillard utilise la somme suivante : 3,7 milliards de dollars. D’où ça vient?
Nous en avons parlé, mais ça mérite une nouvelle explication puisque cette somme ne cesse d’être utilisée à tous les vents. L’effort budgétaire de 3,7 milliards de dollars émane du rapport Godbout/Montmarquette et repose sur une croissance hypothétique des dépenses de 6,1 % en 2014-2015. Cette croissance des dépenses n’aura pas lieu, c’est Luc Godbout lui-même qui l’a dit à notre antenne. Comme Stéphane Bédard auparavant, le président du Conseil du Trésor Martin Coiteux doit trier les demandes des ministères afin de respecter une cible de croissance des dépenses. L’effort budgétaire est, en fait, l’exercice normal des activités du Conseil du Trésor.
Martin Coiteux a évoqué la possibilité que le déficit dépasse les 5 milliards de dollars si rien n’est fait. Il est peu probable qu’une telle chose survienne. L’ex-ministre des Finances Nicolas Marceau visait une croissance des dépenses de programmes de 2 % en 2014-2015. Carlos Leitao aura une cible qui sera semblable, un peu plus, un peu moins, on verra. Malgré cela, toute la communication du gouvernement repose sur ce total – 3,7 milliards – qui s’appuie sur une croissance de 6,1 %.
Pour dire les choses autrement: chaque année, chaque ministère fait la liste des dépenses supplémentaires qu’il aimerait pouvoir réaliser (mais sait qu’il ne pourra pas faire pour l’essentiel). Chaque année, le Conseil du Trésor dit non, sauf à quelques priorités choisies. C’est ainsi qu’on passe de désirs créant une croissance des coûts de 6% et plus, à une réalité limitant cette croissance à 2%.
Ce que fait le gouvernement Couillard est de prendre la liste des demandes et de dire que « si rien n’est fait », ce serait trop cher. Sachant très bien que quelque chose sera fait. « Toute la communication du gouvernement » Couillard repose donc sur un trompe l’œil.
(Et ça marche. En soirée à TVA, le chroniqueur Jean Lapierre est complètement tombé dans le panneau, affirmant que le gouvernement devait couper 7 milliards dans les dépenses de l’État !)
Le gouvernement le plus transparent ?
Philippe Couillard n’y est pas allé avec le dos de la cuillère transparente:
Je désire que notre gouvernement soit le premier gouvernement véritablement ouvert et transparent de l’histoire du Québec. Les citoyens ont le droit de savoir, c’est leur maison, c’est leur argent.
Dommage qu’il n’ait pas lui-même appliqué sa maxime en donnant vraiment l’heure juste sur les dépenses de l’État. Cela aurait vraiment marqué un changement de ton.
Autre belle maxime du premier ministre, en terminant:
Personne n’a le monopole des bonnes idées. Apprenons ensemble à les mettre en commun, et, croyez-moi, pour la population qui nous observe, nous en sortirons tous et toutes grandis.
Du Placide Couillard à son meilleur. Malheureusement, sa vice-première ministre, Lise Thériault, ne semble pas avoir reçu le mémo. La hargne avec laquelle elle a reçu les recommandations du rapport Ménard (un ex-ministre de la justice très respecté, pourtant) est l’incarnation du contraire même de l’appel de son patron.
Il aurait été très aisé de noter que la Commission Ménard n’avait pas été créée dans des conditions idéales, que son rapport pouvait sembler incomplet, mais que toute recommandation constructive serait accueillie avec ouverture d’esprit. Une question de style ? Oui, mais en ces premiers jours, le style compte beaucoup.
A 24 heures en 60 minutes cette semaine, devant une Anne-Marie Dussault hilarante, une paneliste est venue expliquée qu’un sénateur influent faisait pression sur Jean Charest pour favoriser Arthur Porter à la direction du CUSM.
Pourtant, ce qu’on décrit comme le scandale financier du siècle au Canada qui implique la Sénat canadien, un ancien premier ministre libéral et Arthur Porter emprisonné au Panama ancien associé de Philippe Couillard passe très loin devant un fait divers comme celui que vous mentionné ci-haut.
Dans quel monde vivons-nous pour que telle incongruité existe se fasse sans aucune réaction de la part du public ? Mystère et boule de gomme !
M. Lisée fait allusion à la réaction de madame Thériault au rapport de la commission Ménard. Quelqu’un peut-il me résumer sa réaction, s’il-vouys-plaît ou me donner un lien où je puisse m’en informer? Merci!
La partisannerie aveugle de J.Jacques Samson dans le JdQ et le deux poids deux mesures la nouvelle ministre Lise Thériault
Après une semaine riche en rebondissements à la Commission Charbonneau où les noms de Julie Boulet, Nathalie Normendeau, Sam Hamad sont venus hantés le parti libéral ; de quoi nous parle J.Jacques Samson dans sa chronique ce matin ?
Le night life des députés
Des députés assagis
Je me serais entendu de sa part ce matin qu’il nous rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, la députée libérale Lise Thériault maintenant ministre influente a réitéré que Mme Zakaïb devait remettre sa démission en raison des gestes que la ministre péquiste a posés dans le passé.
« Ça, c’est de la collusion pour favoriser les entreprises de Tony Accurso, a martelé Mme Thériault. Ça, ça méritait un coup de téléphone auprès de la police. Elle a fermé les yeux et s’est fait complice par son silence. »
Élaine Zakaïb a été « rencontrée » par la Commission Charbonneau
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/398024/elaine-zakaib-a-ete-rencontree-par-la-commission-charbonneau
Dons récoltés par le parti libéral du Québec
2003 8 369 876$
2004 8 848 021$
2005 8 203 464$
2006 8 351 270$
2007 7 168 880$
2008 9 269 112$
2009 7 176 851$
2010 4 916 788$
2011 3 765 469$
C’est de notoriété publique que ces dons ont servi à payer Jean Charest $100,000 sous la table durant son mandat comme premier ministre. Le déclarait-il à l’impôt? That’s the question!
Le DGE n’a pas droit de regard sur l’utilisation ces fonds faramineux dont jouissaient le parti libéral, mais franchement, à quoi servait autant d’argent à un parti en dehors d’année électorale? à payer quoi, à payer qui?
Allez les journalistes de Radio-Canada, faites votre travail.
Le commencement d’un cauchemar et ce n’est que le début! Déjà ils insultent nos intelligences et essaient de nous berner! Je suis très inquiète et imaginez, c’est pour 4 ans!!! Tout ce dont vous avez parlez ici M. Lisée, incluant le rapport de M. Ménard pour qui j’ai beaucoup de respect, et s’ajoute à cela qu’ils ont touchés la loi pour la corruption-collusion touchant de plein fouet l’inspecteur pour la ville de Montréal! Incroyable!!! Quatre longue années! Ouf!
Est-ce que c’est véritablement Philippe Couillard qui s’exprime quand il parle?
Moi je prétends que non. Ce n’est pas lui, ce sont plutôt des spécialistes en «communication» qui s’expriment à travers lui.
Il y a des spécialistes en communication qui sont capables de nous vendre n’importe quoi, même le pire, quand nous ne sommes pas au courant.
Et ils ne visent pas uniquement à nous vendre des produits de consommation mais aussi des idées et des points de vue, comme par exemple des choix à faire lors d’élections.
Il n’ y a donc pas deux Philippe Couillard, un placide et un autre Philippe Couillard qui serait plus agressif et plus menaçant. Il n’y en a qu’ un seul C’est celui qui suit les conseils des spécialistes qu’il consulte pour en arriver aux buts qu’il poursuit selon les circonstances.
Sans doute que les spécialistes en communication ne sont pas tous des manipulateurs. Il y en a sûrement qui donnent des conseils qui, si suivis, peuvent être bénéfiques à ceux à qui les messages sont adressés.
Mais il y en a sûrement qui le sont de façon délibérée sous prétexte qu’ils doivent gagner leurs vies et dont la conscience morale et la conscience sociale sont très peu développées.
Quand on connaît un peu la réputation des libéraux, on peut facilement supposer qu’ ils ne font pas appel aux plus vertueux, d’où les conséquences que l’on connaît.
Il faut donc se méfier de ce que dit et dira Philippe Couillard. Il est loin d’être certain qu’il pense vraiment ce qu’il dit. Il dit plutôt ce qu’on lui dit de dire dans l’espoir de se maintenir au pouvoir et de faire ce qu’ il veut.
En fait c’est facile à savoir. Il ne s’agit que de se fier à la photo de la victoire du parti libéral où l’on voit qui tient la main de Philippe Couillard. Vous aurez reconnu Daniel Johnson à la solde des Desmarais…
Les analystes ont sous-estimé la capacité de Philippe Couillard et de son organisation à tirer leçon du passé en faisant travailler des séniors tout en donnant une image neuve en terme de relations publiques.
Il a étudié les discours d’Obama, espérons que les gestes suiveront les promesses.
J’ai entendu un interview très intéressante avec Daniel Johnson au mois d’avril, monsieur Johnson a travaillé à la transition des pouvoirs durant 6 mois.
On peux constater que les libéraux ont la chance de conserver des liens avec les anciens premiers ministres et faire profiter l’expérience des anciens à la relève contrairement au PQ qui est délaissé par ses anciens chefs.
Un esprit d’entraide semble régner dans ce parti (libéral).
Philippe Couillard veux aussi des club politiques libéraux dans les cégeps, pour assurer la perrénité de ses idées.
@Gilles…BRAVO!
Au final, le PLQ fera des erreurs et prendra certainement de mauvaises décisions comme tous les gouvernements avant lui, mais svp, de grâce, comprenez le message du 7 avril dernier; le PQ n’a plus la confiance des citoyens. Vous pouvez taper sur le gouvernement tant que vous voulez, ça ne relèvera pas le PQ pour autant. Si vous conservez l’espoir d’un retour, inspirez-nous par une vision cohérente, économiquement rentable, socialement avantageuse et environnementalement pérenne d’un avenir québécois. Pour le reste, votre voix en tant que critique du PLQ ne restera entendue que par une minorité aveuglée par la cause souverainiste et autrement incapable d’objectivité.
Le retour en force des idéologues de la « réingénérie » de l’État
Le moins qu’on puisse dire du PLQ c’est qu’il a pris bonne note de l’échec de la « mise en marché » du projet de modification du rôle de l’État de Charrest, l’a modifié et essaie aujourd’hui de nous le revendre dans un nouvel emballage aux couleurs de crise budgétaire caquiste. Mais c’est essentiellement le même vieux projet néolibéral indigeste.
Alors que toutes les études et observations pointent vers les carences du fédéralisme canadiens (bonne productivité des Québécois vs Ontario; pertes d’emplois liées à un Dollar artificiellement gonflé par la rente pétrolière « Mal hollandais », discours et manœuvres méprisantes des Conservateurs pour nous imposer leur idéologie de laisser-faire économico-environnemental, le PLQ nous sert un discours idéologiques sur le prétendu défaut structurel du modèle Québécois.
Pourtant, pendant ce temps, l’Ontario vogue allègrement vers un déficit de 10G$ malgré toutes les subventions fédérales à l’industrie automobile (500M$) et une autre étude nous démontre que l’Alberta et elle sont, sur un horizon de 20 à 30 ans, bien plus susceptibles de défaut de paiement sur leur dette que le Québec. Pourtant c’est ici que les drapeaux rouges se lèvent et que les discours alarmistes se font entendre…
Quand on voit le magouillage historique auquel ont mené les PPP au CUSM, la mise sur pieds de 50 cliniques privées devrait nous rendre méfiant…
Je ne veut pas paraître paranoïaque mais je ne peut m’empêcher de voir derrière ces doubles visées néolibérales (Charrest-Harper-Couillard) une vaste entreprise de dé-crédibilisation et de démantèlement d’un État québécois qui gène bien des fédéralistes.
Le pire dans tous ça, c’est que leur plan de com semble fonctionner et que trop des Québécois semblent avoir intégré l’idée d’un Québec sous performant en raison de l’ineptie de son État. C’est vite oublier toutes les réalisations de cet État: développement hydroélectrique (sans aide fédérale), caisse de dépôt, réseau national de garderies, formation de la main d’œuvre, etc…
Donc au menu libéral: saccage de la fonction publique québécoise et surendettement de l’État par des dépenses excessives dans les infrastructures avec tous les risques de dérives de collusion que nous ne connaissons que trop. Déjà que le contexte budgétaire canadien nous complique la tâche, adieu marge de manœuvre. Il faudra se surpasser!
___________________________________________
Du côté de la souveraineté:
Création d’un site-baromètre « TantquelesQuébécoisneserontpasprêts.com » où nous serions invités à aller réitérer notre allégeance souverainiste régulièrement. Ce site pourrait contenir un système nous avertissant lorsque les données approchent la zone statistiquement concluantes de 50 plus 1. Et je suggère un forum ouvert au ROC sur les perceptions du Québec. À la question: « À quand un référendum? »; la réponse: « Allez voir le site! ».
Le fameux projet de société d’un Québec souverain. Devrait s’articuler autour d’un projet de gouvernance plus démocratique qui réhabiliterait le politique (les nouveaux moyens de communication devraient y contribuer à l’instar de ce blog). Une piste: Un site consultatif par comté où les électeurs pourraient se prononcer sur les positions qu’ils préfèrent afin d’appuyer les représentations de tous les députés auprès de leurs collègues un peu à l’image de ce « droit de dissidence » dont parle M. Bureau-Blouin. Ce site permettrait aux électeurs de faire un bilan plus mesuré de leurs élus…
De très bonnes idées!
Voici, soyez patients vous tous qui croyez au Père Noèl Couilard, car très
bientôt c’est le Dictateur Couillard qui va se manifester….et là seulement
que enfin vous comprendrez votre grave erreur,…..voila.
Merci M. Lisée pour ce très bon résumé du discours de ce M. Couillard redevenu lui-même… Comment peut-il arriver à collaborer avec une opposition péquiste qu’il a dit « détester » dès le début de sa campagne ? Ce sera difficile pour lui de s`éloigner de l’ère Charest avec ses ministres qui n’ont rien perdu de leur arrogance ! 4 ans, ça va être long…
Monsieur Lisée,
texte important, éclairant!
Merci bien.
Après 40 ans de regard et d’intérêt pour la chose politique, je vois bien que les choses tournent en rond au Québec avec les libéraux. Au lendemain de chaque élection, c’est du pareil au même. On trouve les finances en mauvais état, il faut compresser les dépenses de l’état et serrer la ceinture des citoyens. Et ca finit encore et toujours par des enquêtes publiques sur la corruption qui aura fait d’autres millionnaires de la fraude qui ne seront pas inquiétés. Dites-moi, les choses peuvent-elles changées un jour au Québec ?
Quelqu’un a-t-il écouté l’entrevue de Joël Le Bigot avec Michel David samedi, le 17 mai dernier: Le rôle de l’opposition au parlement.
Il faut bien l’écouter pour comprendre dans quelle culture politique nous baignons actuellement et depuis le début des années Charest.
Il y révèle que, lors de son premier caucus des députés libéraux comme chef de l’opposition, en 1998, Jean Charest avait commencé sa présentation en disant à ses députés que, à partir de maintenant, il leur fallait apprendre à haïr ceux d’en face. La personne dont il tient cette confidence en avait été traumatisée, à l’époque.
À la lumière de cette entrevue, j’ai commencé à comprendre un peu mieux le changement radical de comportement de plusieurs députés libéraux dont je ne reconnaissais pas la personnalité qu’ils nous avaient révélée avant leur entrée en politique.
Pendant 15 ans, il n’a cessé de cultiver et d’alimenter de son mépris, de son rejet, de ses refus, de ses insultes, de ses menaces tous les députés péquistes et, avec eux, tous les citoyens qu’ils représentaient. Il a entraîné tout son caucus dans cette dérive. Ils s’en sont particulièrement pris à madame Marois, jouant vicieusement sur le sexisme primaire d’une bonne partie de l’électorat masculin. On a assez dit que les hommes ne l’aimaient pas et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi.
Cette culture de la haine, c’est elle qui a creusé les fossés entre les communautés et que les ténors du PLQ ont attribué aux politiques du gouvernement Marois, à l’article 1 de la Constitution du PQ, à la Charte, à PKP, à la langue française, à la quête d’identité, pendant toute la campagne électorale tout comme ils l’avaient fait pendant 15 ans à l’Assemblée nationale.
À force de cultiver la haine de ce que nous sommes, de ce que nous pensons, de ce que nous aimons, de ce que nous souhaitons comme société et communauté de vie, je crains que nous n’en soyons venus à nous mépriser et nous haïr nous-mêmes, comme d’autres ont haï et méprisé ceux qui nous représentaient. Ce ne serait pas la première fois dans notre histoire. Mais cette fois, la blessure a marqué profondément.
J’ai dit plusieurs fois dans mes commentaires, arrêtons de nous déchirer pour tout ce qui pourrait être des raisons apparentes de la défaite. Rien de tout ça ne me paraissait assez violent pour avoir emporté un tel raz-de-marée qui nous ramenait face contre terre dans les tourments de l’ère Charest.
Ce mépris de nous-mêmes, nous l’avions vaincu en 1960 et davantage en 1976. Pour nous, pour nos enfants et pour les leurs, il nous faut encore une fois retrouver au fond de nous-mêmes les valeurs qui nous distinguent et nous font rayonner chaque fois qu’on s’en donne la peine. Notre différence ne peut qu’être source d’attraction pour ceux qui nous entourent, jamais source de mépris et de répulsion.
Ceux qui viennent chez nous y viennent parce qu’ils nous aiment, ils aiment notre vision du monde, notre façon de vivre, notre respect de l’autre.
Il ne faut plus jamais que, dans notre vie publique, quelqu’un puisse se servir de sa position privilégiée pour jeter l’anathème sur la vision du monde que nous souhaitons pour notre nation.
J’en veux beaucoup à Michel David, depuis samedi dernier, de ne pas avoir eu le courage de dénoncer vigoureusement ce discours dès qu’il lui a été révélé. Quand on sait à quel point les populations sont vulnérables à la manipulation par la haine, je ne comprends pas qu’un intellectuel de sa classe ait banalisé cette information devant ce qui se passait à l’Assemblée nationale.
J’attendrai longtemps avant de juger que la mansuétude du docteur Couillard est autre chose qu’un vernis professionnel. Il a joué trop fort la carte de la haine durant toute la campagne pour que je sois rassurée au premier sourire de bonté.
D’autre part, je me demande où sont ceux qui honoreront Claire Kirkland-Casgrain, le 1er juillet prochain.
En effet, le 1er juillet nous célébrerons le 50e anniversaire de l’entrée en vigueur de la loi 16 qui rétablit la capacité juridique de la femme mariée permettant aux femmes mariées d’exercer des actes juridiques sans le consentement de leur mari, d’acquérir la responsabilité civile et financière sans l’autorisation de leur mari.
Par la loi 16, le devoir d’obéissance de la femme envers son mari a été retiré du Code civil.
La femme mariée peut dorénavant exercer une profession sans avoir à demander l’autorisation de son mari. Elle peut d’ailleurs jouir des biens qu’elle a acquis par elle-même.
Combien savent que, jusque là, nous redevenions mineures par le mariage, plus de compte de banque autonome, plus de paie qui nous appartenait en propre, pas même le droit de travailler si le mari ne l’autorisait pas, plus de signature légale, l’autorité absolue du mari.
On célèbre beaucoup le droit de vote acquis par les femmes. Ce n’est rien en comparaison de ce que la loi 16 nous a donné.
J’espère qu’on lui prépare une grande fête. Elle a marqué un point tournant dans nos vies de femmes et dans la vie de nos familles. C’était le premier pas vers l’égalité juridique des hommes et des femmes.
Cette année la France bénéficiera de 2 milliards d’euro de revenues reliés aux paradis fiscaux. Si bien qu’à défaut de faire une déclaration volontaire la sanction pour les contribuables fautifs demeure significative : jusqu’à 7 ans de prison et de 1Million d’Euros d’amendes. À quand des mesures équivalentes par Revenu Canada et Revenu Québec ?
Il est vrai que le ton de Philippe Couillard est un changement bienvenu qui rassure avant la tempête des coupures qui s’annoncent. Par contre, étant donné que chasser le naturel il revient au galop autant le PM que le Ministère de l’Environnement que le Ministre des ressources n’ont pas répondu aux questions des oppositions. Quant au Ministre de la Santé il a défendu maladroitement les dérives découlant de la construction des deux Centres hospitaliers montréalais ainsi que la déclaration du Ministre Boldcu.
Signalons également la remise à l’avant-plan du rôle de figuration du lieutenant-gouverneur et de son valet de pied militaire qui démontre le grand respect du PM pour la royauté et le multi-culturalisme canadien si éloigné des valeurs québécoises.
Le fisc a la pouvoir de s’acharner sur les pourboires des serveurs de table dans les restaurants, les petits hommes d’affaire n’ont pas les moyens de se défendre en appel dans des procès sans fin malgré l’apparence de leur honnêteté, la liste est longue…
Alors que la gendarmerie royale a un bureau encore ouvert pour faire suite à l’enquête Gomery sur le programme des commandites sans conséquences apparentes, parions que le rapport de l’enquête Charbonneau ira rejoindre le rapport Ménard sur les tablettes avec les libéraux au pouvoir?
C’est suite aux révélations de journalistes d’enquête que le gouvernement Charest a finalement consenti à fonder la Commission Charbonneau et l’UPAC. Sans cela, la population malgré le je-m’en-foutisme d’une majorité d’entre elle serait restée dans l’ignorance la plus totale avec encore plus de pertes incalculables pour l’état québécois.
Alors quand Philippe Couillard vient nous dire qu’il veut combattre le cynisme ambiant, moi je me sent insulté en joualvert.
Le bon Dr Couillard a écouté ses conseillers qui lui demandaient d’être un peu plus affirmatif, alors que les conseillers de Mme Marois se sont enfargés dans les fleurs du tapis. Monsieur Couillard a remporté la victoire haut la main et Mme Marois a accusé la pire défaite de l’histoire du PQ. C’est un fait historique maintenant. La dernière campagne a été une joute de conseillers et ceux de Mme marois ont perdu.
J’ai bien aimé non seulement le ton juste du premier minitre mais aussi son intelligence. Même si je suis péquiste depuis 40 ans, cela ne m’empêche pas de «voir» que Philippe Couillard sera un des bons premiers ministres que le Québec a élu.
Qu’est-ce qui importe: le programme d’un parti et ses intentions,
ses réalisations ou les talents de comédien et la ruse de conseil-
lers avides de pouvoir à tous prix? La politique ne serait donc
qu’un roman-savon avec Couillard surjouant «Papa a raison» ?
Pourtant madame Marois avait engagé un bon metteur en scène pour lui aider… et le tout a tourné à la catastrophe. Ce qui est important en politique, ce sont les idées, et comme les stratèges n’ont pas su défendre convenablement l’art 1 du programme, vous savez ce qui est arrivé. Et il faut de bons talents oratoires, comme ceux de Lucien Bouchard, surtout en politique, chère madame, l’auriez-vous oublié?
Le seul point positif de la défaite péquiste est de retrouver le vrai blog de JFLisée!
La gouvernance du style de notre PLQ actuel est mondiale. C’est la normalité dans la plupart des pays de la planète. Le PLQ de l’ère de la révolution tranquille, le PQ de René, le PQ de Parizeau et peut-être même celui minoritaire de Pauline m’amène à croire que nous sommes un peuple extraordinaire qui est capable d’élire autre chose que des valets au service des puissants. Lorsque je vois que la rue à réussi à nous débarrasser de Charest malgré les coups de matraque, le poivre de Cayenne, les sondages achetés et les médias vendus, je trouve qu’il y a encore de l’espoir. Placide sera en poste pour 4 ans. En espérant que nous aurons appris de nos erreurs au prochain vote.
@ Michel que je cite: » m’amène à croire que nous sommes un peuple extraordinaire qui est capable d’élire autre chose que des valets au service des puissants. » Vision assez conforme de la réalité, mais c’est à regret que le Québec a préféré passer son tour le 7 avril à cause du manque de flair du P.Q.qui s’est totalement empêtré dans des nids-de-poule ethno-démographiques qui ne méritaient qu’à être bien calmement relégués au second plan, en attendant que le bonhomme soit maître dans sa maison pour y faire le ménage avec des lois et non des collages de voeux pieux devant plaire à tout le monde que sont les Chartes. J.A. Michel Bornais
Avec ce qu’on entend en ce moment à la commission Charbonneau à propos de son ami Porter, le Dr Couillard a tout intérêt à se montrer débonnaire et à faire le dos rond.
Pour ma part, les mots « rigueur », « compressions budgétaires », « santé et services sociaux qui doivent se serrer la ceinture » me mettent hors de moi.
Il n’est pas normal que des gens qui gagnent moins de 20 000 $ par an payent encore l’assurance-médicaments quand on sait que « des dizaines de Québécois [ont été] mis en cause [en avril 2013] dans une enquête mondiale sur les paradis fiscaux menée par le Consortium international des journalistes d’enquête, un regroupement établi à Washington. Plus de 450 ressortissants canadiens auraient été identifiés, dont 46 Québécois, dont la majorité habitent la région de Montréal.
[…] “Ce n’est que la pointe de l’iceberg puisque la majeure partie des placements canadiens dans des paradis fiscaux ne se fait pas dans les pays concernés” par l’enquête, souligne en entrevue Dennis Howlett, qui dirige l’organisation Canadiens pour une fiscalité équitable. […] Les partis de l’opposition ont critiqué le fait que le gouvernement entendait imposer parallèlement des compressions administratives de plusieurs dizaines de millions de dollars à l’Agence du revenu du Canada. »
http://www.lapresse.ca/actualites/national/201304/04/01-4637782-paradis-fiscaux-46-quebecois-sont-mis-en-cause.php
Mais : « De nouvelles données montrent que le recours à 10 abris fiscaux à l’étranger par les entreprises et particuliers canadiens a atteint une valeur de 170 milliards de dollars l’an dernier, en hausse de 15 milliards $ par rapport à l’année précédente, indique l’organisme de surveillance.
Selon ces données, l’argent canadien se retrouve dans des paradis fiscaux à un rythme plus élevé que ne sont faits les investissements dans les pays n’étant pas des abris fiscaux.
Le chiffre de 170 milliards $ est presque certainement en deçà de la réalité, affirme le directeur administratif de Canadiens pour une fiscalité équitable, Dennis Howlett. En effet, Statistique Canada a cessé de dépister les sommes d’argent mises à l’abri aux Bahamas, où étaient placés environ 15,4 milliards $ de fonds canadiens en 2010.
M. Howlett fait également remarquer que les données ne reflètent que les sommes déclarées, ne tenant pas compte des activités illégales. »
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2014/05/02/004-paradis-fiscaux-canadiens-etude.shtmlFri
L’année dernière, le libéral Jean-Marc Fournier avait demandé à Pauline Marois ce qu’elle comptait faire pour « pour traquer ces déposants susceptibles d’avoir caché des revenus au fisc ». « En point de presse, le ministre des Finances, Nicolas Marceau [avait] indiqué que le Québec “évaluait toutes les façons de faire”, envisageait aussi “une démarche commune” avec le fédéral. »
Osera-t-on demander à Philippe Couillard quelles mesures il entend prendre pour récupérer l’argent placé « à l’ombre des cocotiers » ? Cela lui permettrait peut-être d’atteindre plus vite que prévu l’équilibre budgétaire promis pour 2015-2016 et surtout d’éliminer la taxe santé. Hmmm ?
Pots de vin, petites magouilles, exil fiscal ne semblent pas émouvoir une grande partie de la population, qui a élu un gouvernement à sa ressemblance. Le sens éthique n’est pas ce qui prévaut en cette belle décennie du XXIe siècle. Et les Québécois font l’autruche.
D’où la nécessité que le prochain chef du PQ soit le plus éloigné possible des milieux d’affaires pour ne pas devenir la proie facile des oligarques. Et il importe aussi que le PQ se positionne vraiment à gauche. En ce qui me concerne, ces critères orienteront mon vote.
Je ne suis pas péquiste, jamais été. Ceci dit, le PQ avait pris une bonne décision en fermant une fois pour toute la centrale nucléaire de Gentilly. Mais il a aussi, pour pouvoir s’afficher comme environnementaliste, poussé HQ à investir à perte dans l’éolien. Et maintenant on dit que le PLQ fait une erreur avec les mini-centrales. De mon point de vue, ce sont deux erreurs équivalentes, en « situation de surplus » comme vous le dites M. Lisée.
Que M. Couillard soit placide n’est pas un défaut en soit et j’aimerais bien que le changement de ton tant espéré par les citoyens québécois commence par les intellectuels de votre acabit. Dans votre langage, placide n’est certainement une qualificatif mais plutôt l’équivalent de « plate » ou « poche » sur la rue.
Vous utilisez le comité permanent de révision des programmes à votre avantage, bien sûr, sans toutefois préciser que plusieurs des programmes que le PQ auraient voulus lancer pendant son très bref séjour au pouvoir n’y aurait pas survécu non plus.
Vous parlez de l’atteinte du déficit zéro l’an prochain qui était, certes « ambitieuse », mais « raisonnable ». Soyez sérieux svp; le budget déjà ambitieux contenait une ligne qui a passé relativement inaperçu: écart à résorber de $530 millions! Et les crédits qui n’étaient même pas encore votés. On sait bien tous que l’atteinte du déficit zéro n’était pas ambitieuse mais bien totalement irréaliste, surtout dans un contexte où l’économie a subit un solide coup de frein lors du passage du PQ au pouvoir, économie qui peinait à se relever dans la seconde moitié de 2012 mais qui affichait tout de même certains signes encourageant. Les québécois ne sont pas dupes, svp ne pas les traiter comme tel.
Au final, le PLQ fera des erreurs et prendra certainement de mauvaises décisions comme tous les gouvernements avant lui, mais svp, de grâce, comprenez le message du 7 avril dernier; le PQ n’a plus la confiance des citoyens. Vous pouvez taper sur le gouvernement tant que vous voulez, ça ne relèvera pas le PQ pour autant. Si vous conservez l’espoir d’un retour, inspirez-nous par une vision cohérente, économiquement rentable, socialement avantageuse et environnementalement pérenne d’un avenir québécois. Pour le reste, votre voix en tant que critique du PLQ ne restera entendue que par une minorité aveuglée par la cause souverainiste et autrement incapable d’objectivité.
M. Couillard a tapé sur le PQ et il a gagné. Après, il a parlé de
bouette. On appelle ce type de personne un tartuffe.
tout à fait d’accord avec vous!
Monsieur, Je suis tout à fait d’accord, je ne peux rien ajouter à votre dernier paragraphe car je ne ferais que répéter en d’autres mots ce que vous venez d’écrire.
J’espère que monsieur Lisée saura lire et entre les lignes, votre texte. J’ai été contrairement à vous péquiste pendant longtemps, maintenant….. je ne que penser des élus de ce parti, en effet le ton est mono,,, tone en deux mots et monocorde comme avant l’élection toujours sur la même note. Quels mélodistes!
On vote pour le Parti Québécois dans quatre ans au lieu d’élire
ces médecins spécialistes qui s’accordent des augmentations de
salaire pharaoniques à même l’argent des contribuables.
Cette manie de la droite de de demander des sacrifices à la population au
lieu de la servir, fait appel à son masochisme latent exacerbé dans les dicta-
tures. Les «vraies affaires» font abstraction du «vrai monde»..
Le vrai monde n’est plus capable de payer. Alors on fait quoi?
On fait quoi, M. Gilles? On vote pour le Parti Québécois au lieu
d’élire ces médecins spécialistes qui s’accordent des augmen-ations de salaire pharaoniques à même l’argent des contribu-
ables.
N.B.: M. Lisée, je me suis trompée d’endroit pour répondre. Je m’adressais à Gilles du 22 mai.
Parler de droite, est un fourre-tout quand on veut réprouver des politiques qui ne nous « plaisent » pas ou ne conviennent pas è notre « étiquette » de gauche caviar.
Il faut savoir ce que cela veut VRAIMENT dire. À bon entendeur Salut!
Voilà bien là un préjugé et non une observation des faits nourrie
par l’étude des faits historiques.
@ Suzanne B.
Mme B, svp relisez-vous avant de dire que les autres expriment leurs préjugés, vous faites de même. Je n’ai vu aucun fait soutenant vos opinions dans vos écrits.
Le PQ n’a pas su démontrer qu’il était la solution.
Les augmentations exagérées des salaires des médecins spécialistes négociées par Barette et consenties par Couillard.
Merci J F Lisee, c’est toujours très clair. Mais comment comprendre qu’il y a encore des québécois qui défendent le parti de P Couillard? Combien de libéraux défilent à la CEIC? Combien ont été ou seront visités par lUPAC? 51 jours après cette honteuse élection je ne décolère toujours pas. Les dommages fait au Québec seront t’ils irréversibles dans 4 ans? N’y a t’il pas, légalement bien sûr, quelque chose à faire pour destituer ou faire démissionner ce parti? Je suis bien naïve et ne connais pas le droit et je n’aime pas le Québec que je vois maintenant. Un Québec qui ment à son peuple, un Québec qui prétend que la langue française n’est pas en danger, un Québec qui ferme les yeux sur l’égalité femmes hommes qui est clairement en danger, un Québec qui ouvre grandes ses portes à des intégrismreligieux, un Québec qui accepte que la vie volée d’une fillette de 13 ans ne vaut pas plus que 60 jours de prison!
Vraiment bien dit et très juste. J’ai écouté le discours de M. Couillard et je n’en revenais pas du ton qu’il prenais comparativement à la campagne ou il dénigrait Mme Marois et le PQ. En ce qui concerne la transparence et la collaboration on verra bien, car jusqu’à maintenant, comme vous le mentionnez ce sont que des belles paroles. Dernier commentaire sur L. Thériault, elle est vraiment arrogante cette femme, pendant la campagne on a vraiment vu son vrai visage et maintenant qu’elle est devenu vice première ministre, elle est au dessus de tout et condescendante et vous avez raison pour le rapport Ménard, sa réaction démontre bien son vrai visage et dire qu’on les as pour 4 1/2, j’espère que vous les aurez à l’œil avant qu’il endorme le reste du Québec.
Je ne peux même pas croire que des gens ne voient pas ce sue tu as écrit Jean-Frabçois. C’est tellement clair ! C’est comme si le PLQ nous faisait à froid une opération à coeur ouvert sans que les gens le sentent dans leur corps. Faux-tu dormir au gaz pas à peu près. Alors, réveillez-nous Jean-François. Couillard, alias Harper et Desmarais, nous servent la même gouvernance que Duplessis à un cheveux prêt et ça passe comme si de rien était. C’est très triste. Gilles
Ce parti est maître dans la communication. Cela m’a aussi parru évident avec la question pipée de la ministre Vallée sur l’existence ou non d’avis légaux sur « l’ensemble » du projet de charte. Quand on veux une réponse qui nous convienne, on formule la question en conséquence, surtout quand on connaît déjà la réponse. Bon, ils ne sont pas les premiers à manipuler le message.
Dommage pour les centrales, on en a pas besoin. Il vaut mieux investir dans la réductions de consommation en énergie et rediriger les surplus vers les transports électriques. Le Québec est dans une position unique en ce domaine et il serait dommage de ne pas en profiter.
merci de nous avoir transmis toutes ces informations, ceci prouve qu’il tient à tout prix à redorer son image, et qu’il ne tient pas compte de ce que veux la population avec toutes les coupures qu’il s’apprête à faire. Diane Garneau