Voir: Le wokisme en fiction, rire et pleurer

On peut penser que le première incurson du wokisme dans la fiction fut de l’ordre de la dérision. Deux chercheurs de l’Université de Portland en Oregon ont voulu mettre en lumière le caractère frauduleux des théories woke en proposant à une revue savante un texte affirmant que le pénis était, davantage qu’un organe sexuel, une construction sociale responsable, en particulier, du réchauffement climatique. Même si les auteurs avaient signalé qu’ils fondaient une partie de leurs recherches sur la lecture des mots-clics sur Twitter (hashtags), leur texte fut approuvé par le panel de scientifiques chargé de vérifier le sérieux de la recherche, et fut publié sous le titre de: “The Conceptual Penis as a Social Construct.”

L’offre actuelle télé de SF ? Bof ! (Sauf…)

Mes lecteurs réguliers savent que je suis fan de SF et assez bon public. Régulièrement, je vous informe de mon appréciation des récents arrivages.

Contrairement aux chroniqueurs qui donnent leur avis à partir des seuls premiers épisodes disponibles au moment des lancements des séries, je m’efforce de vous donner les miens après les avoir écoutées au complet, pour pouvoir juger de la qualité de l’arc narratif. (Je fais une exception plus bas pour WondaVision.) Cependant je ne peux pas dire que, en ce moment, on soit bombardés par des séries inoubliables.

À voir: Quand #MeToo frappe à droite

Le film Bombshell, désormais disponible dans votre salon, est instructif à plusieurs niveaux.

D’abord parce qu’il témoigne d’un jalon important dans le mouvement contre le harcèlement sexuel au travail.

La plainte portée par la vedette du réseau américain de droite Fox News, Gretchen Carlson, date de juillet 2016, donc précède les allégations contre Harvey Weinstein et même la généralisation du mot clé #MeToo, en 2017.