Mardi dernier, au bord du précipice, à un pas de l’autocratie, les États-Unis ont été retenus de la chute par une force imprévue, s’agrippant juste assez pour maintenir la démocratie en équilibre. Dans plusieurs États clés, Donald Trump avait placé des candidats qui, s’ils avaient été élus aux postes équivalents, chez nous, à celui de directeur général des élections, auraient eu le pouvoir de truquer en sa faveur l’élection présidentielle de 2024.
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Mes prix citron 2021
Je suis foncièrement optimiste, croyez-le ou non. Baignant ainsi dans l’illusion que les choses vont s’améliorer, il m’arrive d’être dur envers ceux qui, d’après moi, retardent le groupe.
Je vous offre donc l’occasion de maugréer avec moi contre les décisions ou les tendances qui ont testé notre optimisme au cours des 12 derniers mois.
(Ce texte a d’abord été publié dans Le Devoir.)
USA : Les progrès du coup d’État
« Je me fiche complètement de savoir pour qui les gens vont voter. Ce qui m’intéresse extraordinairement, par contre, est ceci : qui va compter les votes ? » Joseph Staline aimait dire les choses crûment. Son ministre de la justice avait un jour confirmé que la constitution de l’URSS protégeait bien « la liberté d’expression ». Mais, avait-il ajouté, elle ne protégeait pas « la liberté après l’expression ». Riche nuance.
(Une version de ce texte a d’abord été publiée dans Le Devoir.)
USA: Le coup d’État de janvier 2025
D’ordinaire, les conspirations s’ourdissent dans la plus grande discrétion. Les comploteurs se réunissent dans des pièces sans fenêtres, communiquent par code, distribuent l’information au compte-gouttes. Seuls quelques initiés connaissent le plan d’ensemble, la date et l’heure du forfait.
(Ce texte fut d’abord publié dans Le Devoir.)
L’insurrection providentielle

L’ennui avec les insurrections et les coups d’État, c’est qu’on n’est jamais certain de les réussir. Surtout, en cas d’échec, on se retrouve dans une situation pire que celle qu’on voulait corriger. En la matière, les règles varient et l’improvisation domine. Reste qu’à travers l’histoire, les révolutionnaires semblent avoir suivi une règle d’or : avant de prendre la Bastille ou le Palais d’Hiver, il leur a semblé préférable d’imaginer une stratégie apte à conduire, en cas de succès, à la prise du pouvoir.