(En rappel) L’étoile filante de Catherine Dorion

Vous ne pouvez vous imaginer, chers lecteurs, combien il est difficile, en politique, de faire comprendre à l’électorat quel est votre message principal, vos idées, votre couleur. Surtout entre les campagnes électorales, alors que les citoyens suivent très peu l’actualité politique.

Voilà pourquoi Catherine Dorion offrait à Québec solidaire une occasion rêvée. Sa victoire dans Taschereau en 2018, château fort historique du PQ, n’était rien de moins qu’éclatante — 8500 voix de majorité ! —, comme l’était la progression de QS, passé de 4 à 10 députés.

Dissonance cognitive

La dissonance cognitive est la coexistence, chez un individu ou une institution, d’éléments qui ne s’accordent pas et qui nécessitent pour les concilier un effort constant, parfois lancinant, souvent non concluant.

Ce trouble était à couper au couteau, lundi soir dernier, lors du débat qui opposait trois candidates solidaires : les députées Christine Labrie et Ruba Ghazal et l’ex-députée Émilise Lessard-Therrien.

Incertitudes

J’ai gardé dans ma chambre d’adolescent la « piastre à Lévesque ». Le petit tract largement distribué par les fédéralistes pendant les années 1970 énonçant que, dans un Québec souverain, la monnaie québécoise ne vaudrait pas plus, face à l’américaine, que 75 cents. C’est pourquoi le dollar arborant la photo de Lévesque était déchiré. Il en manquait le quart. Ce qui annonçait évidemment une catastrophe sans nom, car à ce moment, les deux monnaies étaient à parité.

Les expulsions barbares (+ échanges avec le député solidaire Guillaume Cliche-Rivard)

De mauvaises langues accusent le député Sol Zanetti d’avoir atteint le summum de l’exagération en gonflant, puis dégonflant, une balloune depuis son siège de l’Assemblée nationale jeudi dernier. Je ne suis pas d’accord. Juste avant, en point de presse, un autre député solidaire avait fait pire.